Rostrenen
Gros bourg du sud-ouest des Côtes-d’Armor, Rostrenen (3 307 habitants) est le centre du pays Fisel, situé à 55 kilomètres au sud-ouest de Saint-Brieuc.
Démembrement de la paroisse primitive de Pouguernével, Rostrenen naît au Xe ou au début du XIe s. à la suite de la construction d’un château en bois par la famille de Rostrenen. Celui-ci est rapidement remplacé par une puissante forteresse en pierre. Les seigneurs de Rostrenen obtiennent le titre de baron en 1493.
La chapelle Notre-Dame de Rostrenen devient le siège d’une paroisse en 1483.
La ville est durement touchée par les guerres de Religion de la fin du XVIe s. : pris et repris, le château est rasé sur ordre d’Henri IV (1601).
Sous l’Ancien Régime, Rostrenen dépendait religieusement du diocèse de Cornouaille et, civilement, de la vicomté de Poher, de la subdélégation de Corlaix et de la sénéchaussée de Carhaix.
La cité, promue chef-lieu de district en 1790, est prise par les chouans le 14 février 1800.
La commune s’agrandit en 1823 aux dépens de Kergrist-Moëlou (Kerbescont et Campostal) et en 1970 au détriment de Bonen (Locmaria-Gaudin), de Glomel (douze villages), de Plouguernével (Coadernault, Faouédic) et à nouveau de Kergrist-Moëlou (vingt villages).
Démembrement de la paroisse primitive de Pouguernével, Rostrenen naît au Xe ou au début du XIe s. à la suite de la construction d’un château en bois par la famille de Rostrenen. Celui-ci est rapidement remplacé par une puissante forteresse en pierre. Les seigneurs de Rostrenen obtiennent le titre de baron en 1493.
La chapelle Notre-Dame de Rostrenen devient le siège d’une paroisse en 1483.
La ville est durement touchée par les guerres de Religion de la fin du XVIe s. : pris et repris, le château est rasé sur ordre d’Henri IV (1601).
Sous l’Ancien Régime, Rostrenen dépendait religieusement du diocèse de Cornouaille et, civilement, de la vicomté de Poher, de la subdélégation de Corlaix et de la sénéchaussée de Carhaix.
La cité, promue chef-lieu de district en 1790, est prise par les chouans le 14 février 1800.
La commune s’agrandit en 1823 aux dépens de Kergrist-Moëlou (Kerbescont et Campostal) et en 1970 au détriment de Bonen (Locmaria-Gaudin), de Glomel (douze villages), de Plouguernével (Coadernault, Faouédic) et à nouveau de Kergrist-Moëlou (vingt villages).
Située au village de Locmaria-Gaudin, à l’origine sur le territoire de la paroisse de Plouguernével, cette chapelle est construite entre le début du XVe s. (nef et chœur) et le XVIe s. (chapelle sud), sans doute par les seigneurs de Quenec’h Quilly (en Keringant). Elle a probablement remplacé un édifice plus ancien (Xe ou XIe s.). Erigée en trève de Bonen en 1842, la chapelle est annexée à Rostrenen depuis 1962.
Elle est élevée au XXe s. Sur les côtés de cette croix sont gravées les phrases « Tu as connu la mort » et « Tu es ressuscité ».
Cette fontaine de dévotion nymphée de style Renaissance a été construite au XVIe s. à l’emplacement du lieu où, selon la légende, un buste en bois de la Vierge fut découvert par hasard en 1300 dans un buisson d’aubépines par un enfant aveugle qui recouvra la vue. Déposée dans une chapelle, la statuette disparaissait chaque nuit pour retourner dans son sourcier, alors on décida d’y construire un sanctuaire. La source qui aurait jailli sur le site devint rapidement le lieu de nombreuses guérisons et les miracles s’y succédèrent, attirant les pèlerins de toute la Bretagne (notamment pour demander de guérir les crises d’épilepsie).
En 1695-1696, le doyen de la collégiale, Loyer, fit construire une galerie circulaire autour de la fontaine. Celle-ci est aujourd’hui enterrée. Deux escaliers de six marches permettent d’accéder au bassin. Des échaliers interdisent le passage aux animaux.
A l’origine, le pardon se déroulait en décembre, mois de la découverte de la statue, au même moment que la foire du Bod (« foire du Buisson »), mais pour des raisons de commodité, celui-ci est finalement transféré à la mi-août.
En 1695-1696, le doyen de la collégiale, Loyer, fit construire une galerie circulaire autour de la fontaine. Celle-ci est aujourd’hui enterrée. Deux escaliers de six marches permettent d’accéder au bassin. Des échaliers interdisent le passage aux animaux.
A l’origine, le pardon se déroulait en décembre, mois de la découverte de la statue, au même moment que la foire du Bod (« foire du Buisson »), mais pour des raisons de commodité, celui-ci est finalement transféré à la mi-août.