Saint-Malo
Belle et fière, la seconde ville d'Ille-et-Vilaine (50 000 habitants) se trouve à 69 kilomètres au nord de Rennes.
Port important et station balnéaire réputée de la Manche, Saint-Malo attire des dizaines de milliers de touristes tous les ans et permet des liaisons maritimes vers les îles Anglo-Normandes ou l'Angleterre (Portsmouth).
Occupée dès l'Antiquité, les Romains y édifièrent une ville fortifiée (en Saint-Servan) et les Bretons y émigrèrent dès les Ve et VIe s. (le Gallois saint Maclou, d'où Malo).
Située A la frontière du duché de Bretagne et du royaume de France, la ville eut à souffrir des nombreux conflits les opposant, ce qui donna à ses habitants un certain caractère indépendant (« Ni Français, ni Breton, Malouin suis, Malouin je reste. »).
La découverte du Nouveau-Monde (XVIe s.) et les échanges commerciaux avec les Indes apportèrent gloire et richesse à Saint-Malo. Aux grands armateurs se mêlèrent explorateurs (Jacques Cartier) et corsaires (Surcouf et Duguay-Trouin notamment).
Un certain déclin commence au XIXe s., même si la pêche à la morue vers Terre-Neuve, puis surtout le tourisme à la fin du siècle, permettent à la ville de surnager.
Saint-Malo eut beaucoup à souffrir de la Seconde Guerre mondiale (détruite à 80 %), mais, grâce aux reconstructions et aux restaurations, elle a su conserver néanmoins un riche patrimoine...
Port important et station balnéaire réputée de la Manche, Saint-Malo attire des dizaines de milliers de touristes tous les ans et permet des liaisons maritimes vers les îles Anglo-Normandes ou l'Angleterre (Portsmouth).
Occupée dès l'Antiquité, les Romains y édifièrent une ville fortifiée (en Saint-Servan) et les Bretons y émigrèrent dès les Ve et VIe s. (le Gallois saint Maclou, d'où Malo).
Située A la frontière du duché de Bretagne et du royaume de France, la ville eut à souffrir des nombreux conflits les opposant, ce qui donna à ses habitants un certain caractère indépendant (« Ni Français, ni Breton, Malouin suis, Malouin je reste. »).
La découverte du Nouveau-Monde (XVIe s.) et les échanges commerciaux avec les Indes apportèrent gloire et richesse à Saint-Malo. Aux grands armateurs se mêlèrent explorateurs (Jacques Cartier) et corsaires (Surcouf et Duguay-Trouin notamment).
Un certain déclin commence au XIXe s., même si la pêche à la morue vers Terre-Neuve, puis surtout le tourisme à la fin du siècle, permettent à la ville de surnager.
Saint-Malo eut beaucoup à souffrir de la Seconde Guerre mondiale (détruite à 80 %), mais, grâce aux reconstructions et aux restaurations, elle a su conserver néanmoins un riche patrimoine...
Voici l'unique vestige des remparts qui cernaient l'ancienne ville romaine d'Alet.
Située à l'emplacement d'origine de la ville de Saint-Malo, la dernière cathédrale d'Alet fut construite après les invasions vikings (Xe-XIIIe s.) sur le site d'un plus ancien édifice religieux et d'un ancien bâtiment administratif gallo-romain.
Elle fut construite en Saint-Servan entre 1715 et 1743. La tour et la façade à portique ont été rajoutées entre 1833 et 1840.
Edifiée à Saint-Servan, sur la rive droite de l'estuaire de la Rance, par le duc Jean IV pour contrôler la ville insoumise de Saint-Malo, la tour Solidor (1369-1382) est un ensemble fortifié comprenant trois tours accolées, ornées de mâchicoulis.
Transformée par la suite en prison, la tour fut restaurée en 1884, date à laquelle la toiture fut rajoutée.
Eelle abrite aujourd'hui le musée des Cap-Horniers.
Transformée par la suite en prison, la tour fut restaurée en 1884, date à laquelle la toiture fut rajoutée.
Eelle abrite aujourd'hui le musée des Cap-Horniers.
Construite dans l’enceinte de la Ville Close, la porte Saint-Vincent a remplacé au début du XVIIIe s. l’ancienne poterne de la Croix du Fief, dite aussi de la Blâterie. L’arcade nord a d’abord été édifiée en 1709 par l’ingénieur Simon Gareangeau pour remplacer la porte Saint-Thomas comme principale entrée de la ville. L’arcade sud a été ajoutée en 1890. A la même époque sont placées les armoiries sculptées de la ville de Saint-Malo et de la Bretagne.
Le pont-levis est supprimé en 1754 et les douves comblées de 1869 à 1871
Sur la gauche de la porte, un escalier donne directement accès aux remparts.
Le pont-levis est supprimé en 1754 et les douves comblées de 1869 à 1871
Sur la gauche de la porte, un escalier donne directement accès aux remparts.
Construite en 1822, la première halle était appelée « halle à viande », mais elle abritait aussi les marchés au beurre et à la volaille. Des spectacles étaient parfois organisés dans son grenier. Elle est agrandie en 1892 par l’architecte Bénard, qui bâtit l’édifice actuel à structure métallique. Les arcades latérales en granit rappellent le bâtiment de 1822.
La halle au blé est l’un des rares édifices du XIXe s. de la ville intra-muros à avoir survécu aux destructions de 1944.
La halle au blé est l’un des rares édifices du XIXe s. de la ville intra-muros à avoir survécu aux destructions de 1944.
Situé à l’intérieur des terres du quartier de Saint-Servan, ce phare de 36,60 mètres de haut a une portée de 25 milles nautiques. Aligné sur le phare des Bas-Blasons, il facilite l’entrée au port de Saint-Malo par le chenal intérieur de la Petite Porte.
Le premier phare de la Balue, construit entre 1867 et 1867, fut électrifié en 1926 et détruit par les Allemands en 1944. Le phare actuel, reconstruit à l’identique, date de 1948. Il est automatisé en 1975.
Le premier phare de la Balue, construit entre 1867 et 1867, fut électrifié en 1926 et détruit par les Allemands en 1944. Le phare actuel, reconstruit à l’identique, date de 1948. Il est automatisé en 1975.
Aménagée par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale, la pointe de Saint-Servan fut violemment bombardée au cours des combats de libération de la poche de Saint-Malo d'août 1944.
Les tourelles qui encerclent la pointe gardent encore les traces de cette période.
Les tourelles qui encerclent la pointe gardent encore les traces de cette période.
Les premiers brise-lames sont plantés à Saint-Malo à la fin du XVIIe s. pour protéger la côte et les fortifications, en cassant les vagues Hauts de seulement un mètre, 300 premiers pieux datent de 1698. Surnommés « pilotins », ils ont été évoqués par Chateaubriand dans ses Mémoires d’outre-tombe.
En 1825, ils furent remplacés par l’ingénieur Robinot, qui conçut un projet hautement plus ambitieux : 2 600 fûts de chêne longs de 7 mètres, plus 3 m enfoncés dans le sable, furent installés sur la plage du Sillon, dressés sur deux ou trois rangs.
A partir de l’été 2021, il est prévu d’en remplacer 500.
En 1825, ils furent remplacés par l’ingénieur Robinot, qui conçut un projet hautement plus ambitieux : 2 600 fûts de chêne longs de 7 mètres, plus 3 m enfoncés dans le sable, furent installés sur la plage du Sillon, dressés sur deux ou trois rangs.
A partir de l’été 2021, il est prévu d’en remplacer 500.