Saint-Brévin-les-Pins
Ville de l’ouest de la Loire-Atlantique, Saint-Brevin-les-Pins (12 055 habitants) est située une station balnéaire du pays de Retz, située sur l’Atlantique et la rive méridionale de l’estuaire de la Loire, à 12 kilomètres au sud-est de Saint-Nazaire (par le pont de Saint-Nazaire) et à 55 km à l’ouest de Nantes.
Mentionnée pour la première fois en 1104 comme village de pêcheurs relevant de la seigneurie de La Guerche, Saint-Brévin fut érigée en marquisat en 1687. En 1598, un énorme ouragan aurait détruit plusieurs villages de la côte.
Du XVIIe au XVIIIe s., la pointe de Mindin fut fortifiée afin de prévenir toute descente anglaise.
Au milieu du XIXe s., une forêt de pins fut plantée pour protéger les dunes, menacées par la mer et « Saint-Brévin » devint « Saint-Brévin-les-Pins » en 1899. C’est également à la fin du XIXe s. que commença à se développer le tourisme : établissement à partir de 1882 de « Saint-Brévin-l’Océan », avec son casino. Le chemin de fer atteignit la commune en 1906.
Durant la Seconde Guerre mondiale, l’occupant allemand construisit à Saint-Brévin de nombreux blockhaus (mur de l’Atlantique).
Située dans la poche de Saint-Nazaire à partir d’août 1944, la commune de Saint-Molf ne fut libérée que le 11 mai 1945.
En 1951, Saint-Brévin-les-Pins perdit son accent et devint Saint-Brevin-les-Pins.
Mentionnée pour la première fois en 1104 comme village de pêcheurs relevant de la seigneurie de La Guerche, Saint-Brévin fut érigée en marquisat en 1687. En 1598, un énorme ouragan aurait détruit plusieurs villages de la côte.
Du XVIIe au XVIIIe s., la pointe de Mindin fut fortifiée afin de prévenir toute descente anglaise.
Au milieu du XIXe s., une forêt de pins fut plantée pour protéger les dunes, menacées par la mer et « Saint-Brévin » devint « Saint-Brévin-les-Pins » en 1899. C’est également à la fin du XIXe s. que commença à se développer le tourisme : établissement à partir de 1882 de « Saint-Brévin-l’Océan », avec son casino. Le chemin de fer atteignit la commune en 1906.
Durant la Seconde Guerre mondiale, l’occupant allemand construisit à Saint-Brévin de nombreux blockhaus (mur de l’Atlantique).
Située dans la poche de Saint-Nazaire à partir d’août 1944, la commune de Saint-Molf ne fut libérée que le 11 mai 1945.
En 1951, Saint-Brévin-les-Pins perdit son accent et devint Saint-Brevin-les-Pins.
Site stratégique commandant l’entrée de l’estuaire de la Loire, le Mindin est fortifié par Vauban en 1696. Un premier fort est construit à cet emplacement par l’ingénieur-architecte Turrot en 1754, conjointement avec le fort de Villès-Martin à Saint-Nazaire, de façon à permettre un feu croisé des batteries. Un nouvel ouvrage fortifié est bâti en 1860-1861.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands y établissent une importante batterie antiaérienne et le site est gravement endommagé lors des combats de la Libération.
Acquis par la commune dans les années 1970, le fort de Mindin est restauré en 1979. Un musée de la Marine y ouvre ses portes en 1983.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands y établissent une importante batterie antiaérienne et le site est gravement endommagé lors des combats de la Libération.
Acquis par la commune dans les années 1970, le fort de Mindin est restauré en 1979. Un musée de la Marine y ouvre ses portes en 1983.
Malgré son nom, ce grand pont à haubans (72) relie en fait les villes de Montoir-de-Bretagne et de Saint-Brevin-les-Pins. Mis en service le 18 octobre 1975 après trois ans de construction, il enjambe l’estuaire de la Loire sur 3 356 mètres, ce qui en fait le plus plus pont de France. Lors de son inauguration, il détenait le record du monde de portée pour un pont métallique haubané (ouvrage métallique de 720 m avec une travée centrale de 404 m).
D’abord payante, la traversée du pont est gratuite depuis la suppression du péage le 1er octobre 1994. A partir de 1995, la gestion et l’entretien en est assurée par le Conseil général de la Loire-Atlantique.
D’abord payante, la traversée du pont est gratuite depuis la suppression du péage le 1er octobre 1994. A partir de 1995, la gestion et l’entretien en est assurée par le Conseil général de la Loire-Atlantique.
Ces éléments du Mur de l’Atlantique sont construits par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale afin de protéger la rive sud de l’estuaire de la Loire.