Saint-Thégonnec
Située dans le Léon, au cœur du pays des Enclos, l'ancienne commune de Saint-Thégonnec (2 267 habitants) se trouve à 13 km à l’ouest de Morlaix.
Divisée au Moyen Age entre les seigneurs de Penhoat, au nord, et les vicomtes de Léon, au sud, la paroisse de Saint-Thégonnec s’enrichit considérablement au XVIe et XVIIe s. grâce à l’industrie de la toile de lin, exportée par le port de Morlaix. Cette fortune permit la construction d’un magnifique enclos.
Le 1er janvier 2016, les communes de Saint-Thégonnec et Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec ont fusionné pour former la commune nouvelle de Saint-Thégonnec Loc-Eguiner.
Divisée au Moyen Age entre les seigneurs de Penhoat, au nord, et les vicomtes de Léon, au sud, la paroisse de Saint-Thégonnec s’enrichit considérablement au XVIe et XVIIe s. grâce à l’industrie de la toile de lin, exportée par le port de Morlaix. Cette fortune permit la construction d’un magnifique enclos.
Le 1er janvier 2016, les communes de Saint-Thégonnec et Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec ont fusionné pour former la commune nouvelle de Saint-Thégonnec Loc-Eguiner.
A la confluence des vallées de la Penzé et du Coatoulzac’h, cette construction, aujourd’hui en ruines, fut érigée par Guillaume de Penhoat au retour de la croisade de 1248. Famille très importante, les Penhoat participèrent à tous les événements importants de l’histoire du duché de Bretagne (guerre de Succession de Bretagne) et nombre de ses membres eurent des postes importants auprès des ducs (amiraux, chambellans, etc.). Elle se fondit en 1475 dans la famille des Rohan. Le château, remanié régulièrement jusqu’au XVe s., puis progressivement abandonné, fut détruit en 1590 pendant les guerres de Religion. Seul subsiste le donjon, sans doute érigé au milieu du XIVe s.
Construite à la fin du XVIe ou au début du XVIIe s., elle fut profondément remaniée et agrandie de 1865 à 1866. En 1867, elle fut érigée en chapelle de secours. Un pardon s’y déroule encore de nos jours.
Construite de 1587 à 1589, elle comporte quatre pilastres surmontés de lanternes. Une statue représentant Dieu le père figure dans la niche du fronton triangulaire.
Daté de 1603, ce calvaire, haut de 4 mètres comprend une Vierge au revers du crucifix.
Haute de 4 mètres, elle fut élevée par l’atelier de Roland Doré en 1629.
Haute de 3 mètres, cette croix monolithe est élevée au XVIIe s. près du village de Saint-Brigitte. Un calice et le nom de « M.I. Bougven » sont gravés sur le socle.
Monté sur quatre piliers cylindriques, cet ensemble, haut de 6 mètres, fut édifié par le célèbre sculpteur Yan Larc’hantec en 1864, suite à une commande d’un habitant du village voisin du Herlan, Bernard Breton.
Situé dans les bois, au sud du bourg, ce hameau comprenait huit maisons. Comme pour une grande partie des petits paysans du Haut-Léon, ses habitants pratiquaient, outre les travaux des champs, le tissage de la toile. Abandonné dans les années 1960, le village a été récemment consolidé et en partie restauré par des bénévoles.
Elle est construite au XVIIIe s. Le terme apoteiz désigne cette avancée qui accueillait autrefois la table principale. Au Bougez, elle comporte trois étages.
Sans doute construite par un riche marchand toilier, elle date probablement du XVIIIe s.
Utilisée pour blanchir le fil de lin, cette buanderie est construite au XVIIe s.
Nombre de ces buanderies, très nombreuses entre le XVIIe et le XVIIIe s. (jusqu’à 1 000 entre Morlaix et Landivisiau) ont disparu, mais ce kanndi a la particularité d’avoir conservé la majeure partie de son matériel originel, notamment un bac où l’eau utilisée arrivait par le biais d’un aqueduc en pierre. On y trouve également une cheminée et des auges où les toiles déjà tissées étaient mises à tremper et foulés par des hommes pieds nus et d’autres où le fil était malaxé plus délicatement à la main.
Nombre de ces buanderies, très nombreuses entre le XVIIe et le XVIIIe s. (jusqu’à 1 000 entre Morlaix et Landivisiau) ont disparu, mais ce kanndi a la particularité d’avoir conservé la majeure partie de son matériel originel, notamment un bac où l’eau utilisée arrivait par le biais d’un aqueduc en pierre. On y trouve également une cheminée et des auges où les toiles déjà tissées étaient mises à tremper et foulés par des hommes pieds nus et d’autres où le fil était malaxé plus délicatement à la main.
Aujourd’hui en ruines, il servait aux habitants du village pour blanchir le lin. Il a conservé une grande auge du XVIIe s.
Construit sur trente mois, entre 1861 et 1863, cet ouvrage constitue l’un des éléments les plus importants de la ligne de chemin de fer Paris-Brest. Reliant les communes de Saint-Thégonnec et Guimiliau, il mesure 150 mètres de long pour 33 m de hauteur. Lors des combats de la Libération, Américains et résistants français empêchèrent sa destruction par les Allemands (août 1944).
Il est intégré dans le mur de l’enclos paroissial.