Vannes
Chef-lieu du Morbihan, mais seulement deuxième ville du département (après Lorient), avec 54 000 habitants, Vannes est située au fond du golfe du Morbihan, entre Lorient (à 59 km), Nantes (115 km) et Rennes (113 km).
Ancienne capitale des Gaulois Vénètes, Vannes fut au Moyen Age l’un des centres les plus importants du royaume, puis du duché de Bretagne.
Avec notamment ses remparts, son quartier ancien et sa cathédrale, Vannes figure parmi les plus belles et les plus agréables villes de Bretagne.
Ancienne capitale des Gaulois Vénètes, Vannes fut au Moyen Age l’un des centres les plus importants du royaume, puis du duché de Bretagne.
Avec notamment ses remparts, son quartier ancien et sa cathédrale, Vannes figure parmi les plus belles et les plus agréables villes de Bretagne.
Elevés au XIIIe s. sur des vestiges gallo-romains, les remparts longent la Marle et les jardins à la française qui la jouxtent. On peut y admirer plusieurs tours des XIVe et XVe s. (du Bourreau, du Calmont, du Connétable ou bien encore Trompette).
Au bout de la promenade, près de la petite-porte, dite porte-poterne, se trouvent plusieurs maisons-lavoirs des XVe-XVIIe s.
Au bout de la promenade, près de la petite-porte, dite porte-poterne, se trouvent plusieurs maisons-lavoirs des XVe-XVIIe s.
Bâtie au XIIIe s. sous le nom de porte Saint-Patern, du nom du quartier qu’elle dessert, elle constitue la principale entrée fortifiée dans la ville close depuis le gué sur la rivière Marle. Elle est reconstruite en granite aux XIV et XVe s.
A la révolution, le premier étage est utilisé comme prison. Y furent notamment enfermés les royalistes, prêtres réfractaires et l’état-major des émigrés fait prisonnier à Quiberon en 1795. La construction d’un nouvel établissement carcéral entraîne la fermeture de la tour-prison et sa vente à un particulier en 1825.
La tour ronde nord et le corps central ont été conservés tandis que la tour sud a été en grande partie détruite en 1866 par son propriétaire et remplacée par un corps de bâtiment de plan rectangulaire. La porte et la tour sont dotées de mâchicoulis sur consoles.
En 1911, l’association « Les Amis de Vannes » est fondée pour racheter et sauvegarder la porte-prison, menacée de destruction. Classée aux monuments historiques en 1912, elle est acquise par la ville en 1936 et a fait l’objet de nombreuses campagnes de restauration.
A la révolution, le premier étage est utilisé comme prison. Y furent notamment enfermés les royalistes, prêtres réfractaires et l’état-major des émigrés fait prisonnier à Quiberon en 1795. La construction d’un nouvel établissement carcéral entraîne la fermeture de la tour-prison et sa vente à un particulier en 1825.
La tour ronde nord et le corps central ont été conservés tandis que la tour sud a été en grande partie détruite en 1866 par son propriétaire et remplacée par un corps de bâtiment de plan rectangulaire. La porte et la tour sont dotées de mâchicoulis sur consoles.
En 1911, l’association « Les Amis de Vannes » est fondée pour racheter et sauvegarder la porte-prison, menacée de destruction. Classée aux monuments historiques en 1912, elle est acquise par la ville en 1936 et a fait l’objet de nombreuses campagnes de restauration.
Construite à la fin du XIVe ou au début du XVe s. sur ordre du duc Jean IV pour permettre d’accéder au quartier de Calmont, elle est flanquée d’une tour aujourd’hui en partie mutilée et comprend deux passages (charretier et piéton). Fermée après l’ouverture de la porte Saint-Vincent (1624), elle est rouverte au XVIIIe s., mais les travaux effectués par la famille Dondel entraînent la disparition des mâchicoulis. La porte est restaurée en 1992.
Contrairement à la plupart des autres portes de la vieille ville, celle-ci ne date pas du Moyen Age. Elle fut percée entre 1620 et 1624 dans les remparts pour permettre une meilleure communication entre le port et la ville close. De style classique, à colonnes et niches en plein cintre, elle présente les armes de la ville. Bâtie par Jean Bugeau, elle fut restaurée en 1727, elle fut réaménagée en 1747. La statue de saint Vincent Ferrier a été rajoutée en 1891.
Décidée en 1860, la construction d’une nouvelle préfecture a lieu de 1863 à 1865 selon les plans de l’architecte départemental Emile Amé. Encadré de deux ailes plus basses, le corps principal donne sur une grande cour d’honneur fermée par une grille.
Le fronton à cintre surbaissé, réalisé par le sculpteur Lemerle, présente Nominoë et Alain Barbe-Torte soutenant un blason avec… l’aigle impérial !
L’hôtel est entouré d’un parc de cinq hectares avec un jardin à l’anglaise dessiné par le Parisien Louis-Sulpice Varé.
Le fronton à cintre surbaissé, réalisé par le sculpteur Lemerle, présente Nominoë et Alain Barbe-Torte soutenant un blason avec… l’aigle impérial !
L’hôtel est entouré d’un parc de cinq hectares avec un jardin à l’anglaise dessiné par le Parisien Louis-Sulpice Varé.
Cette belle demeure du XVe ou XVIe s. est modifiée au XVIIe s.
Réalisée en pierre, la sculpture de Vannes et sa femme pourrait représenter un couple d’anciens propriétaires.
Réalisée en pierre, la sculpture de Vannes et sa femme pourrait représenter un couple d’anciens propriétaires.
Construite au XVe s., cette demeure a la particularité rare de présenter quatre faces à pans de bois. Au XVIIe s., une toiture dite à la Mansard et de grosses cheminées sont rajoutées.
Mariant divers matériaux (fonte [colonnes], céramique, briques rouges, pierre de tuffeau blanche, granit gris), ce bâtiment a été construit dans le style Baltard en 1899 ou 1900 pour une famille de négociants en métaux, les Petit.
Transformé en galerie commerciale (les Arcades) dans les années 1970, l’immeuble abrite une cafétéria à partir de 1999 et de nos jours divers commerces.
Transformé en galerie commerciale (les Arcades) dans les années 1970, l’immeuble abrite une cafétéria à partir de 1999 et de nos jours divers commerces.