Saint-Agathon
Petite commune de l’ouest des Côtes-d’Armor, Saint-Agathon (2 110 habitants) est située à trois kilomètres à l’est de Guingamp.
La présence de stèles gauloises atteste une occupation humaine à l’âge du fer.
Démembrement de la paroisse primitive de Ploumagoar, Saint-Agathon tient son nom d’un ermite qui aurait vécu au XIe s. dans la forêt du Malaunay. Le village est mentionné pour la première fois sous le nom de Saint-Neganton vers 1330), puis sous celui de Saint-Guéganton (1447). Les moines de Sainte-Croix de Guingamp y possédaient un prieuré jusqu’à la Révolution.
Les bois du Malaunay avaient autrefois la réputation d’être un repaire de bandits.
Sous l’Ancien Régime, le village dépendait de la subdélégation de Guingamp, mais ressortissait au siège royal de Guingamp.
Commune dès 1790, Saint-Agathon ne devient une paroisse indépendante qu’en 1802.
C’est sur le territoire de Saint-Agathon que sont établis les deux hippodromes de Guingamp (Coat-ar-Land en 1842 et Bel-Orme en 1910).
Durant la Seconde Guerre mondiale, la forêt de Malaunay sert de repaire aux résistants.
La présence de stèles gauloises atteste une occupation humaine à l’âge du fer.
Démembrement de la paroisse primitive de Ploumagoar, Saint-Agathon tient son nom d’un ermite qui aurait vécu au XIe s. dans la forêt du Malaunay. Le village est mentionné pour la première fois sous le nom de Saint-Neganton vers 1330), puis sous celui de Saint-Guéganton (1447). Les moines de Sainte-Croix de Guingamp y possédaient un prieuré jusqu’à la Révolution.
Les bois du Malaunay avaient autrefois la réputation d’être un repaire de bandits.
Sous l’Ancien Régime, le village dépendait de la subdélégation de Guingamp, mais ressortissait au siège royal de Guingamp.
Commune dès 1790, Saint-Agathon ne devient une paroisse indépendante qu’en 1802.
C’est sur le territoire de Saint-Agathon que sont établis les deux hippodromes de Guingamp (Coat-ar-Land en 1842 et Bel-Orme en 1910).
Durant la Seconde Guerre mondiale, la forêt de Malaunay sert de repaire aux résistants.
Ces cinq stèles funéraires, hautes de 90 à 150 cm, sont l’œuvre des Celtes de l’âge du fer (entre 600 et 300 avant J.-C.). Eparpillées alentour, elles ont été regroupées en cet endroit en 1957.
La dernière stèle, d’un diamètre de 90 cm, porte la trace de deux christianisations, attribuées par la légende à saint Agathon. On estime que l’une des croix pourrait avoir été réalisée par les hommes du VIIe s.
La dernière stèle, d’un diamètre de 90 cm, porte la trace de deux christianisations, attribuées par la légende à saint Agathon. On estime que l’une des croix pourrait avoir été réalisée par les hommes du VIIe s.