Scaër
Situé dans le sud-est du département, ce gros bourg (5 123 habitants) se trouve à 33 kilomètres à l’est de Quimper. Avec une superficie de 167 km², c’est la commune la plus vaste du Finistère.
Habitée dès la préhistoire, comme en témoignent les mégalithes locaux, Scaër est probablement issue du démembrement de la paroisse primitive de Bannalec. Dépendant de l’ancien diocèse de Cornouaille, la paroisse de Scaër abritait une vingtaine de familles nobles (Trévalot, Le Couëdic, Coatforn, etc.). Les ordres du Temple et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, le chapitre de Quimper ainsi que les abbayes de Landévennec et de Saint-Maurice y avaient des possessions. Scaër et ses environs furent touchés par la révolte des Bonnets rouges de 1675.
Exclusivement rurale et vivant en autarcie, la commune doit attendre 1896 pour s’ouvrir au monde, avec la mise en service d’une ligne de chemin de fer la reliant à Rosporden et Carhaix. Ce qui permet la création de conserveries de légume et d’usines de papeterie. A partir des années 1950 cependant, Scaër replonge dans un relatif sommeil.
Habitée dès la préhistoire, comme en témoignent les mégalithes locaux, Scaër est probablement issue du démembrement de la paroisse primitive de Bannalec. Dépendant de l’ancien diocèse de Cornouaille, la paroisse de Scaër abritait une vingtaine de familles nobles (Trévalot, Le Couëdic, Coatforn, etc.). Les ordres du Temple et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, le chapitre de Quimper ainsi que les abbayes de Landévennec et de Saint-Maurice y avaient des possessions. Scaër et ses environs furent touchés par la révolte des Bonnets rouges de 1675.
Exclusivement rurale et vivant en autarcie, la commune doit attendre 1896 pour s’ouvrir au monde, avec la mise en service d’une ligne de chemin de fer la reliant à Rosporden et Carhaix. Ce qui permet la création de conserveries de légume et d’usines de papeterie. A partir des années 1950 cependant, Scaër replonge dans un relatif sommeil.
Haut de 8 mètres, ce qui en fait le dixième de France (et du monde), ce menhir isolé devait appartenir autrefois à un ensemble plus vaste. A 250 mètres de celui-ci se trouve d’ailleurs un second menhir couché (long de 6 mètres).
Réclamée par le curé Joseph Billon, malgré l’opposition des paroissiens, l’église actuelle a été construite entre 1873 et 1874 selon les plans néo-romans de l’architecte Joseph Bigot. Elle a remplacé un édifice roman du XIe s. (avec des éléments des XVe et XVIIIe s.).
Le clocher date de 1892. Celui du XVIIIe s. a été démonté et reconstruit pour l’église de Guiscriff.
Le clocher date de 1892. Celui du XVIIIe s. a été démonté et reconstruit pour l’église de Guiscriff.
Construite au XVe s. près du village de Crénorien, à proximité des rives de l’Isole, elle est modifiée au XVIe s. (ajout du clocher) et au début du XVIIe s. (ajout de fenêtres afin d’améliorer l’éclairage intérieur).
Elle fut construite au XVIe et XVIIe s. sur l’emplacement d’une ancienne chapelle bâtie par les hospitaliers au XIIe s.
Un pardon y a lieu à la Pentecôte.
Un pardon y a lieu à la Pentecôte.
Construite à la fin du XVe s. à Scrignac (en Coatquéau), elle fut achetée par René Bolloré, démontée et remontée en 1926 près des papeteries de Cascadec, sur la rive gauche de l’Isole, pour les ouvriers.
Contrairement aux autres chapelles, elle est alignée nord-sud et non est-ouest.
Contrairement aux autres chapelles, elle est alignée nord-sud et non est-ouest.
Haut de 5,50 m et comportant un fût écoté, il fut élevé vers 1400 sur le placitre de la chapelle Saint-Michel de Loj-Gaor. Etant situé dans la zone des carrières locales, ce calvaire fut transféré au cimetière vers 1880.
Il a été aménagé dans la première moitié du XXe s.