Tréflez
Petite commune du Nord-Finistère, Tréflez (862 habitants) est situé en Léon, à 38 kilomètres au nord-est de Brest.
Bien que largement baignée par la mer, la commune de Tréflez ne dispose pas de port.
Objets du Paléolithique, dolmens et stèles attestent d’une présence humaine ancienne sur son territoire.
Démembrement de la paroisse primitive de Plounévez-Lochrist, Tréflez est mentionnée pour la première fois au XIe s. La première église fut bâtie au lieu-dit Coz-Ilis.
Dans les années 1820, Louis Rousseau acquit plusieurs centaines d’hectares de dunes et entreprit la mise en valeur de nouvelles terres agricoles : l’installation de talus, la construction de digues et de fermes donna ainsi naissance au domaine de Keremma.
Bien que largement baignée par la mer, la commune de Tréflez ne dispose pas de port.
Objets du Paléolithique, dolmens et stèles attestent d’une présence humaine ancienne sur son territoire.
Démembrement de la paroisse primitive de Plounévez-Lochrist, Tréflez est mentionnée pour la première fois au XIe s. La première église fut bâtie au lieu-dit Coz-Ilis.
Dans les années 1820, Louis Rousseau acquit plusieurs centaines d’hectares de dunes et entreprit la mise en valeur de nouvelles terres agricoles : l’installation de talus, la construction de digues et de fermes donna ainsi naissance au domaine de Keremma.
Ce pilier a été christianisé au haut Moyen Age, avec l’ajout d’une scène représentant la Crucifixion (avec le Christ et les deux larrons en dessous).
Bâti dès le VIe s. dans les dunes, sur une fontaine, cet édifice fut progressivement envahi par le sable. Abandonnée entre le XIVe et le XVe s. et presque entièrement engloutie au XVIIe s., la chapelle fut exhumée en 1872 et restaurée entre 1895 et 1897 (on ajouta notamment un clocheton pour faciliter tout repérage en cas de nouvel ensablement !).
Construite au XVIIIe s. à l’entrée de l’enclos paroissial, elle servit d’ossuaire et de salle de catéchisme. Un oculus décore les pignons occidentaux et méridionaux.
Ces vestiges datent de 1611.
Construite près du hameau de Coz-Ilis, où se trouvait la première église de Tréflez, cette fontaine guérisseuse à deux bassins date du XVIIIe s.
Réputée pour guérir les maux de ventre, combattre les rhumatismes et aider les enfants à marcher, elle est ornée d’une statue en prière de la sainte. On dit aussi sainte Etheldrède.
Réputée pour guérir les maux de ventre, combattre les rhumatismes et aider les enfants à marcher, elle est ornée d’une statue en prière de la sainte. On dit aussi sainte Etheldrède.
Ces simples pierres reposant sur une pile centrale datent du Moyen Age. Malgré son archaïsme, ce pont permettait de franchir la Flèche au plus haut des marées et de rejoindre Plouider.
Elle rend hommage à un enfant de la commune. Né à Tréflez en 1835, cet ingénieur de formation fut directeur des routes et de la navigation au ministère des Travaux publics de 1876 à 1881. Engagé en politique dans les rangs de la gauche républicaine, il fut député (1871-1876 et 1881-1885), sénateur et, à deux reprises membre du gouvernement (sous-secrétaire d’Etat aux Travaux publics en 1882 et sous-secrétaire d’Etat à la Marine et aux Colonies en 1885. Nommé gouverneur général de l’Indochine en décembre 1894, il mourut à Saïgon le 10 décembre 1896.
Elle abrite un pilote néo-zélandais de la RAF, âgé de 26 ans, abattu le 16 décembre 1940.