Treffiagat
Commune du sud-ouest du Finistère, Treffiagat (2 313 habitants) est située dans le Pays Bigouden, à 30 kilomètres au sud-ouest de Quimper. Baignée par l’Atlantique, elle se compose de deux villages, Treffiagat dans les terres et Léchiagat sur la côte, face au Guilvinec.
Démembrement de la paroisse primitive de Plobannalec, Treffiagat acquiert son indépendance religieuse au XIVe s. Comme le reste du Pays Bigouden, Treffiagat est touchée par la révolte des Bonnets rouges en 1675.
L’intensification de la pêche au XIXe s. favorise le développement du port de Léchiagat (construction du môle au début du XXe s.).
La paroisse de Léchiagat est créée en 1949.
Démembrement de la paroisse primitive de Plobannalec, Treffiagat acquiert son indépendance religieuse au XIVe s. Comme le reste du Pays Bigouden, Treffiagat est touchée par la révolte des Bonnets rouges en 1675.
L’intensification de la pêche au XIXe s. favorise le développement du port de Léchiagat (construction du môle au début du XXe s.).
La paroisse de Léchiagat est créée en 1949.
Erigée vers 4 000 avant J.-C (Néolithique), cette impressionnante pierre se dresse à 6 mètres de hauteur.
Les rochers proches du menhir présentent des milliers de cupules. Il s’agit là de la plus importante concentration de ces creux circulaires réalisés en Bretagne par les hommes du Néolithique. Bien que probablement liées à une pratique rituelle, leur utilité reste un mystère.
Construit au XVe s. à Kerleguer dans le style gothique flamboyant, cet édifice est restauré en 1852. Autrefois, la tradition conduisait les marins à venir balayer dans la chapelle en poussant la poussière du côté d’où le vent était souhaité et les femmes venaient y faire le même acte en période de sécheresse pour demander la venue de la pluie.
Réalisée lors de la construction de la chapelle (XVe s.), elle est accolée au chevet du bâtiment. Les fidèles venaient autrefois y invoquer le saint pour obtenir la guérison de la coqueluche.