Saint-Michel-en-Grève
Petite commune du nord-ouest des Côtes-d’Armor, Saint-Michel-en-Grève (473 habitants) est située dans le Trégor, entre Morlaix (à 27 kilomètres) et Lannion (à 10 km).
La commune est une petite station balnéaire baignée par la Manche, dans la partie orientale de la Lieue de Grève.
Selon diverses sources, la grande plage aurait été autrefois, à l’instar de la baie du Mont-Saint-Michel, une vaste forêt, détruite au haut Moyen Age par l’envahissement de la mer. D’après une légende, une cité du nom de Lexobie y aurait été également engloutie par les flots.
Occupé à l’époque romaine, Saint-Michel est issu du démembrement de la paroisse primitive de Plouzélambre, puis de celle de Trédrez (1826). Le village actuel trouverait son origine dans la fondation, à l’époque médiévale, d’un établissement monastique puis d’un prieuré-cure fondé par les moines de l’abbaye du Mont-Saint-Michel.
D’importantes foires y furent organisées à partir du XIIe s.
Jusqu’au Concordat de 1801, Saint-Michel releva de l’ancien diocèse de Tréguier ; elle dépendait également de la subdélégation et du ressort de Lannion.
De 1790 à 1801, le village fut chef-lieu de canton.
La mise en service du chemin de fer reliant Morlaix à Lannion (1916-1937) favorisa le développement du tourisme à Saint-Michel, qui compta jusqu’à cinq hôtels.
Le 11 août 1944, les troupes américaines du général Patton lancèrent l’opération « Author I/II » visant à faire débarquer troupes et matériels sur la Lieue de grève.
La commune de Saint-Michel-en-Grève connut une notoriété involontaire le 28 juillet 2009 lorsqu’un cheval enlisé mourut après avoir respiré des gaz toxiques issus de la décomposition des algues vertes, qui envahissent la Lieue de Grève depuis des années ; le cavalier fut secouru de justesse.
La commune est une petite station balnéaire baignée par la Manche, dans la partie orientale de la Lieue de Grève.
Selon diverses sources, la grande plage aurait été autrefois, à l’instar de la baie du Mont-Saint-Michel, une vaste forêt, détruite au haut Moyen Age par l’envahissement de la mer. D’après une légende, une cité du nom de Lexobie y aurait été également engloutie par les flots.
Occupé à l’époque romaine, Saint-Michel est issu du démembrement de la paroisse primitive de Plouzélambre, puis de celle de Trédrez (1826). Le village actuel trouverait son origine dans la fondation, à l’époque médiévale, d’un établissement monastique puis d’un prieuré-cure fondé par les moines de l’abbaye du Mont-Saint-Michel.
D’importantes foires y furent organisées à partir du XIIe s.
Jusqu’au Concordat de 1801, Saint-Michel releva de l’ancien diocèse de Tréguier ; elle dépendait également de la subdélégation et du ressort de Lannion.
De 1790 à 1801, le village fut chef-lieu de canton.
La mise en service du chemin de fer reliant Morlaix à Lannion (1916-1937) favorisa le développement du tourisme à Saint-Michel, qui compta jusqu’à cinq hôtels.
Le 11 août 1944, les troupes américaines du général Patton lancèrent l’opération « Author I/II » visant à faire débarquer troupes et matériels sur la Lieue de grève.
La commune de Saint-Michel-en-Grève connut une notoriété involontaire le 28 juillet 2009 lorsqu’un cheval enlisé mourut après avoir respiré des gaz toxiques issus de la décomposition des algues vertes, qui envahissent la Lieue de Grève depuis des années ; le cavalier fut secouru de justesse.
Construite sur des vestiges gallo-romains, la première église fut remplacée à la fin du XVe s. ou au début du XVIe s. par le bâtiment actuel - en conservant cependant les piliers romans de l’édifice antérieur. Endommagée à de nombreuses reprises par les éléments naturels, l’église fut remaniée au XVIIe s., puis restaurée en 1778, en 1816, en 1835, en 1869 et en 1920-1921.
Elle est entourée par l’un des rares cimetières marins d’Europe. Le pardon s’y déroule le 1er dimanche de septembre.
Elle est entourée par l’un des rares cimetières marins d’Europe. Le pardon s’y déroule le 1er dimanche de septembre.
Reconstruite en 1767 à l’emplacement d’une chapelle du XIIe s., elle dépend de la seigneurie de Kerhuel jusqu’à la Révolution. A l’état de ruines à la fin du XIXe s., elle est restaurée au siècle suivant.
Elevée au XVIIe s., elle est restaurée en 1832. Un calice et une Bible ornent le fût.
Très simple, il est accolé au mur occidental de l’église.