Rezé
Ville du centre de la Loire-Atlantique, Rezé (40 368 habitants) se trouve sur la rive gauche de la Loire, à sa confluence avec la Sèvre nantaise, dans le pays de Retz et la banlieue sud-ouest de Nantes.
La présence de mégalithes atteste d’une occupation humaine du territoire dès le néolithique de ce territoire.
La ville actuelle trouve son origine dans la fondation à la fin du Ier s. avant J.-C. sous le règne d’Auguste, de la cité gallo-romaine de Ratiatum. Son port permet. Ayant perdu de son importance entre la fin de l’Antiquité (IIIe s.) et le début du Moyen-Age en raison de l’ensablement de son port, la ville devient une nécropole aux portes de Nantes. D’abord rattaché au Poitou, le pays de Retz est annexé par le comté breton de Nantes sous le règne d’Erispoë (traité d’Angers de 851).
A la fin du Xe s., le comte Hoël de Nantes crée la vicomté de Rezé pour l’un de ses fils cadets. Situé dans une région frontalière stratégique, Rezé subit les aléas des différents conflits de l’époque médiévale (guerres civiles, guerre de 100 ans, guerres franco-bretonne, etc.). Le château médiéval est rasé au XIVe s.
Sous l’Ancien Régime, la proximité de Nantes favorise le développement de la ville et des activités commerciales de Rezé, et de nombreux armateurs et négociants nantais y font bâtir des résidences. En 1672, la vicomté de Rezé est érigée par le roi en comté pour le compte de la famille des Monti, d’origine florentine.
Sous la Révolution, la ville souffre de l’insurrection vendéenne et la commune est même considérée en état d’insurrection. De nombreux habitants sont tués et le faubourg de Pont-Rousseau est rasé.
Au XIXe s., l’industrialisation (fabriques d’engrais, savonneries, tanneries, construction navale, etc.) permet une renaissance ouvrière de Rezé, dont la population triple dans la deuxième moitié du XXe s. Dans la première moitié du XXe s., la municipalité de Nantes avait tenté en vain à plusieurs reprises d’annexer la commune de Rezé.
La ville est libérée de l’occupation allemande le 29 août 1944, deux semaines après Nantes.
La présence de mégalithes atteste d’une occupation humaine du territoire dès le néolithique de ce territoire.
La ville actuelle trouve son origine dans la fondation à la fin du Ier s. avant J.-C. sous le règne d’Auguste, de la cité gallo-romaine de Ratiatum. Son port permet. Ayant perdu de son importance entre la fin de l’Antiquité (IIIe s.) et le début du Moyen-Age en raison de l’ensablement de son port, la ville devient une nécropole aux portes de Nantes. D’abord rattaché au Poitou, le pays de Retz est annexé par le comté breton de Nantes sous le règne d’Erispoë (traité d’Angers de 851).
A la fin du Xe s., le comte Hoël de Nantes crée la vicomté de Rezé pour l’un de ses fils cadets. Situé dans une région frontalière stratégique, Rezé subit les aléas des différents conflits de l’époque médiévale (guerres civiles, guerre de 100 ans, guerres franco-bretonne, etc.). Le château médiéval est rasé au XIVe s.
Sous l’Ancien Régime, la proximité de Nantes favorise le développement de la ville et des activités commerciales de Rezé, et de nombreux armateurs et négociants nantais y font bâtir des résidences. En 1672, la vicomté de Rezé est érigée par le roi en comté pour le compte de la famille des Monti, d’origine florentine.
Sous la Révolution, la ville souffre de l’insurrection vendéenne et la commune est même considérée en état d’insurrection. De nombreux habitants sont tués et le faubourg de Pont-Rousseau est rasé.
Au XIXe s., l’industrialisation (fabriques d’engrais, savonneries, tanneries, construction navale, etc.) permet une renaissance ouvrière de Rezé, dont la population triple dans la deuxième moitié du XXe s. Dans la première moitié du XXe s., la municipalité de Nantes avait tenté en vain à plusieurs reprises d’annexer la commune de Rezé.
La ville est libérée de l’occupation allemande le 29 août 1944, deux semaines après Nantes.
Le port de Ratiatum a vu transiter pendant plus de deux siècles des quantités importantes de marchandises destinées aussi bien à la Gaule intérieure qu’à l’exportation vers les autres régions de l’Empire romain. Le site de Saint-Lupien a conservé les vestiges des quais, notamment dans les fondations de la chapelle Saint-Lupien.
Débarquées dans le port ou en attente de départ, les marchandises transitant par Ratiatum étaient stockées dans ces bâtiments du IIe s., des horrea. Les fouilles menées depuis les années 1980 ont permis de dégager ces fondations ainsi qu’une grande voie, large de sept mètres et bordée par un portique, menant au quartier commercial.
En 2014 a été inauguré le Chronographe présentant la synthèse des découvertes archéologiques.
En 2014 a été inauguré le Chronographe présentant la synthèse des découvertes archéologiques.