Trébeurden
Gros bourg situé à 10 kilomètres au nord-ouest de Lannion, Trébeurden (3 733 habitants) est largement baignée par la Manche.
Les nombreux menhirs, allées couvertes et dolmens témoignent d’une lointaine occupation humaine du territoire, qui remonte probablement au Paléolithique. Celle-ci se poursuit à l’âge du fer et à l’époque gallo-romaine.
Démembrement de la paroisse primitive de Pleumeur-Bodou, Trébeurden semble avoir été fondée au XIe s. En 1243, un prieuré est créé par l’abbaye de Bégard à Penlan, puis un second sur l’île Millau. Certains noms de lieux évoquent également d’une probable implantation templière et hospitalière.
Port connu depuis le XIVe s., Trébeurden relève de l’ancien diocèse de Tréguier jusqu’au Concordat de 1801.
Le tourisme balnéaire se développe à partir de la fin du XIXe s., grâce notamment à l’arrivée du chemin de fer à Lannion en 1887. Elle est classée station touristique par décret du 13 juin 1921.
Les nombreux menhirs, allées couvertes et dolmens témoignent d’une lointaine occupation humaine du territoire, qui remonte probablement au Paléolithique. Celle-ci se poursuit à l’âge du fer et à l’époque gallo-romaine.
Démembrement de la paroisse primitive de Pleumeur-Bodou, Trébeurden semble avoir été fondée au XIe s. En 1243, un prieuré est créé par l’abbaye de Bégard à Penlan, puis un second sur l’île Millau. Certains noms de lieux évoquent également d’une probable implantation templière et hospitalière.
Port connu depuis le XIVe s., Trébeurden relève de l’ancien diocèse de Tréguier jusqu’au Concordat de 1801.
Le tourisme balnéaire se développe à partir de la fin du XIXe s., grâce notamment à l’arrivée du chemin de fer à Lannion en 1887. Elle est classée station touristique par décret du 13 juin 1921.
Longue de 14,5 m, pour 2,5 m de large et 1,8 m de hauteur, cette allée vieille de 4 100 ans comprend un vestibule, une chambre et, derrière la dalle de chevet, une cella. L’ensemble est surmonté par sept dalles de couverture. Certaines pierres intérieures sont gravées de symboles représentant la déesse mère. Le monument a été fouillé en 1965 par le professeur Jean L’Helgouach.
Erigé il y a 5 000 ans, ce menhir mesure 1,9 m de haut. Elevé à l’origine sur la terre ferme, il a aujourd’hui les pieds dans l’eau lors des très grandes marées.
Il fait 2,10 m de haut.
L’édifice actuel est construite en 1829 et de 1834 à 1835 par les architectes Baron et Alain Lageat à l’emplacement d’une église paroissiale fondée au XIIIe s., sans doute par les moines de Bégard. Mais le chœur et la chapelle du Rosaire du XVIIIe s. ont été conservés.
L’aile méridionale, dite aussi la nouvelle nef, a été consacrée le 28 mai 1962.
La tour et le pignon occidental datent de 1829.
La grande porte occidentale est à l’origine une porte charretière qui se trouvait dans l’enceinte du manoir de Kerariou.
L’ossuaire gothique de 1778 et la fontaine ont aujourd’hui disparu.
L’aile méridionale, dite aussi la nouvelle nef, a été consacrée le 28 mai 1962.
La tour et le pignon occidental datent de 1829.
La grande porte occidentale est à l’origine une porte charretière qui se trouvait dans l’enceinte du manoir de Kerariou.
L’ossuaire gothique de 1778 et la fontaine ont aujourd’hui disparu.
Edifié au XIVe s. par les moines mendiants au lieu-dit Christ, ce bâtiment est profondément réaménagé en 1770. Il a conservé cependant une fenêtre médiévale dans le chevet. Elle sert de caserne, puis de poste de douane, sous la Révolution.
Construite de 1670 à 1687, probablement à l’instigation des moines de Bégard, elle est restaurée en 1827. On y trouve les armoiries de la famille de Boisgelin. Selon une légende, une première chapelle aurait été édifiée par le duc Jean IV après la bataille d’Auray (1364).
Elle a été élevée en 1675.
Œuvre du sculpteur Guillaume Le Luro, la croix située dans l’enclos de la chapelle du Christ date de 1697.
Selon l’inscription du socle, elle a été élevée en 1764 à l’initiative de Geffroy Marichal et Marie Riou.
Elle porte d’un côté, en bas relief, un Christ en croix et à l’envers une Vierge à l’Enfant. Trois instruments de la Passion ont été gravés sur le socle. Le fût a été brisé.
Elle porte d’un côté, en bas relief, un Christ en croix et à l’envers une Vierge à l’Enfant. Trois instruments de la Passion ont été gravés sur le socle. Le fût a été brisé.
Construite en 1696, cette fontaine de dévotion porte une inscription indiquant qu’elle a été construite par un certain Mathieu Le Cozic à 200 mètres de la chapelle Notre-Dame de Bonne-Nouvelle.
Pour accéder à l’enclos rectangulaire, il faut passer par deux échaliers. La niche abritait autrefois une statue de la Vierge.
Pour accéder à l’enclos rectangulaire, il faut passer par deux échaliers. La niche abritait autrefois une statue de la Vierge.
D’abord consacrée à saint Gorgon, puis à Notre-Dame de Bon Secours, elle a été construite par un certain Allain Hamon en 1801 le long du mur de l’enclos de la chapelle Notre-Dame-de-Cîteaux. Son eau avait autrefois la réputation de guérir.
La commune de Trébeurden abrite à Lan Kerellec la deuxième réalisation de style « cité radieuse » construite en France après-guerre. Imaginé par Le Corbusier, ce concept a vu le jour à Marseille entre 1947 et 1952. L’immeuble de la station balnéaire costarmoricaine a été achevé en 1957 mais les premiers occupants ne se sont installés que plusieurs années plus tard. Son architecte, Roger Le Flanchec, natif de Trébeurden, a bénéficié d’occuper la résidence en terrasse du 13e étage.
Inaugurée à Pors-Termen en 1933, cette œuvre a été réalisée en 1933 par le sculpteur Armel Beaufils à la mémoire de l’ancien président du conseil (1925-1926), mort l’année précédente. Père de la Société des nations et signataire du traité de Locarno, Briand reçut le prix Nobel de la paix en 1926. De 1919 à 1928, il séjourna régulièrement dans l’île Milliau, propriété de sa compagne Lucie Uro, ce qui permit de faire la réputation de la commune. Le médaillon à l’effigie de l’homme politique est surmonté de l’inscription : « Il voulut pour nous la paix ».