Quéven
Petite ville du sud-ouest du Morbihan, Quéven (8 798 habitants) est située sur le Scorff, à 6 kilomètres au nord-ouest du centre de Lorient.
Plusieurs mégalithes témoignent d’une occupation du territoire dès le Néolithique.
Démembrement de la paroisse primitive de Ploemeur, Quéven relevait au Moyen Age du diocèse de Vannes et de la grande seigneurie de Kemenet-Héboé, avant d’être rattachée aux possessions des Rohan-Guéméné (XIIIe s.)
D’abord située à Bihoué, le siège de la paroisse est transféré au bourg de Quéven en 1676.
En mars 1795, l’arbre de la Liberté est coupé par des chouans.
Le chemin de fer arrive à Quéven en 1863.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands établissent la base aérienne de Lann Bihoué. Située dans la poche allemande de Lorient, qui ne capitule que le 10 mai 1945, le village de Quéven est détruit à 85 %.
Plusieurs mégalithes témoignent d’une occupation du territoire dès le Néolithique.
Démembrement de la paroisse primitive de Ploemeur, Quéven relevait au Moyen Age du diocèse de Vannes et de la grande seigneurie de Kemenet-Héboé, avant d’être rattachée aux possessions des Rohan-Guéméné (XIIIe s.)
D’abord située à Bihoué, le siège de la paroisse est transféré au bourg de Quéven en 1676.
En mars 1795, l’arbre de la Liberté est coupé par des chouans.
Le chemin de fer arrive à Quéven en 1863.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands établissent la base aérienne de Lann Bihoué. Située dans la poche allemande de Lorient, qui ne capitule que le 10 mai 1945, le village de Quéven est détruit à 85 %.
L’édifice actuel a remplacé vers 1900 la précédente église construite en 1676.
Fondée probablement par les seigneurs de Kerousseau et les Rohan, elle est construite en 1578 dans un style mélangeant le gothique flamboyant et le Renaissance. Restaurée à plusieurs reprises entre le XVIIIe et le XXe s., elle était à l’origine dédiée à Notre-Dame-de-la-Rosée. Autrefois, les paysans venaient y prier pour obtenir les précipitations nécessaires aux récoltes. Le pardon s’y déroule le 1er dimanche de septembre.
L’édifice actuel a été construit de 1960 à 1962 pour remplacer une chapelle du XVIe s. (avec clocher de 1771), inscrite aux monuments historiques et détruite lors des bombardements d’août 1944. Quelques éléments du bâtiment précédent ont été conservés.
Erigé au XVIIIe s., il présentait à l’origine seize personnages géminés alignés sur deux travées. Aujourd’hui ne subsistent que saint Pierre, saint Paul, sainte Catherine et, de l’autre côté, deux évêques.
Erigée sur un socle plus ancien, la croix actuelle est réalisée au XXe s.
La fontaine, dite aussi de Notre-Dame de la Rosée, date du XXe s.