Sainte-Anne-d'Auray
Commune du centre sud du Morbihan, Sainte-Anne-d’Auray (2 175 habitants) est situé près d’Auray, entre Lorient (à 45 km) et Vannes (à 16 km).
Simple hameau dépendant de la paroisse primitive de Pluneret, Keranna entra dans l’histoire en 1623 : au mois d’août de cette année-là, sainte Anne - la mère de la Vierge Marie - serait apparue à un paysan du nom d’Yves Nicolazic. La troisième apparition, suivie de la découverte d’une statue ancienne de la sainte (7 mars 1625), entraîna un afflux de pèlerins, et Sainte-Anne-d’Auray devint rapidement le site du plus grand pardon de Bretagne (en 1914, sainte Anne devint la patronne de la région).
La paroisse de Sainte-Anne-d’Auray ne fut créée qu’en 1937 et la commune en 1950.
De nos jours, environ 800 000 personnes se rendent en pèlerinage à Sainte-Anne-d’Auray. Le pape Jean-Paul II s’y rendit le 20 septembre 1996, célébrant une messe devant 150 000 pèlerins.
Simple hameau dépendant de la paroisse primitive de Pluneret, Keranna entra dans l’histoire en 1623 : au mois d’août de cette année-là, sainte Anne - la mère de la Vierge Marie - serait apparue à un paysan du nom d’Yves Nicolazic. La troisième apparition, suivie de la découverte d’une statue ancienne de la sainte (7 mars 1625), entraîna un afflux de pèlerins, et Sainte-Anne-d’Auray devint rapidement le site du plus grand pardon de Bretagne (en 1914, sainte Anne devint la patronne de la région).
La paroisse de Sainte-Anne-d’Auray ne fut créée qu’en 1937 et la commune en 1950.
De nos jours, environ 800 000 personnes se rendent en pèlerinage à Sainte-Anne-d’Auray. Le pape Jean-Paul II s’y rendit le 20 septembre 1996, célébrant une messe devant 150 000 pèlerins.
Elevé en 1662 par les carmes, cet « escalier saint » se trouvait à l’origine sur le parvis de la chapelle. Il fut déplacé au champ de l’Epine lors de la construction de la basilique (1870-1872). A l’occasion du grand pèlerinage de juillet, les fidèles montent les marches à genoux.
Elle a été construite en 1900 à l’emplacement de la première apparition de sainte Anne à Yves Nicolazic. Dominé par une statue de la sainte et de la Vierge Marie, le piédestal comprend trois vasques.
Proche de la basilique, ce monument haut de cinquante-deux mètres est construit de 1922 à 1932, sur les plans de l’architecte René Ménard, afin d’honorer les 240 000 Bretons morts durant la Première Guerre mondiale (chiffre évalué à l’époque ; de nos jours l’estimation la plus souvent retenue varie de 110 000 à 130 000). Les huit arcades abritent un autel réalisé en granit rose de Ploumanac’h. Une foule d’anciens combattants assistèrent à l’inauguration, le 24 juillet 1932.
Située sous le mémorial, la crypte est divisée en cinq absidioles symbolisant les cinq diocèses bretons. Un mausolée dédié « à tous les mortes de toutes les guerres » a été installé en son centre.
Le mémorial se trouve dans un parc clos par un mur sur lequel figurent des plaques mentionnant les noms de 8 000 soldats (les familles ont payé pour avoir cet honneur).
Située sous le mémorial, la crypte est divisée en cinq absidioles symbolisant les cinq diocèses bretons. Un mausolée dédié « à tous les mortes de toutes les guerres » a été installé en son centre.
Le mémorial se trouve dans un parc clos par un mur sur lequel figurent des plaques mentionnant les noms de 8 000 soldats (les familles ont payé pour avoir cet honneur).