Quimper
Chef-lieu du Finistère baigné par l’Odet, Quimper (65 000 habitants) est situé dans le sud du département, à 73 kilomètres de Brest et à 214 km de Rennes.
Village gaulois, puis petite cité gallo-romaine, le site fut occupé lors de l’immigration bretonne des Ve et VIe s. et Quimper devint au haut Moyen-Age le siège du comté de Cornouaille et d’un diocèse, dont le premier évêque aurait été saint Corentin (lié à la légende de Gradlon et de la ville d’Ys).
Au Moyen Age, l’évêque avait l’autorité sur la ville fortifiée et le duc de Bretagne sur les faubourgs. La ville fut durement touchée par la guerre de Succession de Bretagne (XIVe s.), les épidémies (peste, 1349), puis les guerres de Religion (fin du XVIe s.). Les premières faïenceries virent le jour vers 1690 et Quimper annexa Locmaria sous la Révolution. L’arrivée du chemin de fer (1863) et le développement du port permit l’augmentation de l’activité économique de la cité. La fusion de quatre communes donna naissance au « Grand Quimper » en 1960.
Village gaulois, puis petite cité gallo-romaine, le site fut occupé lors de l’immigration bretonne des Ve et VIe s. et Quimper devint au haut Moyen-Age le siège du comté de Cornouaille et d’un diocèse, dont le premier évêque aurait été saint Corentin (lié à la légende de Gradlon et de la ville d’Ys).
Au Moyen Age, l’évêque avait l’autorité sur la ville fortifiée et le duc de Bretagne sur les faubourgs. La ville fut durement touchée par la guerre de Succession de Bretagne (XIVe s.), les épidémies (peste, 1349), puis les guerres de Religion (fin du XVIe s.). Les premières faïenceries virent le jour vers 1690 et Quimper annexa Locmaria sous la Révolution. L’arrivée du chemin de fer (1863) et le développement du port permit l’augmentation de l’activité économique de la cité. La fusion de quatre communes donna naissance au « Grand Quimper » en 1960.
De styles différents (grande, cannelée et en partie mutilée pour l’une, petite et ronde pour l’autre), ces deux stèles sont l’œuvre des Celtes de l’âge du fer.
Quimper a conservé quelques vestiges de remparts datant du XIIIe au XVe s. Devenues inutiles, ces murailles ont en grande partie été détruites dans la seconde moitié du XVIIIe s.
Unique tour de l’enceinte médiévale qui nous soit parvenue, la tour Névet date principalement des XIVe et XVe s. Au XIXe s., des fenêtres, une porte et une cheminée furent rajoutées au sommet de la tour.
Construite en 1507 par Daniel Gourcuff pour l’évêque Claude de Rohan, cette tour abritant un escalier hélicoïdal est la partie la plus ancienne de l’ancien palais épiscopal, bâti à partir de 1424. De style flamboyant, les fenêtres comportent des gables en accolades.
Le bâtiment actuel, de style néogothique, a remplacé au XIXe s. l’ancienne église paroissiale, bâtie au début du XVIe s. Située dans le faubourg occidentale de Quimper, la paroisse de Saint-Mathieu relevait autrefois directement du duc de Bretagne. Le clocher est élevé de 1845 à 1847 par Joseph Bigot et le reste de l’édifice (nef, transept, chœur, chevet) construit par son fils Gustave entre 1895 et 1897.
Haut de 5 mètres, il est érigé à l’occasion d’une mission en 1868.
Il a été construit au XVIIe s. Sa façade a été remaniée au siècle suivant (ajout du balcon).
Propriété d’un chanoine, elle est construite au XVIe s. en face de la cathédrale, remaniée au XVIIIe s. et diminuée lors de la réorganisation de la rue Elie-Fréron. Des lucarnes à mâchicoulis défendent les portes d’entrée, tandis qu’à l’arrière, sur la cour, une tour abrite un escalier d’intérieur.
Construite au XVIIe s. cette demeure à pans de bois est typique des maisons quimpéroises de l’époque.
Construit en 1826 près de la cathédrale selon les plans de l’architecte François Lemarié, le bâtiment a remplacé l’hôtel de Guernisac, qui abritait déjà les locaux de la municipalité quimpéroise depuis 1808. A l’origine, l’édifice accueillait d’autres services aujourd’hui éparpillés dans la ville (police, justice de paix, bibliothèque, etc.) et le hall d’entrée permettait d’accès à une cour, maintenant couverte.
L’édifice est bâti en 1706 pour accueillir les religieuses de la Congrégation des dames de la Retraite, fondée par Julien Maunoir. Installées à Quimper dès 1678, elles vivent en ces lieux de 1713 à 1791. Le bâtiment, qui accueillent les gendarmes à partir de 1807 est aménagée et agrandie par Joseph Bigot en 1852 (écuries) et 1859 (maison du commandant).
L’édifice fut construit en 1831, le long de l’Odet, sur les plans de l’architecte François Lemarié. La façade est constituée de deux colonnes d’ordre toscan.
Cet édifice fut édifié en 1904 par l’architecte Georges Lafont.
Installée place Saint-Corentin, sur le parvis de la cathédrale, cette statue est réalisée par un sculpteur de renommée nationale, Eugène-Louis Lequesne. Le monument est inauguré le 15 août 1868. C’est la seule statue de bronze de la ville à avoir survécu à la Seconde Guerre mondiale (les autres ayant été fondues).
Commandé par l’Etat au sculpteur François Bazin, ce monument fut offert à la ville de Quimper et inauguré en 1935 devant la préfecture (avant d’être déplacé ultérieurement près de la gare). Ces « Filles de la Mer » sont représentées par une femme de l’île de Sein et une autre d’Ouessant.
Quimper fut libérée le 8 août 1944.
Réalisé en 1909 dans le cimetière Saint-Marc, ce monument était à l’origine constitué de cette statue de bronze installée sous une arche et encadrée de murs en hémicycle. L’ensemble menaçant de s’effondrer, seul le fusilier marin fut transféré place de la Tour d’Auvergne en 1951.
Destinée à protéger l’angle de cette rue, cette Vierge date du XVIIIe s.