Trégastel
Largement baignée par la Manche, la charmante commune de Trégastel (2 377 habitants) est située à 11 kilomètres au nord de Lannion, près de Perros-Guirec.
Mêlant falaises de granite rose, plages et de nombreux îlots, sa côte s’étire sur 17 kilomètres.
La présence de plusieurs mégalithes témoigne d’une occupation humaine du territoire au Néolithique. Celle-ci se poursuit à l’époque gauloise et gallo-romaine.
Démembrement de la paroisse primitive de Pleumeur-Bodou, Trégastel, qui relève de l’ancien diocèse de Tréguier jusqu’au Concordat de 1801, est en partie acquis en 1255 par l’abbaye de Bégard. Sous l’Ancien Régime, les principales seigneuries locales sont Launay-Nevet et Kerougant-Lannion.
A la fin du XIXe s., le début du tourisme fait de Trégastel une station balnéaire recherchée.
Mêlant falaises de granite rose, plages et de nombreux îlots, sa côte s’étire sur 17 kilomètres.
La présence de plusieurs mégalithes témoigne d’une occupation humaine du territoire au Néolithique. Celle-ci se poursuit à l’époque gauloise et gallo-romaine.
Démembrement de la paroisse primitive de Pleumeur-Bodou, Trégastel, qui relève de l’ancien diocèse de Tréguier jusqu’au Concordat de 1801, est en partie acquis en 1255 par l’abbaye de Bégard. Sous l’Ancien Régime, les principales seigneuries locales sont Launay-Nevet et Kerougant-Lannion.
A la fin du XIXe s., le début du tourisme fait de Trégastel une station balnéaire recherchée.
Longue de 9 mètres, pour 1,40 à 1,75 m de large et 1 à 1,20 m de hauteur, celle sépulture collective à entrée latérale est vieille de plus de 4 000 ans. Quatre tables de couverture sont soutenues par deux grandes dalles de chevet et 13 orthostates. A l’intérieur ont été retrouvées plusieurs motifs en relief, comme plusieurs paires de seins et un collier. Les fouilles effectuées sur le site ont permis la découverte de divers objets (poignard en silex, haches polies, tessons en terre cuite, « bouteilles à collerette », etc.).
La restauration approximative effectuée en 1939 par la municipalité et la population a probablement modifiée la structure originelle, notamment concernant l’entrée.
La restauration approximative effectuée en 1939 par la municipalité et la population a probablement modifiée la structure originelle, notamment concernant l’entrée.
Utilisé un temps comme maison et comme étable, ce monument funéraire, l’un des plus grands du Trégor, est daté de 3000 à 2500 avant J.-C. Reposant sur trois piliers accolés à un talus, sa dalle mesure six mètres de long sur 3,25 m de large et pèse 20 tonnes.
Haute de 3,1 m, il est élevé à la fin du Néolithique (vers 2 500 avant J.-C.) à une centaine de mètres plus au nord. Le mégalithe est transféré en 1962 à son emplacement actuel.
Fondée au XVIe s. par la famille de Lannion, elle est agrandie (chapelle nord) à la fin du XVIIIe s. par un seigneur de Launay-Nevet. Autrefois, les habitants venaient y placer leur cheval sous la protection du saint.
Réalisé en pierres sèches, ce monument dédié à Notre-Dame-de-Pitié est élevé à Crec’h-Lest par le recteur Bouget en 1872. Avant de parvenir au sommet, un chemin en spirale passe devant six niches abritant chacune une statue.
Elevé en 1819, il comprend un soubassement portant des inscriptions, un fût monolithe et une croix ornée d’une Christ en croix et, au revers, une Vierge.
Réalisé au XVe s., cet autel des oblations était installé à l’origine dans l’église. Il est par la suite transféré au chevet de la fosse commune puis, en 1947, devant le porche occidental.
Deux escaliers de quatre marches permettent d’atteindre la fontaine.
L’édifice actuel, dit de type trégorrois « à cage de bois », a remplacé en 1764 un moulin de conception plus simple. La première autorisation de construction d’un tel moulin à marée remonte à l’an 1375. Elle fut accordée par le roi Charles V à Bryent de Lannion. Le décès en 1932 du meunier Toussaint Le Brozec fut également celui de l’activité de ce moulin.
Réalisée en 1932, elle est l’une des deux seules tombes restant dans l’enclos paroissial après le transfert du cimetière en 1947. Le sculpteur Antoine Bourdelle est l’auteur du médaillon de la fille de l’écrivain lannionais, Hervine-Marie, décédée dans un accident en 1919, à l’âge de 17 ans.