Saint-Derrien
Petite commune du Nord-Finistère, Saint-Derrien (682 habitants) est située dans le Léon, entre Landivisiau et Lesneven, à 37 kilomètres à l'est de Brest.
Selon la tradition, le territoire de la commune, traversé par la voie romaine Carhaix-Aber-Wrac’h, aurait été évangélisé au Ve ou VIe s. par Derrien et son compagnon Néventer. D’abord simple chapelle seigneuriale, Saint-Derrien devint par la suite une succursale de Plounéventer, relevant du diocèse de Léon. Elle s’en détache comme paroisse en 1845 et comme commune en 1884.
Du XVe au XVIIe s., elle s’enrichit comme les autres communes du pays des Enclos grâce à l’artisanat et au commerce de la toile de lin. Le pouvoir local était d’ailleurs aux mains des riches marchands de toile, les juloded.
Activité traditionnelle de la commune, l’élevage chevalin fut substitué par celui du porc à partir du milieu du XXe s.
Selon la tradition, le territoire de la commune, traversé par la voie romaine Carhaix-Aber-Wrac’h, aurait été évangélisé au Ve ou VIe s. par Derrien et son compagnon Néventer. D’abord simple chapelle seigneuriale, Saint-Derrien devint par la suite une succursale de Plounéventer, relevant du diocèse de Léon. Elle s’en détache comme paroisse en 1845 et comme commune en 1884.
Du XVe au XVIIe s., elle s’enrichit comme les autres communes du pays des Enclos grâce à l’artisanat et au commerce de la toile de lin. Le pouvoir local était d’ailleurs aux mains des riches marchands de toile, les juloded.
Activité traditionnelle de la commune, l’élevage chevalin fut substitué par celui du porc à partir du milieu du XXe s.
Il s’agit probablement à l’origine de la chapelle dépendant du manoir de Keraudy. Construit au XVIe s., l’édifice n’a conservé de cette époque que le clocher-mur. Le reste date de la reconstruction effectuée en 1853.
Haute d’un mètre, cette croix pattée et chanfreinée date du haut Moyen Age. Dans l’Antiquité, elle bordait la voie Carhaix-Aber-Wrac’h.
Croix monolithe à pans du Moyen Age, elle mesure 80 cm du haut. Le toponyme (« champ du pilat ») renvoie à l’avant-Révolution, époque à laquelle la culture du pilat, sorte d’avoine à gruau, disparut de la région.
Haut de 3 mètres, il est dressé en 1557 et restauré en 1891 (probablement par Yan Larc’hantec).
Le croisillon présente le dragon lié à la légende du saint local. Au-dessus, encadré par les statues de la Vierge et de saint Jean, saint Derrien est représenté en cavalier. Une Piétà figure au revers.
Le croisillon présente le dragon lié à la légende du saint local. Au-dessus, encadré par les statues de la Vierge et de saint Jean, saint Derrien est représenté en cavalier. Une Piétà figure au revers.
Les habitants venaient y prier le saint de guérir de guérir les coliques de leurs enfants. La statue, de facture moderne, a été réalisée par Pierre Cadiou.
Situés au village de Quinquis Braz, ces six pierres datent du XVIIe s. S’échelonnant entre 1 et 50 livres, elles servaient de contrepoids de balance à l’usage des marchands de fil.