Saint-Thois
Petite commune du centre du Finistère, Saint-Thois (724 habitants) est située sur la rive gauche de l’Aulne, à 30 kilomètres au nord-est de Quimper.
La présence d’une vaste nécropole à Ti-Floc’h atteste de la présence humaine dès 4 000 avant J.-C. A l’époque gallo-romaine, la voie romaine Carhaix-Douarnenez traversait le sud de la commune.
Démembrement de la paroisse de Gouézec, Saint-Thois appartenait au Moyen Age en partie aux moines de Landévennec. Ce territoire relevait autrefois de l’ancien diocèse de Cornouaille et dépendait de la seigneurie de la Roche-Hegomarc’h.
La présence d’une vaste nécropole à Ti-Floc’h atteste de la présence humaine dès 4 000 avant J.-C. A l’époque gallo-romaine, la voie romaine Carhaix-Douarnenez traversait le sud de la commune.
Démembrement de la paroisse de Gouézec, Saint-Thois appartenait au Moyen Age en partie aux moines de Landévennec. Ce territoire relevait autrefois de l’ancien diocèse de Cornouaille et dépendait de la seigneurie de la Roche-Hegomarc’h.
Construite au XVIe s. pour remplacer un édifice plus ancien (datant au moins du Xe s.), elle est restaurée en 1732.
Construite au XVIIe s. dans une clairière proche du lieu-dit de Toul ar C’hoat, elle est entièrement restaurée en 1870 par le recteur, l’abbé Guillerme et une nouvelle fois au début du XXIe s..
Trois pardons y étaient célébrés au début du XXe s. : saint Herbot le second dimanche d’août, saint Eloi le lendemain de la Saint-Jean, et sainte Anne le 26 juillet.
Trois pardons y étaient célébrés au début du XXe s. : saint Herbot le second dimanche d’août, saint Eloi le lendemain de la Saint-Jean, et sainte Anne le 26 juillet.
Elle est bâtie en 1561 dans la cour de l’ancien château de La Roche avec sans doute le remploi des pierres des ruines de celui-ci. Elle est en grande partie reconstruite au XVIIIe s. avec l’ajout du bas-côté nord (1781), du clocheton à dôme et de la sacristie, et restaurée au XXe s.
Le pignon oriental présente une tête de cheval sculptée qui proviendrait selon la tradition des écuries seigneuriales de l’ancien château de La Roche-Helgomarc’h (marc’h signifiant « cheval » en breton).
Le pardon a lieu le deuxième dimanche de juillet.
Le pignon oriental présente une tête de cheval sculptée qui proviendrait selon la tradition des écuries seigneuriales de l’ancien château de La Roche-Helgomarc’h (marc’h signifiant « cheval » en breton).
Le pardon a lieu le deuxième dimanche de juillet.
Haut de 4,50 m, il fut érigé au XVIe s. (le socle porte la date de 1826). De part et d’autre du crucifix figurent les statues de la Vierge et de saint Jean, tandis qu’une pietà se trouve au revers. Des anges recueillant le sang dans un calice figurent sur le croisillon. Le calvaire était autrefois fleur le dimanche des Rameaux d’où son autre nom, kroaz-ar-bléon (« croix des fleurs »)
A l’occasion de la fête de Saint-Laurent, les personnes souhaitant faire un vœu allaient jeter des pièces de monnaie dans la fontaine.