Sizun
Petite commune du Nord-Finistère, Sizun (2 129 habitants) est située à 36 kilomètres à l’est de Brest, aux pieds des monts d’Arrée (autrefois considéré comme le point culminant de la Bretagne, le Tuchenn Kador est partagé entre Sizun avec Botmeur). A l’est de son territoire se trouve le réservoir du Drennec.
Paroisse primitive, Sizun englobait autrefois également Locmélar, Commana et Saint-Sauveur. Jusqu’au Concordat de 1801, elle dépendait de l’ancien diocèse de Léon (elle en constituait la limite avec l’évêché de Cornouaille).
Comme les autres communes du pays des Enclos, elle s’enrichit considérablement aux XVIe s. et XVIIe s. grâce au tissage et au commerce des toiles de lin, ainsi que grâce à plusieurs foires. Ce qui lui permet d’abriter de nos jours un riche patrimoine.
Paroisse primitive, Sizun englobait autrefois également Locmélar, Commana et Saint-Sauveur. Jusqu’au Concordat de 1801, elle dépendait de l’ancien diocèse de Léon (elle en constituait la limite avec l’évêché de Cornouaille).
Comme les autres communes du pays des Enclos, elle s’enrichit considérablement aux XVIe s. et XVIIe s. grâce au tissage et au commerce des toiles de lin, ainsi que grâce à plusieurs foires. Ce qui lui permet d’abriter de nos jours un riche patrimoine.
Construite au village de Saint-Cadou entre 1650 et 1663, la chapelle est modifiée au début du XVIIIe s. (clocher) et au XIXe s. (collatéraux et porche).
Succursale de la paroisse de Sizun en 1748, elle devient église paroissiale.
Succursale de la paroisse de Sizun en 1748, elle devient église paroissiale.
La construction de cette chapelle, dite aussi de Loc-Ildut, s’est étalée entre 1633 et 1727. De façon originale, l’une de ses reconstructions l’a privé de clocheton.
Le pardon de saint Ildut a lieu le dernier dimanche de juillet.
Le pardon de saint Ildut a lieu le dernier dimanche de juillet.
Construit entre 1585 et 1588, il comprend de nombreuses décorations, notamment les statues des douze apôtres, de saint François et de saint Antoine, mais également des têtes ornant les arcades, les armes martelées des Rohan et l’inscription Memento Mori, « Souviens-toi qu’il faut mourir ». Transformé en salle de réunions du comité de Salut public de Sizun pendant la Révolution, l’ossuaire abrite de nos jours un musée.
Comportant trois baies en plein cintre, cette porte triomphale fut édifiée vers 1585-1590. Surnommée la « porte des morts », elle est surmontée d’une double balustrade en pierre, avec un calvaire du XVIe s., haut de 2,50 m. Autrefois, une grille fermait l’arcade centrale et ne s’ouvrait que pour le passage des convois funéraires.
Haut de 3 mètres, il est érigé au XVIe s. Son sommet original, perdu à une époque indéterminée, a été remplacé à la fin du XXe s.
Elevé en 1744, ce calvaire, haut de 6 mètres, présente les statues géminées de saint Jean et saint Cadou d’un côté, de la Vierge et de saint Pierre de l’autre. Au revers du Crucifix figure un Christ lié.
La croix de la chapelle Saint-Ildut est contemporaine (1988-1989).
On trouve trois fontaines aux alentours de la chapelle Saint-Ildut.
Restaurée en 2003 par les « Amis de Loc-Ildut », cette fontaine renferme une statue du saint.
Elle a conservé sur sa façade deux éléments qui permettaient autrefois d’attacher les chevaux.
Demandée par les habitants en 1878, le groupe scolaire de Saint-Cadou ouvre ses portes en 1884. Accueillant jusqu’à 150 élèves des environs, l’école ferme ans les années 1950. Les lieux abritent de nos jours un gite (http://www.gitesdelecole.com/)
Le bâtiment est construit en 1927.