Saint-Jouan-de-l'Isle
Petite commune du sud-est des Côtes-d'Armor, frontalière de l'Ille-et-Vilaine, Saint-Jouan-de-l'Isle (477 habitants), est située entre Saint-Brieuc (à 56 kilomètres) et Rennes (à 44 km).
Démembrement de la paroisse primitive d'Yvignac, Saint-Jouan dépend de la seigneurie de Montfort au XIIIe s. La présence de propriétés templières et hospitalières est attestée à l'époque médiévale par les noms de certains lieux-dits.
La paroisse relève jusqu'à la Révolution française du diocèse de Saint-Malo. La succursale de La Chapelle-Blanche, créée en 1577, devient une paroisse indépendante de Saint-Jouan en 1822.
Au XVIIe s., plusieurs épidémies frappent durement le village (54 morts de dysenterie en 1625 ; peste en 1638).
Un combat opposa une colonne royaliste à des troupes impériales au Pont-de-l'Isle le 13 juillet 1815.
Une mine de fer y est exploitée au XVIIe s. tandis qu'au XIXe s. une grande partie des ressources des habitants provient de la production de cidre.
De la Révolution à 1881, la commune fut chef-lieu de canton.
Démembrement de la paroisse primitive d'Yvignac, Saint-Jouan dépend de la seigneurie de Montfort au XIIIe s. La présence de propriétés templières et hospitalières est attestée à l'époque médiévale par les noms de certains lieux-dits.
La paroisse relève jusqu'à la Révolution française du diocèse de Saint-Malo. La succursale de La Chapelle-Blanche, créée en 1577, devient une paroisse indépendante de Saint-Jouan en 1822.
Au XVIIe s., plusieurs épidémies frappent durement le village (54 morts de dysenterie en 1625 ; peste en 1638).
Un combat opposa une colonne royaliste à des troupes impériales au Pont-de-l'Isle le 13 juillet 1815.
Une mine de fer y est exploitée au XVIIe s. tandis qu'au XIXe s. une grande partie des ressources des habitants provient de la production de cidre.
De la Révolution à 1881, la commune fut chef-lieu de canton.
La première église, bâtie au XIIIe s., est remplacée en 1626 par un nouvel édifice. Comprenant un clocher plus élevé, le bâtiment actuel date de la fin du XIXe s. et du début du XXe s. Le cimetière est déplacé à la même époque.
Tombant en ruines, la vieille halle en bois est détruite en 1771 et remplacée en 1773 par ce bâtiment en pierre.