Sarzeau
Commune du sud du Morbihan, Sarzeau (7 155 habitants) est située dans la presqu’île de Rhuys, entre l’Atlantique et le golfe du Morbihan, à 22 kilomètres au sud de Vannes.
Une réserve ornithologique a été établie dans la partie sud-est du golfe (baie de Saint-Colombier).
Fondée vers le Xe s., la vaste paroisse de Sarzeau était autrefois divisée en sept trèves (Saint-Saturnin [bourg], Saint-Maur [Brillac], Saint-Martin [Ruault], Saint-Colombier, Saint-Démètre [Penvins], Saint-Nicolas [Suscinio], Saint-Jacques [Kerfontaine]). Une division profonde qui subsiste de nos jours dans l’ « opposition » entre les « gens de l’océan » et les « gens du Golfe ».
Au Moyen Age, les ducs de Bretagne étaient de grands propriétaires du territoire, notamment avec le célèbre château de Suscinio. Sa grande forêt permettait de grandes chasses. En 1341, le duc Jean III y fonda un hôpital. Au XIVe s., la paroisse devint le siège d’une sénéchaussée ducale.
Un marché fut établit à Sarzeau en 1616.
Jusqu’au XIXe s., une partie du territoire de la Tour du Parc dépendit de Sarzeau.
Une réserve ornithologique a été établie dans la partie sud-est du golfe (baie de Saint-Colombier).
Fondée vers le Xe s., la vaste paroisse de Sarzeau était autrefois divisée en sept trèves (Saint-Saturnin [bourg], Saint-Maur [Brillac], Saint-Martin [Ruault], Saint-Colombier, Saint-Démètre [Penvins], Saint-Nicolas [Suscinio], Saint-Jacques [Kerfontaine]). Une division profonde qui subsiste de nos jours dans l’ « opposition » entre les « gens de l’océan » et les « gens du Golfe ».
Au Moyen Age, les ducs de Bretagne étaient de grands propriétaires du territoire, notamment avec le célèbre château de Suscinio. Sa grande forêt permettait de grandes chasses. En 1341, le duc Jean III y fonda un hôpital. Au XIVe s., la paroisse devint le siège d’une sénéchaussée ducale.
Un marché fut établit à Sarzeau en 1616.
Jusqu’au XIXe s., une partie du territoire de la Tour du Parc dépendit de Sarzeau.
Proche de l’océan, l’imposant château, cerné de douves profondes de 3 à 4 mètres, fut bâti à partir de 1218 au cœur d’une forêt riche en gibier par le duc Pierre de Dreux. Sa construction se poursuivit avec ses successeurs en plusieurs étapes jusqu’au XVe s.
Considérée par les ducs de Bretagne comme l’une de leurs résidences préférences, la forteresse fut prise en 1364 par Jean de Montfort, conquise par Du Guesclin en 1373 et passa à la couronne de France en 1520.
Progressivement abandonné, le château tombe en ruines au XVIIIe s. En 1798, l’Etat vend le site à un particulier pour servir de carrière de pierres. Redécouvert en 1835 par Prosper Mérimée, Suscinio est classé monument historique dès 1840. Le château est acheté en 1852 par le vicomte Jules de Francheville puis en 1965 par le département du Morbihan, qui procède à sa restauration à partir de 1970.
L’ensemble a retrouvé son aspect médiéval avec ses deux grands corps de logis reliés par des courtines et ses sept tours d’enceinte. Il héberge de nos jours un musée d'histoire.
Considérée par les ducs de Bretagne comme l’une de leurs résidences préférences, la forteresse fut prise en 1364 par Jean de Montfort, conquise par Du Guesclin en 1373 et passa à la couronne de France en 1520.
Progressivement abandonné, le château tombe en ruines au XVIIIe s. En 1798, l’Etat vend le site à un particulier pour servir de carrière de pierres. Redécouvert en 1835 par Prosper Mérimée, Suscinio est classé monument historique dès 1840. Le château est acheté en 1852 par le vicomte Jules de Francheville puis en 1965 par le département du Morbihan, qui procède à sa restauration à partir de 1970.
L’ensemble a retrouvé son aspect médiéval avec ses deux grands corps de logis reliés par des courtines et ses sept tours d’enceinte. Il héberge de nos jours un musée d'histoire.
Le premier logis est construit à l’est à la fin du XIVe s. Comprenant quatre niveaux, il présente deux grandes tours de douze mètres de diamètre encadrant la porte d’entrée.
Le second logis, donnant sur l’ouest, est réalisé sous le règne du duc Jean V vers 1430. A son extrémité nord figure la tour Neuve, la plus haute et la massive du site. Au sud du logis se trouve la seule tour quadrangulaire du site, datant du XIIIe s.
Près de la tour quadrangulaire est encore visible la brèche ouverte par Du Guesclin lors de l’assaut de 1373.
Le côté nord.
Au sud, deux bastions d’artillerie ont été rajoutées lors des guerres de la Ligue à la fin du XVIe s.