Saint-Nazaire
Ville de l’ouest de la Loire-Atlantique, Saint-Nazaire (68 522 habitants, 153 000 h. dans l’agglomération) est située sur la rive droite de l’estuaire de la Loire, à 60 kilomètres à l’ouest de Nantes.
La présence plusieurs éléments mégalithiques attestent d’une occupation importante du territoire au Néolithique.
Née au XVe s. suite au démembrement de la vicomté de Donges, la seigneurie de Saint-Nazaire trouverait peut-être sa lointaine origine dans l’antique port de Corbilo, mentionné par le Grec Pythéas dès le Ve s. avant J.-C. A l’époque gallo-romaine, la région faisait partie de la cité gauloise des Namnètes.
Simple village de lamaneurs (pilotes guidant les navires dans l’estuaire de la Loire) au début du XIXe s., la ville ne se développa qu’à partir du milieu de ce siècle grâce à la naissance d’une économie basée sur la construction navale (construction du môle de 1828 à 1835, puis du premier bassin à flot dans les années 1860). Premier chantier naval français à lancer des navires modernes à coques en métal, Saint-Nazaire fut reliée dès 1857 à Nantes par le chemin de fer. Cette importante cité ouvrière connut ses premiers mouvements sociaux à la fin du XIXe s. (grève des Forges de Trignac, mars-mai 1894).
En 1868, alors que Saint-Nazaire enlevait à Savenay le titre de sous-préfecture, la ville perdait une partie de son territoire, à l’ouest, avec la création de la commune de Pornichet.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le port de Saint-Nazaire servit pour le débarquement des troupes alliées, notamment américaines.
Dans les années 1920, la construction aéronautique se rajouta aux chantiers navals.
Choisie par l’occupant allemand pour accueillir une base de sous-marins (1941-1943), la cité vit « fleurir » d’énormes blockhaus et subit d’intenses bombardements alliés. En 1943, elle était évacuée. Assiégée à partir d’août 1944, la « poche de Saint-Nazaire » - qui s’étendait sur de nombreuses communes de la région - résista neuf mois, ne capitulant que le 11 mai 1945, soit trois jours après la signature de l’armistice. Rasée à 80 %, Saint-Nazaire ne comptait plus que soixante habitants à ce moment là.
En 1955, après de dures grèves, de violents affrontements opposèrent les ouvriers aux forces de l’ordre à Penhoët.
Malgré d’importantes difficultés apparues dans les années 1970 et 1980, les chantiers navals demeurent le fer de lance de l’économie nazairienne (paquebot Queen Mary 2, construit de 2002 à 2004).
La présence plusieurs éléments mégalithiques attestent d’une occupation importante du territoire au Néolithique.
Née au XVe s. suite au démembrement de la vicomté de Donges, la seigneurie de Saint-Nazaire trouverait peut-être sa lointaine origine dans l’antique port de Corbilo, mentionné par le Grec Pythéas dès le Ve s. avant J.-C. A l’époque gallo-romaine, la région faisait partie de la cité gauloise des Namnètes.
Simple village de lamaneurs (pilotes guidant les navires dans l’estuaire de la Loire) au début du XIXe s., la ville ne se développa qu’à partir du milieu de ce siècle grâce à la naissance d’une économie basée sur la construction navale (construction du môle de 1828 à 1835, puis du premier bassin à flot dans les années 1860). Premier chantier naval français à lancer des navires modernes à coques en métal, Saint-Nazaire fut reliée dès 1857 à Nantes par le chemin de fer. Cette importante cité ouvrière connut ses premiers mouvements sociaux à la fin du XIXe s. (grève des Forges de Trignac, mars-mai 1894).
En 1868, alors que Saint-Nazaire enlevait à Savenay le titre de sous-préfecture, la ville perdait une partie de son territoire, à l’ouest, avec la création de la commune de Pornichet.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le port de Saint-Nazaire servit pour le débarquement des troupes alliées, notamment américaines.
Dans les années 1920, la construction aéronautique se rajouta aux chantiers navals.
