Saint-Denoual
Toute petite commune du nord-est des Côtes-d’Armor, Saint-Denoual (388 habitants) est située à 30 kilomètres à l’est de Saint-Brieuc.
Démembrement de la paroisse de Hénan, la paroisse de Saint-Denoual est mentionnée au XIIIe s. Sous l’Ancien Régime, elle dépen du diocèse de Saint-Brieuc et du ressort de Jugon.
La seigneurie locale, devenue vicomté, passa au XVIe s. des mains de la famille Saint-Denoual à celles de la famille de La Moussaye.
Démembrement de la paroisse de Hénan, la paroisse de Saint-Denoual est mentionnée au XIIIe s. Sous l’Ancien Régime, elle dépen du diocèse de Saint-Brieuc et du ressort de Jugon.
La seigneurie locale, devenue vicomté, passa au XVIe s. des mains de la famille Saint-Denoual à celles de la famille de La Moussaye.
Construit au XVIe s., il est la propriété de la famille La Motte de La Guyomarais au XVIIIe s. Celle-ci donne asile en janvier 1793 au marquis de La Rouërie, conspirateur royaliste, qui y meurt le 30 janvier. Les révolutionnaires y arrêtent peu après les membres de la famille et des partisans de « la conjuration bretonne » : treize d’entre eux sont guillotinés dans l’année à Paris.
Précurseur de la chouannerie, le marquis Armand Tuffin de La Rouërie, créateur de l’Association bretonne, contre-révolutionnaire, mourut au château de La Guyomarais le 30 janvier 1793, après avoir appris l’exécution du roi Louis XVI.
Sur sa tombe, installée dans le parc du château, fut apposée une plaque mentionnant : « le mal qui l’emporta fut sa fidélité ».
Sur sa tombe, installée dans le parc du château, fut apposée une plaque mentionnant : « le mal qui l’emporta fut sa fidélité ».
Située devant l’entrée du château de La Guyomarais, cette stèle a été élevée au XXe s. par l’ambassade des Etats-Unis en France. Elle commémore non pas le royaliste, mais le général qui participa à la guerre d’Indépendance américaine auprès des Insurgents. Le texte inscrit sur la plaque est rédigé en français, en anglais et en breton.