L'église Notre-Dame
Située à l’emplacement de l’ancien monastère fondé par saint Paul-Aurélien au VIe s., l’église voit sa construction s’étaler de 1533 à 1679.
Ce clocher-porche date de 1573. A l’origine sa hauteur était de 70 mètres, mais la foudre abattit la partie supérieure sous le règne de Napoléon Ier. A ce sujet, l’année fait polémique : généralement, on donne la date de 1809, mais selon Hubert Le Gall et Pierre Toullec (Autopsie d’un clocher, 2009), si la foudre fit quelques dégâts en 1809, la plus importante destruction aurait eu lieu en 1812.
Partie la plus ancienne de l’église, le grand porche de style gothique date de 1533.
De style Beaumanoir, à lanternons et à trois pans, il fut édifié en 1627.
La sacristie à deux étages fut construite sur la façade nord l'église de 1673 à 1679. Elle est ornée de lanternons et comporte un chevet à trois pans.
Provenant de l’atelier de Gabriel Carquain, ce baptistère octogonal à baldaquin date de 1650.
L’orgue actuel, réalisé par le facteur belge Clauss, a remplacé en 1886 un instrument plus grand, daté de 1650 et dont l’auteur était inconnu. Le buffet d’ordonnance est du quant à lui au menuisier G. Bras, en 1660.
Elle fut réalisée en 1759. Elle comporte quatre panneaux représentant les quatre évangélistes et les quatre grands docteurs de l’Eglise leur correspondant (saint Matthieu et saint Augustin ; saint Marc et saint Jérôme ; saint Luc et saint Ambroise ; saint Jean et saint Grégoire).
Provenant de la crypte de l’ossuaire, cette magnifique œuvre est due à un sculpteur auvergnat de la Marine de Brest, Antoine Chavagnac, qui la réalisa en 1676. Huit personnages entourent le Christ.
Egalement appelée Notre-Dame de pitié, cette belle pietà date du XVIe s. Elle fut taillée dans un seul gros bloc de chêne. On peut y voir, outre le Christ, la Vierge Marie, saint Jean, Marie Madeleine, Joseph d’Arimathie et une femme inconnue.
Séparant la nef du chœur, elle date du XVIe s.
L’Eglise Notre-Dame abrite trois confessionnaux identiques du XIXe s. Leur sommet est couronné d’une grande tiare papale.
Bien plus récent que les retables l’entourant, ce maître-autel date de 1876.
Daté du milieu du XVIIe s., ce retable se compose de deux parties. L’ensemble est sans doute du à atelier de la Marine royale.
Cette œuvre date du XVIIe s.
Le tableau central représente notamment, de haut en bas : Jean baptisant Jésus ; Hérode faisant décapiter Jean, tandis que Salomé porte la tête du saint ; Jean désignant Jésus à ses disciples et la Sainte Famille (cette dernière partie étant une reproduction fidèle d’une œuvre de Barthélémy Spranger, peintre d’Anvers).
A gauche de la scène centrale, figurent saint Michel terrassant le démon et saint Michel précipitant en enfer les Anges rebelles (là aussi, il s’agit d’une copie d’une gravure d’un artiste hollandais, Cornélius Galle, ce dernier s’étant lui-même inspiré du Petit Jugement dernier de Rubens).
A droite de la scène centrale : une statue de saint Jean et une représentation de saint Jean-Baptiste prêchant sur les bords du Jourdain.
Le tableau central représente notamment, de haut en bas : Jean baptisant Jésus ; Hérode faisant décapiter Jean, tandis que Salomé porte la tête du saint ; Jean désignant Jésus à ses disciples et la Sainte Famille (cette dernière partie étant une reproduction fidèle d’une œuvre de Barthélémy Spranger, peintre d’Anvers).
A gauche de la scène centrale, figurent saint Michel terrassant le démon et saint Michel précipitant en enfer les Anges rebelles (là aussi, il s’agit d’une copie d’une gravure d’un artiste hollandais, Cornélius Galle, ce dernier s’étant lui-même inspiré du Petit Jugement dernier de Rubens).
A droite de la scène centrale : une statue de saint Jean et une représentation de saint Jean-Baptiste prêchant sur les bords du Jourdain.
Quatre retables secondaires, tous datés du XVIIe s., encadrent le chœur.
Dans le transept sud, on trouve :
Le retable de saint Laurent : le saint tient le gril avec lequel il aurait été martyrisé au IIIe s.
Dans le transept sud, on trouve :
Le retable de saint Laurent : le saint tient le gril avec lequel il aurait été martyrisé au IIIe s.
Le retable de sainte Anne : œuvre de Gabriel Carquain (auquel on doit également le baptistère).
Dans le transept nord :
Le retable de sainte Marguerite : la sainte y piétine le dragon qui a tenté de l’engloutir
Le retable de sainte Marguerite : la sainte y piétine le dragon qui a tenté de l’engloutir
Le retable du Grand Prêtre :
Paradoxalement à la richesse générale de l’ensemble, l’église Notre-Dame est plus faiblement pourvue de ce point de vue
On peut noter cependant :
On peut noter cependant :
Ils sont contemporains (1968).
Ils datent de la construction de l’église, au XVIe s.
L’église Notre-Dame abrite deux très anciennes bannières :
Représentant différents monuments et maisons de la commune, cette monumentale crèche est l’œuvre de Jean Pouliquen. Chaque pièce a nécessité 500 heures de travail en moyenne et deux week-ends sont nécessaires pour installer l’ensemble. De nouvelles pièces viennent chaque hiver enrichir le tout.