Saint-Aubin-du-Cormier
Petite commune du nord-est de l'Ille-et-Vilaine, Saint-Aubin-du-Cormier (3 570 habitants) est située à 28 kilomètres au nord-est de Rennes.
Le premier château est construit en 1223 par Pierre Ier de Dreux. Il fonde également la ville (1225) et son marché (1237). Afin d'attirer des habitants, le duc accorde divers privilèges et exemptions de taxe à la nouvelle cité. La ville est dotée de remparts au XIVe s. Du fait de son emplacement stratégique, la forteresse est assiégée et prise à de multiples reprises (1231, 1234, 1342, 1381, 1487). La châtellenie de Saint-Aubin, établie en 1225, possédait un droit de haute-justice.
La défaite de Saint-Aubin-du-Cormier (28 juillet 1488) marque la fin quasi-effective de l'indépendance bretonne devant la France et la destruction du château, symbole de la puissance ducale.
Sous l'Ancien Régime, Saint-Aubin est le chef-lieu d'une sénéchaussée et d'une subdélégation rassemblant une vingtaine de paroisse. Ses foires et marchés, à l'intersection de routes importantes (Rennes-Fougères et Saint-Malo-Vitré) attirent un grand nombre de personnes. La paroisse relevait à cette époque de l'ancien diocèse de Rennes.
Ville « bleue » durant la Révolution française, elle est rebaptisée « Montagne-la-Forêt ». Début juin 1796, les chouans remportent une victoire sur les républicains près de Saint-Aubin.
L'économie de Saint-Aubin stagne au XIXe s., période durant laquelle les vestiges de la cité médiévale sont détruits. La ville profite cependant à partir de 1860 de l'installation de l'armée à la lande d'Ouée.
Le premier château est construit en 1223 par Pierre Ier de Dreux. Il fonde également la ville (1225) et son marché (1237). Afin d'attirer des habitants, le duc accorde divers privilèges et exemptions de taxe à la nouvelle cité. La ville est dotée de remparts au XIVe s. Du fait de son emplacement stratégique, la forteresse est assiégée et prise à de multiples reprises (1231, 1234, 1342, 1381, 1487). La châtellenie de Saint-Aubin, établie en 1225, possédait un droit de haute-justice.
La défaite de Saint-Aubin-du-Cormier (28 juillet 1488) marque la fin quasi-effective de l'indépendance bretonne devant la France et la destruction du château, symbole de la puissance ducale.
Sous l'Ancien Régime, Saint-Aubin est le chef-lieu d'une sénéchaussée et d'une subdélégation rassemblant une vingtaine de paroisse. Ses foires et marchés, à l'intersection de routes importantes (Rennes-Fougères et Saint-Malo-Vitré) attirent un grand nombre de personnes. La paroisse relevait à cette époque de l'ancien diocèse de Rennes.
Ville « bleue » durant la Révolution française, elle est rebaptisée « Montagne-la-Forêt ». Début juin 1796, les chouans remportent une victoire sur les républicains près de Saint-Aubin.
L'économie de Saint-Aubin stagne au XIXe s., période durant laquelle les vestiges de la cité médiévale sont détruits. La ville profite cependant à partir de 1860 de l'installation de l'armée à la lande d'Ouée.
Construit en 1225 à l'emplacement d'une vieille chapelle, le château formait un quadrilatère de 90 mètres sur 30. Comprenant à l'origine un donjon et dix tours semi-circulaires, il est modifié et agrandi par Jean V entre 1435 et 1437, puis renforcé en 1449 et 1464. Pierre de Landais y fait bâtir un manoir vers 1480.
La forteresse est démolie sur ordre du roi Charles VIII après la bataille de 1488.
La forteresse est démolie sur ordre du roi Charles VIII après la bataille de 1488.