Saint-Pierre-Quiberon
Petite commune du sud-ouest du Morbihan, Saint-Pierre-Quiberon (2 204 habitants) couvre la partie nord de la presqu’île de Quiberon, à 44 kilomètres au sud-est de Lorient et à 40 km au sud-ouest de Vannes.
Elle comprend une douzaine de plages, la majorité étant située sur la côte orientale. A l’ouest s’étend la magnifique Côte sauvage.
L’occupation humaine ancienne est attestée par des sépultures du Mésolithique (vers 5000 avant J.-C.) et des mégalithes du Néolithique (4500-2000 avant J.-C.).
L’actuelle presqu’île de Quiberon demeura une île jusqu’au XIe s., époque laquelle se créa le tombolo reliant le continent à Quiberon.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouharnel, puis de celle de Quiberon (1653), le territoire de Saint-Pierre dépendait autrefois du doyenné de Pou-Belz et relevait de l’ancien diocèse de Vannes.
Le débarquement anglais de 1746 dans la presqu’île conduisit à la construction du fort de Penthièvre à l’entrée de l’isthme (1748). A l’occasion du débarquement des émigrés en juin-juillet 1795, le manoir de Kerdavid servit successivement de quartier général au comte de Puisaye (royaliste) et et au général Hoche (républicain).
Devenue commune indépendante de Quiberon en 1856, Saint-Pierre profite du développement du tourisme à partir de la fin du XIXe s. (inauguration de la ligne de chemin de fer Auray-Quiberon en 1882).
Occupée par l’armée allemande à partir du 10 juin 1940, la presqu’île de Quiberon ne fut libérée que le 10 mai 1945, deux jours après la signature de l’armistice général.
En 1962, la commune de Saint-Pierre rajouta « Quiberon » à son nom pour valoriser encore plus le tourisme.
Elle comprend une douzaine de plages, la majorité étant située sur la côte orientale. A l’ouest s’étend la magnifique Côte sauvage.
L’occupation humaine ancienne est attestée par des sépultures du Mésolithique (vers 5000 avant J.-C.) et des mégalithes du Néolithique (4500-2000 avant J.-C.).
L’actuelle presqu’île de Quiberon demeura une île jusqu’au XIe s., époque laquelle se créa le tombolo reliant le continent à Quiberon.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouharnel, puis de celle de Quiberon (1653), le territoire de Saint-Pierre dépendait autrefois du doyenné de Pou-Belz et relevait de l’ancien diocèse de Vannes.
Le débarquement anglais de 1746 dans la presqu’île conduisit à la construction du fort de Penthièvre à l’entrée de l’isthme (1748). A l’occasion du débarquement des émigrés en juin-juillet 1795, le manoir de Kerdavid servit successivement de quartier général au comte de Puisaye (royaliste) et et au général Hoche (républicain).
Devenue commune indépendante de Quiberon en 1856, Saint-Pierre profite du développement du tourisme à partir de la fin du XIXe s. (inauguration de la ligne de chemin de fer Auray-Quiberon en 1882).
Occupée par l’armée allemande à partir du 10 juin 1940, la presqu’île de Quiberon ne fut libérée que le 10 mai 1945, deux jours après la signature de l’armistice général.
En 1962, la commune de Saint-Pierre rajouta « Quiberon » à son nom pour valoriser encore plus le tourisme.
Surmonté d’une croix de Lorraine, il fut inauguré le 11 juillet 1948 en l’honneur des 59 résistants torturés et fusillés par les Allemands dans le fort le 13 juillet 1944. Emmurés dans un souterrain (certains encore en vie), ils ne furent découverts qu’en mai 1945.