Saint-Urbain
Petite commune du nord-ouest du Finistère, Saint-Urbain (1 385 habitants) est située entre l'estuaire de l'Elorn et les monts d'Arrée, à 22 kilomètres à l’est de Brest.
A l’époque gallo-romaine, le territoire de la commune était traversée par plusieurs voies romaines.
Démembrement de la paroisse primitive de Plougastel (-Daoulas), Saint-Urbain aurait été fondé au VIe s. par deux émigrés bretons, saint Urban et saint Baharn (d’où Trévarn). Les moines de Daoulas y étaient autrefois possessionnés.
Trève de Dirinon à partir du XIIe s., Saint-Urbain ne devint une paroisse indépendante qu’en 1801. Jusqu’à cette date, elle releva de l’ancien diocèse de Cornouaille.
A l’époque gallo-romaine, le territoire de la commune était traversée par plusieurs voies romaines.
Démembrement de la paroisse primitive de Plougastel (-Daoulas), Saint-Urbain aurait été fondé au VIe s. par deux émigrés bretons, saint Urban et saint Baharn (d’où Trévarn). Les moines de Daoulas y étaient autrefois possessionnés.
Trève de Dirinon à partir du XIIe s., Saint-Urbain ne devint une paroisse indépendante qu’en 1801. Jusqu’à cette date, elle releva de l’ancien diocèse de Cornouaille.
Elle a été édifiée à la fin du XVIIe s., le chantier s’étendant sur une dizaine d’années (contrefoirts ouest en 1677, aile sud en 1682, aile nord en 1686 et 1687, flanc sud en 1687).
Le 13 novembre 1904, un incendie criminel a détruit la plus grande partie de l’édifice, les flammes ne laissant subsister que le clocher et les murs extérieurs. L’église a été reconstruite au début du XXe s.
Le 13 novembre 1904, un incendie criminel a détruit la plus grande partie de l’édifice, les flammes ne laissant subsister que le clocher et les murs extérieurs. L’église a été reconstruite au début du XXe s.
L’édifice actuel est construit entre 1683 et 1701 au village de Trévarn, à l’emplacement d’un ancien site dédié à saint Baharn. Cette ancienne église tréviale de Dirinon est connue à partir du XVIIIe s. sous le nom d’église Notre-Dame-de-Pitié.
Haut de 5 mètres, il fut élevé en 1518. L’atelier du sculpteur landernéen Roland Doré rajouta le crucifix en 1630. Au revers se trouve une Pietà.
Erigé en 1575 (date gravée sur un écu), il fait 6 mètres de haut.
Les statues géminées représentent la Vierge et Madeleine d’un côté, Jean et Pierre de l’autre. Au pied du Crucifix, dans anges au calice recueillent le sang du Christ tandis que sur le nœud sont figuré des anges et des instruments de la Passion.
Une Vierge de Pitié qui faisait partie du groupe des statues géminées a été volée en 1960.
Les statues géminées représentent la Vierge et Madeleine d’un côté, Jean et Pierre de l’autre. Au pied du Crucifix, dans anges au calice recueillent le sang du Christ tandis que sur le nœud sont figuré des anges et des instruments de la Passion.
Une Vierge de Pitié qui faisait partie du groupe des statues géminées a été volée en 1960.