Sibiril
Petite commune du Nord-Finistère, Sibiril (1 218 habitants) se trouve près de Saint-Pol-de-Léon, à 26 kilomètres au nord-ouest de Morlaix.
Bien que baignée par la Manche (port de Moguériec), Sibiril a, comme la plupart des autres communes littorales de la région, un bourg situé plus loin dans les terres.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouescat, Sibiril dépendait du diocèse de Léon. Sous la Révolution, l’embouchure du Guillec servit pour le débarquement des prêtres réfractaires, des émigrés ou des agents royalistes, puis sous l’Empire pour la contrebande.
Bien que baignée par la Manche (port de Moguériec), Sibiril a, comme la plupart des autres communes littorales de la région, un bourg situé plus loin dans les terres.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouescat, Sibiril dépendait du diocèse de Léon. Sous la Révolution, l’embouchure du Guillec servit pour le débarquement des prêtres réfractaires, des émigrés ou des agents royalistes, puis sous l’Empire pour la contrebande.
Cette belle forteresse fut édifiée en 1425 par le baron Jean de Kerouzéré, à l’emplacement d’une maison forte plus ancienne, afin de protéger l’accès à la vallée du Guillec. La seigneurie de Kerouzéré avait un droit de haute justice.
Le château possédait à l’origine quatre tours d’angle, mais celle du sud-ouest fut détruite lors du siège conduit par les ligueurs en 1590 ; le seigneur local ayant pris parti pour Henri IV (le seul cas en Bretagne avec le château de Brest). Les douves furent comblées au XVIIe s. et le pont-levis disparut.
Le château fut ensuite la propriété des Boiséon (jusqu’en 1682), des marquis de Piré, puis des Du Beaudiez (à partir de 1821).
Le château possédait à l’origine quatre tours d’angle, mais celle du sud-ouest fut détruite lors du siège conduit par les ligueurs en 1590 ; le seigneur local ayant pris parti pour Henri IV (le seul cas en Bretagne avec le château de Brest). Les douves furent comblées au XVIIe s. et le pont-levis disparut.
Le château fut ensuite la propriété des Boiséon (jusqu’en 1682), des marquis de Piré, puis des Du Beaudiez (à partir de 1821).
Cet édifice date de 1767.
Surmonté d’une croix, ce petit ossuaire ne comportant que trois arches est construit en 1743 dans l’ancien cimetière.
Elevé au Moyen Age sur le mur de l’enclos, il mesure 5 mètres de haut.
Haut de 5 mètres, il date du XVe s. Deux anges recueillent le sang de Jésus en Croix, encadré par la Vierge et par saint Jean. Au revers figure une Pietà.
Haut de 23 mètres, il servait à l’ancienne voie ferrée Saint-Pol-de-Léon - Brest (via Lesneven) ; le trajet se faisait en 2 heures et 44 minutes. Les dix arches du viaduc enjambent la vallée du Guillec, entre les communes de Plougoulm et de Sibiril. Mis en service en 1907, le « petit train patate », comme on le surnommait, disparut dans les années 1950.
Conçu par Gustave Eiffel et Louis Sautter, le phare du port de Moguériec est à l’origine installé en 1876 sur le port d’Honfleur. Démonté en 1948 et transporté au Havre, il est finalement érigé à l’extrémité de la jetée du petit port de Sibiril et est allumé en septembre 1961.
En mauvais état dans les années 2010, il est menacé de démantèlement définitif en 2018. Finalement sauvé grâce à la demande de l’association « Sauvons le phare de Moguériec », il est retiré en 2021 pour être restauré et remplacé en 2023.
En mauvais état dans les années 2010, il est menacé de démantèlement définitif en 2018. Finalement sauvé grâce à la demande de l’association « Sauvons le phare de Moguériec », il est retiré en 2021 pour être restauré et remplacé en 2023.
Les deux premières tombes concernent deux marins inconnus morts les 3 et 6 mai 1944. Le troisième abrite le sergent Holt, opérateur-radio et canonnier de la RAF tué le 2 février 1942.