Telgruc-sur-Mer
Petite commune du centre du Finistère, Telgruc-sur-Mer (2 042 habitants) est située dans la partie orientale de la presqu’île de Crozon, sur la baie de Douarnenez, à 24 kilomètres de Châteaulin.
La présence d’un dolmen témoigne d’une occupation humaine du territoire dès le Néolithique.
Démembrement de la paroisse primitive d’Argol au Moyen Age, Telgruc est à cette époque en grande partie une possession des moines de Landévennec. Par la suite, elle relève des seigneurs de Rosmadec et, religieusement, du diocèse de Cornouaille. Ravagée durant les guerres de Religion de la fin du XVIe s. et touchée par la révolte du papier timbré (1675), la paroisse est étroitement surveillée aux XVIIe et XVIIIe s., les équipages anglais ayant pris l’habitude de venir s’y ravitailler. Jusqu’au XIXe s. d’importantes carrières de grès sont exploitées au Menez-Luz.
Lors des combats de libération de 1944, une erreur de bombardement alliée cause la mort de 30 habitants, de 60 soldats américains et de 13 FFI. Le bourg est reconstruit après guerre avec l’aide de la population de la ville marocaine de Sidi Aya du Gharb.
La présence d’un dolmen témoigne d’une occupation humaine du territoire dès le Néolithique.
Démembrement de la paroisse primitive d’Argol au Moyen Age, Telgruc est à cette époque en grande partie une possession des moines de Landévennec. Par la suite, elle relève des seigneurs de Rosmadec et, religieusement, du diocèse de Cornouaille. Ravagée durant les guerres de Religion de la fin du XVIe s. et touchée par la révolte du papier timbré (1675), la paroisse est étroitement surveillée aux XVIIe et XVIIIe s., les équipages anglais ayant pris l’habitude de venir s’y ravitailler. Jusqu’au XIXe s. d’importantes carrières de grès sont exploitées au Menez-Luz.
Lors des combats de libération de 1944, une erreur de bombardement alliée cause la mort de 30 habitants, de 60 soldats américains et de 13 FFI. Le bourg est reconstruit après guerre avec l’aide de la population de la ville marocaine de Sidi Aya du Gharb.
D’abord dédiée à saint Pierre, la précédente église avait été bâtie entre 1576 et 1585. Détruite en 1944 lors des combats de la Libération, elle est reconstruite selon les plans de l’architecte Jacques Lachaud et consacrée en 1951.
Elle a conservé de la construction du XVIe s. la tour-clocher (restaurée en 1959), la longère sud et le fenestrage du chevet plat.
Elle a conservé de la construction du XVIe s. la tour-clocher (restaurée en 1959), la longère sud et le fenestrage du chevet plat.
Construite au XVIIe s. par l’atelier du célèbre sculpteur de Landerneau Roland Doré, cette porte triomphale comporte à son sommet une statue géminée de saint Magloire et saint Guénolé. Des escaliers montent de part et d’autre du monument.
Elle date du XXe s.
L’eau de cette fontaine, construite en 1577, s’écoule dans un sarcophage du haut Moyen Age (entre le VIIIe et le Xe s.).
Selon la tradition se coucher dans le sarcophage le jour du pardon permettait de guérir les maladies des reins. Jusqu’au XIXe s., des dolmens dominaient la fontaine.
Selon la tradition se coucher dans le sarcophage le jour du pardon permettait de guérir les maladies des reins. Jusqu’au XIXe s., des dolmens dominaient la fontaine.
Il a été érigé dans le cimetière.