Tonquédec
Petite commune du nord-ouest des Côtes-d’Armor, Tonquédec (1 100 habitants) est située dans le Trégor, entre Lannion (à 10 km) et Guingamp (à 25 km).
Dans l’Antiquité, le territoire de Tonquédec est traversé par une voie romaine.
Démembrement de la paroisse primitive de Pluzunet, Tonquédec est probablement fondé au haut Moyen Age par des religieux qui y établissent monastères, ermitages, maladreries, etc. Les chapelles et la première église suivent ces premières implantations. Le bourg lui-même se développe près du site d’un premier lieu fortifié (Coz Castel), éloigné de quelques kilomètres du château féodal (voir ci après). Attribuée à une branche cadette des comtes de Bretagne, la seigneurie de Tonquédec est rapidement élevée au rang de vicomté.
Parallèlement à l’élevage et à la culture des céréales, du lin et du chanvre, l’activité économique de la paroisse se développe essentiellement, du XVIe au XIXe s., grâce aux moulins, à grains et à papier, construits dans la vallée du Léguer et la forêt de Kermeur.
Jusqu’au Concordat de 1801, Tonquédec relève religieusement de l’ancien diocèse de Tréguier. Elle dépend au civil du ressort et de la subdélégation de Lannion.
Des combats entre l’occupant allemand et la résistance se déroulent sur le territoire de la commune en 1944.
Dans l’Antiquité, le territoire de Tonquédec est traversé par une voie romaine.
Démembrement de la paroisse primitive de Pluzunet, Tonquédec est probablement fondé au haut Moyen Age par des religieux qui y établissent monastères, ermitages, maladreries, etc. Les chapelles et la première église suivent ces premières implantations. Le bourg lui-même se développe près du site d’un premier lieu fortifié (Coz Castel), éloigné de quelques kilomètres du château féodal (voir ci après). Attribuée à une branche cadette des comtes de Bretagne, la seigneurie de Tonquédec est rapidement élevée au rang de vicomté.
Parallèlement à l’élevage et à la culture des céréales, du lin et du chanvre, l’activité économique de la paroisse se développe essentiellement, du XVIe au XIXe s., grâce aux moulins, à grains et à papier, construits dans la vallée du Léguer et la forêt de Kermeur.
Jusqu’au Concordat de 1801, Tonquédec relève religieusement de l’ancien diocèse de Tréguier. Elle dépend au civil du ressort et de la subdélégation de Lannion.
Des combats entre l’occupant allemand et la résistance se déroulent sur le territoire de la commune en 1944.
Au Xe ou XIe s., une première motte castrale est bâtie par les Tonquédec sur une corniche rocheuse, site stratégique dominant la vallée du Léguer. L’édification du château actuel est lancée entre le XIIe et le XIIIe s. par la puissante famille des Coëtmen, nouveaux seigneurs de Tonquédec. Rebelle au duc Jean IV, Roland III de Coëtmen voit sa forteresse prise en 1394 et rasée l’année suivante. Reconstruit et agrandi (donjon) à partir de 1406 par Roland IV, grâce à l’argent versé (3 000 livres) par le duc de Bourgogne, le château des Coëtmen devient l’un des plus puissants de Bretagne. Vers 1447, il est adapté à l’artillerie par son fils Jean II, et l’aile ouest du logis élevé entre 1473 et 1476. L’avant-cour est enfin ajoutée au XVIe s. Au début de l’époque moderne, il passe successivement aux mains des seigneurs d’Acigné (1487) puis à celles des Goyon de La Moussaye (1570).
Durant les guerres des Religion de la fin du XVIe s., les vicomtes huguenots de Tonquédec soutiennent Henri IV contre les Ligueurs du duc de Mercoeur. Le tristement célèbre La Fontenelle y aurait été emprisonné quelque temps en 1589 ou 1590.
A la fin du règne d’Henri IV et au début de celui de Louis XIII, le château est occupé par des soldats irréguliers devenus bandits de grand chemin. Las de voir les voyageurs agressés et dépouillés, les Lannionais mènent une expédition qui prend par surprise les défenseur dans la nuit du 17 au 18 avril 1614.
Le château, démantelé en 1626 sur ordre de Richelieu, est vendu aux Du Quengo, comtes du Rochay, en 1636. Au XIXe s., il appartient au marquis de Kerouartz, et passe par alliance au comte de Rougé.
Restauré depuis plusieurs dizaines d’années, le château des Coêtmen accueille certains tournages, comme celui du film Que la fête commence de Bertrand Tavernier.
Un trébuchet a été reconstitué sur l’une des tours.
Durant les guerres des Religion de la fin du XVIe s., les vicomtes huguenots de Tonquédec soutiennent Henri IV contre les Ligueurs du duc de Mercoeur. Le tristement célèbre La Fontenelle y aurait été emprisonné quelque temps en 1589 ou 1590.
A la fin du règne d’Henri IV et au début de celui de Louis XIII, le château est occupé par des soldats irréguliers devenus bandits de grand chemin. Las de voir les voyageurs agressés et dépouillés, les Lannionais mènent une expédition qui prend par surprise les défenseur dans la nuit du 17 au 18 avril 1614.
Le château, démantelé en 1626 sur ordre de Richelieu, est vendu aux Du Quengo, comtes du Rochay, en 1636. Au XIXe s., il appartient au marquis de Kerouartz, et passe par alliance au comte de Rougé.
Restauré depuis plusieurs dizaines d’années, le château des Coêtmen accueille certains tournages, comme celui du film Que la fête commence de Bertrand Tavernier.
Un trébuchet a été reconstitué sur l’une des tours.