Pont-l'Abbé
Petite ville du sud-ouest du Finistère, Pont-l’Abbé (8 079 habitants) est la capitale du Pays Bigouden. Baignée par l’Atlantique, qui s’enfonce dans l’anse du Pouldon, la commune est située à 18 kilomètres au sud-ouest de Quimper. Le deuxième week-end de juillet y est organisé tous les ans l’une des plus importantes fêtes folkloriques bretonnes, la fête des Brodeuses.
Les découvertes archéologiques attestent d’une occupation humaine du territoire dès le Paléolithique. Le Néolithique est marqué par la présence d’un menhir, l’âge du fer par les stèles et les vestiges laissés par un important village gaulois, auquel succèdent des implantations romaines, notamment un camp à Menez-Roz-ar-C’hastel.
Démembrement des paroisses primitives de Plobannalec et de Plonivel, Pont-l’Abbé voit une première motte féodale être construite vers le IXe ou Xe s. à Keralio. Le premier pont est lui bâti au XIe s. par les seigneurs « du Pont » et les abbés de Saint-Tudy.
Demeuré longtemps modeste, le bourg ne prend de l’importance qu’à partir du XIVe s., grâce à l’impulsion du baron Hervé III du Pont, qui fonde le premier hôpital vers 1350. Son fils Hervé IV fonde le monastère des Carmes (1383) et fait construire le premier quai.
La puissante baronnie de Pont-l’Abbé joue un rôle important en Bretagne au Moyen Age et à l’époque moderne : liés aux familles de Léon, de Rostrenen et de Rohan, les barons du Pont se rallient au protestantisme au XVIe s. : la ville est privée de culte catholique de 1553 à 1572 et le baron Charles du Quélennec assassiné à Paris lors de la nuit de la Saint-Barthélemy (24 août 1572).
En 1675, la ville est fortement touchée par la révolte des Bonnets rouges, le château pillé et incendié. En représailles, le gouverneur de Chaulnes fait décapiter de nombreux clochers du Pays Bigouden, notamment celui de Lambour à Pont-l’Abbé.
Le XVIIIe s. et le XIXe s. permettent à la ville de devenir un important port d’exportation (grains, poisson, pomme de terre, bois) et d’importation (vin, sel, épices), favorisant ainsi son développement et son agrandissement, avant un certain déclin depuis le début du XXe s.
L’année 1791 voit la création de la commune et de la paroisse de Pont-l’Abbé, au détriment des villages voisins (Loctudy, Plobannalec, Plomeur, Combrit). Quelques années plus tard, Pont-l’Abbé devient également chef-lieu de canton.
Les découvertes archéologiques attestent d’une occupation humaine du territoire dès le Paléolithique. Le Néolithique est marqué par la présence d’un menhir, l’âge du fer par les stèles et les vestiges laissés par un important village gaulois, auquel succèdent des implantations romaines, notamment un camp à Menez-Roz-ar-C’hastel.
Démembrement des paroisses primitives de Plobannalec et de Plonivel, Pont-l’Abbé voit une première motte féodale être construite vers le IXe ou Xe s. à Keralio. Le premier pont est lui bâti au XIe s. par les seigneurs « du Pont » et les abbés de Saint-Tudy.
Demeuré longtemps modeste, le bourg ne prend de l’importance qu’à partir du XIVe s., grâce à l’impulsion du baron Hervé III du Pont, qui fonde le premier hôpital vers 1350. Son fils Hervé IV fonde le monastère des Carmes (1383) et fait construire le premier quai.
La puissante baronnie de Pont-l’Abbé joue un rôle important en Bretagne au Moyen Age et à l’époque moderne : liés aux familles de Léon, de Rostrenen et de Rohan, les barons du Pont se rallient au protestantisme au XVIe s. : la ville est privée de culte catholique de 1553 à 1572 et le baron Charles du Quélennec assassiné à Paris lors de la nuit de la Saint-Barthélemy (24 août 1572).
En 1675, la ville est fortement touchée par la révolte des Bonnets rouges, le château pillé et incendié. En représailles, le gouverneur de Chaulnes fait décapiter de nombreux clochers du Pays Bigouden, notamment celui de Lambour à Pont-l’Abbé.