Choisie par l’occupant allemand pour accueillir une base de sous-marins (1941-1943), la cité vit « fleurir » d’énormes blockhaus et subit d’intenses bombardements alliés. En 1943, elle était évacuée. Assiégée à partir d’août 1944, la « poche de Saint-Nazaire » - qui s’étendait sur de nombreuses communes de la région - résista neuf mois, ne capitulant que le 11 mai 1945, soit trois jours après la signature de l’armistice. Rasée à 80 %, Saint-Nazaire ne comptait plus que soixante habitants à ce moment là.
En 1955, après de dures grèves, de violents affrontements opposèrent les ouvriers aux forces de l’ordre à Penhoët.
Malgré d’importantes difficultés apparues dans les années 1970 et 1980, les chantiers navals demeurent le fer de lance de l’économie nazairienne (paquebot Queen Mary 2, construit de 2002 à 2004).
Situé dans la campagne, à cinq kilomètres à l’ouest de la ville, ce grand ensemble, découvert en 1873, a été construit en deux phases : les deux principaux dolmens vers 4 500 avant J.-C., les couloirs étant rallongés 500 ans plus tard. Avec une circonférence de 120 mètres et un diamètre de 28 m, il comprend deux dolmens à couloirs parallèles longs de onze m. Les entrées de ces dolmens, recouverts d’un cairn de pierres et de terres, sont orientées au sud-est pour permettre au soleil levant d’y pénétrer au jour du solstice d’hiver. L’une des deux chambres funéraires abrite une dalle gravée.
Cet ensemble a été aménagé artificiellement en 1928 avec d’authentiques éléments du Néolithique, un menhir et un dolmen. Ce dernier, haut de deux mètres, comprend deux piliers soutenant un tablier de 7,5 tonnes
Elevée au XVIe s., elle se trouve à l’ouest de la ville, près de Dissignac.
La construction de cet ensemble monumental commença en février 1941, huit mois après l’arrivée des Allemands dans la ville, et ne fut achevée qu’en décembre 1943. Plusieurs milliers d’ouvriers furent réquisitionnés à cette occasion par l’organisation Todt. La direction des travaux furent confiés à l’ingénieur Probst.
Longue de 300 mètres, pour 130 m de large et 18 m de haut, la base couvre une surface de 39 000 m² (pour un volume de béton coulé d’environ 480 000 m³). Composé de quatre couches distinctes, le toit a une épaisseur de huit mètres. Des canons et des mitrailleuses y étaient installés.
Outre les abris à sous-marins, la base était équipée de 62 ateliers, 150 bureaux, 97 magasins de stockage, 92 chambres pour les équipages, 20 stations de pompage, 4 cuisines, 2 boulangeries, 2 centrales électriques, un réfectoire et un bloc opératoire.
La base fut laissée à l’abandon après la guerre. En 1994, la ville décida de réhabiliter et réaménager l’ensemble (ainsi que les environs immédiats) : projet « ville-port ». Dès 1997, le toit est librement ouvert au public. L’inauguration officielle, par la secrétaire d’Etat au Tourisme Michelle Demessine et par le maire Joël Batteux, s’est déroulée le 22 avril 2000.
Longue de 300 mètres, pour 130 m de large et 18 m de haut, la base couvre une surface de 39 000 m² (pour un volume de béton coulé d’environ 480 000 m³). Composé de quatre couches distinctes, le toit a une épaisseur de huit mètres. Des canons et des mitrailleuses y étaient installés.
Outre les abris à sous-marins, la base était équipée de 62 ateliers, 150 bureaux, 97 magasins de stockage, 92 chambres pour les équipages, 20 stations de pompage, 4 cuisines, 2 boulangeries, 2 centrales électriques, un réfectoire et un bloc opératoire.
La base fut laissée à l’abandon après la guerre. En 1994, la ville décida de réhabiliter et réaménager l’ensemble (ainsi que les environs immédiats) : projet « ville-port ». Dès 1997, le toit est librement ouvert au public. L’inauguration officielle, par la secrétaire d’Etat au Tourisme Michelle Demessine et par le maire Joël Batteux, s’est déroulée le 22 avril 2000.