Trémaouézan
Petite commune du Nord-Finistère, Trémaouézan (410 habitants) est située entre Landerneau et Lesneven, à 24 kilomètres à l’est de Brest.
Les marécages et tourbières de Langazel sont protégés par arrêté préfectoral depuis 1984.
Démembrement de la paroisse primitive de Ploudaniel, Trémaouézan fut fondée au haut Moyen Age à proximité d’un site fortifié. Durant toute l’époque médiévale et l’Ancien Régime, ses chapelles et ses fontaines faisaient l’objet de pèlerinages.
Dépendant de l’ancien diocèse de Léon et de l’archidiaconé de Kemenet-Ily jusqu’à la Révolution, elle ne fut érigée en paroisse indépendante qu’à cette époque. De 1894 à 1946, la commune fut l’un des arrêts de la ligne de chemin de fer Landerneau-Brignogan.
Les marécages et tourbières de Langazel sont protégés par arrêté préfectoral depuis 1984.
Démembrement de la paroisse primitive de Ploudaniel, Trémaouézan fut fondée au haut Moyen Age à proximité d’un site fortifié. Durant toute l’époque médiévale et l’Ancien Régime, ses chapelles et ses fontaines faisaient l’objet de pèlerinages.
Dépendant de l’ancien diocèse de Léon et de l’archidiaconé de Kemenet-Ily jusqu’à la Révolution, elle ne fut érigée en paroisse indépendante qu’à cette époque. De 1894 à 1946, la commune fut l’un des arrêts de la ligne de chemin de fer Landerneau-Brignogan.
Construit au XVIe s. dans un style gothique, il comporte une porte couronnée d’une colonnade à choux frisés et fleurons soutenus par deux anges, ainsi que quatre baies en anse de panier. On y trouve également deux phrases sculptées, l’une en français (« Bone Gent Que Ycy Passes Prie Dieu Pour le Trépassés »), l’autre en breton (« Gant Doue Han Bed Milliguet Eo Nep Na Lavar Mat Pe Nat Eo », c’est-à-dire « Qui ne dit le bien ou se tait est maudit de Dieu et du monde »).
Adossée à la fontaine, cette croix pattée monolithe de 2,30 m de haut a été dressée au Moyen Age.
Erigé en 1530, ce calvaire haut de 5,50 m est restauré à plusieurs reprises (par l’architecte Prigent Kermarec en 1686, par Jean Morvan en 1702 et par Olivier Patoyer en 1877). Abattue par les révolutionnaires, il est relevé en 1808. Une Vierge à l’Enfant figure au revers du Crucifix, tandis que le croisillon porte les statuettes de saint Jean, saint Pierre, saint Paul et de la Vierge.
Haut de 4 mètres, il a été élevé au XVe s. Aux pieds du Christ figure le blason des Penancoet, seigneurs de Quillimadec.
Formée de deux bassins enclos d’un mur de pierre, elle a été construite en 1656 et a longtemps fait l’objet d’un pèlerinage.