Le XVIIIe s. et le XIXe s. permettent à la ville de devenir un important port d’exportation (grains, poisson, pomme de terre, bois) et d’importation (vin, sel, épices), favorisant ainsi son développement et son agrandissement, avant un certain déclin depuis le début du XXe s.
L’année 1791 voit la création de la commune et de la paroisse de Pont-l’Abbé, au détriment des villages voisins (Loctudy, Plobannalec, Plomeur, Combrit). Quelques années plus tard, Pont-l’Abbé devient également chef-lieu de canton.
Erigée à l’âge du fer, cette stèle cannelée se trouve dans l’enclos de l’ancienne église.
Les deux tours (dont l’une a été considérablement diminuée au XIXe s.) encadrant le bâtiment principal sont les éléments les plus importants conservés de la forteresse médiévale, construite par les barons du Pont au XIIIe s. à l’emplacement d’une ancienne motte féodale. Le grand donjon est supprimé au XVe s. par le baron Jean II du Pont et remplacé par un château à cour de plan carré.
Pillé et incendié le 24 juin 1675 lors de la révolte des Bonnets rouges, le château est reconstruit au début du XVIIIe s. par les seigneurs d’Ernothon, qui utilisent les pierres de l’ancien château de Coatmeur afin de bâtir un nouveau corps de logis entre les deux tours subsistantes.
Utilisé comme prison durant la Révolution française, le bâtiment est en partie démonté dans les années 1820 et ses matériaux réutilisés pour d’autres constructions. Acheté par la ville en 1836, le château abrite la gendarmerie, un musée et l’hôtel de ville, auquel on accède par un double escalier extérieur.
Pillé et incendié le 24 juin 1675 lors de la révolte des Bonnets rouges, le château est reconstruit au début du XVIIIe s. par les seigneurs d’Ernothon, qui utilisent les pierres de l’ancien château de Coatmeur afin de bâtir un nouveau corps de logis entre les deux tours subsistantes.
Utilisé comme prison durant la Révolution française, le bâtiment est en partie démonté dans les années 1820 et ses matériaux réutilisés pour d’autres constructions. Acheté par la ville en 1836, le château abrite la gendarmerie, un musée et l’hôtel de ville, auquel on accède par un double escalier extérieur.
Construite en 1882 grâce à un don de 80 000 francs, sa seule utilité était d'abriter les cours de catéchisme pour les enfants.
Haut de cinq mètres, il est élevé en 1735 par les Carmes sur la place qui porte aujourd’hui leur nom. Abattu pendant la Révolution, il est restauré une première fois en 1802, avec l’installation d’une croix en fer posé sur un globe. En 1963, le calvaire est déplacé à son emplacement actuel et la croix en fer est remplacée par une œuvre d’inspiration celtique, due à Pierre Toulhoat. La plaque de fondation de 1735 se trouve de nos jours au Musée bigouden.
Ce petit bâtiment a été construit au XIXe s. le long du quai Saint-Laurent pour le responsable du port. Le déclin économique de celui-ci à partir des années 1930 a conduit les autorités à le transformer en corps de garde des douaniers (1954).
Construit entre 1898 et 1899 à l’emplacement du marché au porc pour succéder halles du centre-ville bâties en 1840, le nouveau bâtiment fut l’objet d’un âpre conflit opposant les commerçants à la municipalité : le maire, le comte Raoul de Najac, perdit sa place et les halles furent ouvertes ou fermées au gré des élections suivantes.
Bâtie en 1652 cette demeure a servi de résidence citadine pour les seigneurs de Kergoz de Kernaflen. Elle a conservé ses fenêtres de style Renaissance.
Réalisée en 1929, cette œuvre du sculpteur François Bazin se voit décerner la médaille d’or du Salon des Artistes français. En 1931, elle est inaugurée à Pont-l’Abbé.
Le groupe représente cinq femmes d’âges différents qui attendent le retour des hommes, partis en mer. Sur les côtés du monument, des scènes de la mythologie celtique sont gravées sur des plaques de bronze, tandis que sous le groupe est inscrit « Aux Bigoudens, Terre de pardons et de légendes ».
Le groupe représente cinq femmes d’âges différents qui attendent le retour des hommes, partis en mer. Sur les côtés du monument, des scènes de la mythologie celtique sont gravées sur des plaques de bronze, tandis que sous le groupe est inscrit « Aux Bigoudens, Terre de pardons et de légendes ».