Quimperlé
Ville du sud-est du Finistère, Quimperlé (10 877 habitants) est située entre Quimper (à 45 km) et Lorient (à 20 km). Les rivières Ellé et Isole s’y rejoignent pour donner naissance à la Laïta, une ria soumise à la marée.
Quimperlé est divisée en une ville basse, l’ancien centre religieux (abbaye Sainte-Croix) et noble, et une ville haute, formée autrefois par les marchands et les artisans.
La présence de monuments mégalithiques atteste d’une occupation du territoire de Quimperlé. Entre le Ve et le VIe s., les premiers immigrés bretons y créèrent un embryon de cité à la confluence de l’Ellé et de l’Isole et saint Gutiern y établit un monastère, détruit sans doute par les Vikings (IXe s.). Mais ce ne fut véritablement qu’avec la fondation de l’abbaye bénédictine de Sainte-Croix (entre 1029 et 1051) que la cité se développa. Considérablement enrichie, la ville, fortifiée au XIIIe s. par le duc Jean Ier, fut occupée par les Anglais de 1347 à 1373. Les murailles furent rasées en 1680.
Important lieu de marché et de foire, Quimperlé vit l’installation d’un premier moulin à papier en 1785 ; d’importantes pêcheries de saumons y étaient également implantées.
Le premier maire (Germain Pégasse) fut installé en 1703. Jusqu’au Concordat de 1801, la paroisse de Quimperlé releva de l’ancien diocèse de Cornouaille.
Aux XIXe et XXe s., la ville connaît un développement économique important, autour de tanneries, de conserveries et de minoteries, mais surtout des papeteries de Mauduit, puis du principal site du groupe agroalimentaire Bigard.
De 1801 à 1926, Quimperlé fut le siège d’une sous-préfecture.
Quimperlé est divisée en une ville basse, l’ancien centre religieux (abbaye Sainte-Croix) et noble, et une ville haute, formée autrefois par les marchands et les artisans.
La présence de monuments mégalithiques atteste d’une occupation du territoire de Quimperlé. Entre le Ve et le VIe s., les premiers immigrés bretons y créèrent un embryon de cité à la confluence de l’Ellé et de l’Isole et saint Gutiern y établit un monastère, détruit sans doute par les Vikings (IXe s.). Mais ce ne fut véritablement qu’avec la fondation de l’abbaye bénédictine de Sainte-Croix (entre 1029 et 1051) que la cité se développa. Considérablement enrichie, la ville, fortifiée au XIIIe s. par le duc Jean Ier, fut occupée par les Anglais de 1347 à 1373. Les murailles furent rasées en 1680.
Important lieu de marché et de foire, Quimperlé vit l’installation d’un premier moulin à papier en 1785 ; d’importantes pêcheries de saumons y étaient également implantées.
Le premier maire (Germain Pégasse) fut installé en 1703. Jusqu’au Concordat de 1801, la paroisse de Quimperlé releva de l’ancien diocèse de Cornouaille.
Aux XIXe et XXe s., la ville connaît un développement économique important, autour de tanneries, de conserveries et de minoteries, mais surtout des papeteries de Mauduit, puis du principal site du groupe agroalimentaire Bigard.
De 1801 à 1926, Quimperlé fut le siège d’une sous-préfecture.
Situé dans le bois de Carnoët, ce type de stèle basse, très courant dans le Morbihan voisin, est réalisé par les peuplades celtiques de l’âge du fer. Marquant probablement l’emplacement d’une nécropole, elle a été déplacée à cet endroit à une époque inconnue. Une cupule est nettement visible à son sommet.
Construites en briques et en fer forgé de 1886 à 1887 sur décision du maire Alain Savary, elles ont été restaurées en 2002.
Construite au XVIe s., elle fut restaurée à la fin du XXe s. Malgré son nom, la bâtisse n’a jamais accueilli d’archers, mais des notaires au XVIIe s. et une école privée au début du XXe s.
Dit aussi pont fleuri ou pont de Penpontellé, il fut construit au XVe s. à l’emplacement d’un gué franchissant l’Ellé. Donnant accès à l’une des trois portes fortifiées de la ville close, il dut être restauré suite à la grande crue d’août 1746 : les quatre arches gothiques centrales furent remplacées par deux arches en anse de panier.
Edifié en 1683, le présidial comprenait deux parties : la halle - qui remplaçait l’ancienne cohue médiévale - aux rez-de-chaussée, et, à l’étage, l’auditoire de justice, qui communiquait avec la prison voisine. Ce double escalier à balustres et ce perron constituent les seuls vestiges de ce bâtiment détruit en 1854.