Tréhorenteuc
Commune la plus petite du Morbihan, Tréhorenteuc (110 habitants) est située dans le nord-est du département, à la frontière de l’Ille-et-Vilaine, à 13 kilomètres au nord-est de Ploërmel et à 61 kilomètres à l’ouest de Rennes.
La présence de mégalithes atteste d’une occupation humaine du territoire dès le Néolithique.
Afin de faire face au paganisme (site druidique de la Butte aux Tombes), les premiers Bretons fondent une église au VIIe s.
Sous l’Ancien Régime, le village dépend religieusement de l’évêché de Saint-Malo et relève de la seigneurie de Brécilien.
Démembrement de la paroisse de Paimpont, la commune a été victime d’un exode rural massif au XXe s. et l’électricité n’est fournie qu’en 1942 aux habitants.
Porte d’entrée de la forêt de Paimpont, et plus particulièrement du Val sans Retour, Tréhorenteuc est élevée par l’abbé Gillard en centre arthurien. La commune profite grandement du tourisme de nos jours.
La présence de mégalithes atteste d’une occupation humaine du territoire dès le Néolithique.
Afin de faire face au paganisme (site druidique de la Butte aux Tombes), les premiers Bretons fondent une église au VIIe s.
Sous l’Ancien Régime, le village dépend religieusement de l’évêché de Saint-Malo et relève de la seigneurie de Brécilien.
Démembrement de la paroisse de Paimpont, la commune a été victime d’un exode rural massif au XXe s. et l’électricité n’est fournie qu’en 1942 aux habitants.
Porte d’entrée de la forêt de Paimpont, et plus particulièrement du Val sans Retour, Tréhorenteuc est élevée par l’abbé Gillard en centre arthurien. La commune profite grandement du tourisme de nos jours.
Construite entre le XVIIe et le XVIIIe s., l’église était à l’origine desservie par un ermite. Par la suite, le culte a été assuré par des moines de l’abbaye de Gaël puis de Paimpont. L’édifice, pillé et ruiné durant la Révolution, est restauré au début du XIXe s. et de 1942 à 1962 par l’abbé Gillard. Vouant son église à la légende du saint Graal et à la forêt de Brocéliande toute proche, ce dernier orne le bâtiment de décoration en lien avec la tradition arthurienne (vitraux, tableaux, statues, etc.).
Appelée autrefois « château du Gurwan », cette demeure, qui dépendait du comté de Montfort et de la seigneurie de Brécilien, passa successivement aux mains des Gaël, des Montfort, des Laval et des Coligny. Assiégé par les ligueurs en 1592, le manoir actuel, bâti au XVIe s. et reconstruit en 1605, appartient par la suite à Benjamin de L’Aage (1620) puis aux familles Saint-Gilles (1702), Tembé (milieu du XVIIIe s.), Busnel du Bouëxic (1777), au baron Du Taya, magistrat auteur d’un livre sur Brocéliande, et enfin aux Ealet.
L’édifice comprend une tourelle d’escalier polygonale, une loggia et une double porte charretière et piétonne.
L’édifice comprend une tourelle d’escalier polygonale, une loggia et une double porte charretière et piétonne.