Trégunc
Grosse commune du Sud-Finistère, Trégunc (6 751 habitants) est située en Cornouaille, entre Concarneau et Pont-Aven, à 30 kilomètres au sud-est de Quimper.
Largement baignée par l’océan Atlantique, la commune a son bourg principal situé à l’intérieur des terres. La côte alterne plages, cordon dunaire bordé d’étangs (Loc’h Louargar et Loc’h Coziou) et zones rocheuses (pointes de la Jument et de Trévignon).
La présence de mégalithes, dont un grand nombre fut détruit au XIXe s., atteste d’une occupation humaine importante de la région au Néolithique. Celle-ci se poursuit aux époques gauloises et gallo-romaines.
Paroisse primitive très étendue, du Moros à l’Aven, Trégunc englobait également à l’origine les territoires de Névez, Lanriec (aujourd’hui en Concarneau) et de Nizon (en Pont-Aven), qui prennent leur indépendance au XIe s.
Au Moyen Age, les seigneurs de Kergunus sont les principaux détenteurs du pouvoir dans le pou Treguenc, un pouvoir qui s’étendait jusqu’à Beuzec-Conq (ville close de Concarneau) et Fouesnant.
Durant la Révolution française, la commune est touchée quelques violences, bleues et blanches (maire tué par les chouans).
Le XIXe s. voit la naissance et le développement des conserveries de légumes, tandis que nombre d’hommes embarquent sur les sardiniers et thoniers concarnois.
En 1946, Trégunc est religieusement divisée en deux avec la création de la paroisse de Saint-Philibert.
Largement baignée par l’océan Atlantique, la commune a son bourg principal situé à l’intérieur des terres. La côte alterne plages, cordon dunaire bordé d’étangs (Loc’h Louargar et Loc’h Coziou) et zones rocheuses (pointes de la Jument et de Trévignon).
La présence de mégalithes, dont un grand nombre fut détruit au XIXe s., atteste d’une occupation humaine importante de la région au Néolithique. Celle-ci se poursuit aux époques gauloises et gallo-romaines.
Paroisse primitive très étendue, du Moros à l’Aven, Trégunc englobait également à l’origine les territoires de Névez, Lanriec (aujourd’hui en Concarneau) et de Nizon (en Pont-Aven), qui prennent leur indépendance au XIe s.
Au Moyen Age, les seigneurs de Kergunus sont les principaux détenteurs du pouvoir dans le pou Treguenc, un pouvoir qui s’étendait jusqu’à Beuzec-Conq (ville close de Concarneau) et Fouesnant.
Durant la Révolution française, la commune est touchée quelques violences, bleues et blanches (maire tué par les chouans).
Le XIXe s. voit la naissance et le développement des conserveries de légumes, tandis que nombre d’hommes embarquent sur les sardiniers et thoniers concarnois.
En 1946, Trégunc est religieusement divisée en deux avec la création de la paroisse de Saint-Philibert.
Elevée à l’âge du fer, cette stèle à pans, haute de 1,80 m, est christianisée dès le haut Moyen Age. En 1701, y est rajouté un socle, ce qui porte l’ensemble 3,40 m de haut.
Ces deux stèles protohistoriques se trouvent sur le placitre de l’église.
Simple chapelle construite de 1558 à 1575, elle devient l’église de la paroisse de Saint-Philibert en 1946. Selon une légende, le diable se serait brisé la jambe en essayant en vain d’écraser le clocher ajouré.
Autrefois, les fidèles venaient de loin pour assister au pardon organisé le dernier dimanche d’août.
Autrefois, les fidèles venaient de loin pour assister au pardon organisé le dernier dimanche d’août.
Cet édifice, surnommé « chapel Né » (c’est-à-dire « chapelle nouvelle »), est construit à la fin du XVIIe s. sur l’ancienne route de Névez par le seigneur de Pennarun. La façade occidentale, qui comprend un portail à double pilastres et fronton triangulaire de style classique, est surmontée d’un clocheton carré à dôme.
L’édicule, réalisé au XVIIe s. près de la chapelle du même nom, est surmonté d’une croix gravée. Selon la tradition, une réputation de guérison était attribuée autrefois à l’eau s’écoulant de la fontaine.
Située en contrebas de la chapelle en ruines du même nom, elle était autrefois surmontée d’une croix. Selon la tradition, on y venait prendre de son eau pour guérir les malades de leurs fièvres.
Construit sous l’Ancien Régime et restauré en 1763, ce four possède encore des éléments du XVIe ou XVIIe s. (chanfreins, accolades de la gueule).
L’abri et la cale sont construits en 1905 à la pointe de Trévignon. Chargé de veiller la côte de la baie de la Forêt et l’archipel des Glénan, le premier canot, Ernest-Crevat-Durant, est remplacé ultérieurement par l’Ar-Beg.
Il est élevé au XXe s.
Ces pierres dressées, typiques des communes de Trégunc et de Névez, servaient au début du XIXe s. à délimiter les parcelles de terrains.
Il est inauguré à la pointe de Trévignon le 15 juillet 2006.