Saint-Servais
Petite commune de l’ouest des Côtes-d’Armor, Saint-Servais (412 habitants) est située près de Callac, entre Carhaix et Guingamp.
La présence de nombreux mégalithes atteste d’une occupation intense du territoire au Néolithique.
Démembrement de la paroisse primitive, Saint-Servais est jusqu’à la Révolution française une simple trève de Burthulet, dépendante de la paroisse de Duault, dans le fief du seigneur de Quélen.
Au XIIIe s., les ducs de Bretagne établissent dans la forêt de Duault un parc d’élevage des sangliers.
La chapelle de Saint-Servais devient au XVIe s. un important lieu de pèlerinage, notamment le jour du pardon, le 13 mai. L’importance du site entraîne au XVIIIe s. de véritables batailles opposant Vannetais et Cornouaillais pour l’obtention de la protection du saint. Ces violents débordements, qui aboutissent à plusieurs reprises à la destruction de la statue principale, entraînent en 1766 une première interdiction du pardon. Cette décision reste sans effet et il faut attendre 1855 pour que le pardon soit définitivement supprimé.
La présence de nombreux mégalithes atteste d’une occupation intense du territoire au Néolithique.
Démembrement de la paroisse primitive, Saint-Servais est jusqu’à la Révolution française une simple trève de Burthulet, dépendante de la paroisse de Duault, dans le fief du seigneur de Quélen.
Au XIIIe s., les ducs de Bretagne établissent dans la forêt de Duault un parc d’élevage des sangliers.
La chapelle de Saint-Servais devient au XVIe s. un important lieu de pèlerinage, notamment le jour du pardon, le 13 mai. L’importance du site entraîne au XVIIIe s. de véritables batailles opposant Vannetais et Cornouaillais pour l’obtention de la protection du saint. Ces violents débordements, qui aboutissent à plusieurs reprises à la destruction de la statue principale, entraînent en 1766 une première interdiction du pardon. Cette décision reste sans effet et il faut attendre 1855 pour que le pardon soit définitivement supprimé.
Elle date du XVIIIe s.