Esquibien
Voisine d’Audierne, dans le Cap-Sizun, Esquibien (1600 habitants) se trouve en bordure de l’océan, sur la route de la pointe du Raz, à 42 km à l'ouest de Quimper.
Démembrement de la paroisse primitive de Plogoff, la paroisse trouve sans doute son origine dans l’arrivée, au haut Moyen Age de saint Onneau et de ses compagnons, venus des îles Britanniques.
Initialement située plus proche de la mer (anse de Cabestan), le bourg fut déplacé plus dans les terres en 1111 suite à l’ensablement progressif (le bourg primitif, Gannaëk, est aujourd’hui sous les dunes de Trez Goarem).
Autrefois, les habitants vivaient principalement de la pêche, de l’exploitation du goémon et, jusqu’à la Révolution française, du pillage des navires naufragés.
En 2016, la commune d'Esquibien est rattachée à Audierne.
Démembrement de la paroisse primitive de Plogoff, la paroisse trouve sans doute son origine dans l’arrivée, au haut Moyen Age de saint Onneau et de ses compagnons, venus des îles Britanniques.
Initialement située plus proche de la mer (anse de Cabestan), le bourg fut déplacé plus dans les terres en 1111 suite à l’ensablement progressif (le bourg primitif, Gannaëk, est aujourd’hui sous les dunes de Trez Goarem).
Autrefois, les habitants vivaient principalement de la pêche, de l’exploitation du goémon et, jusqu’à la Révolution française, du pillage des navires naufragés.
En 2016, la commune d'Esquibien est rattachée à Audierne.
La chapelle Sainte-Edwette a conservé une stèle de l’âge du fer, portante des croix gravées et une cupule à son sommet.
Elevée entre le VIe et le IVe s. avant notre ère, cette stèle était située à l’origine à quelques centaines de mètres de son emplacement actuel. Elle a probablement été christianisée au Moyen Age.
Edifiée au XVIe s. près du port de Landrévet, elle fut reconstruite en 1743 et restaurée en 1770 (clocher).
Construite à l’origine à Lannuign, en Beuzec-Cap-Sizun, cette chapelle est démontée et rebâtie en 1651 au village de Landiguentel. Elle est restaurée en 1754.
Situé à proximité de la fontaine Sainte-Edwette, ce calvaire est élevé vers 1633 par l’atelier du célèbre Landernéen Roland Doré. Sur le croisillon, la Vierge et l’évêque saint Onneau encadrent le Christ.
Œuvre en kersantite haute de 7 mètres, elle a été élevée en 1868 par l’atelier de Yan Larc’hantec.
Haut de 5 mètres, il est élevé en 1869 près de la chapelle Sainte-Brigitte. Une Vierge à l’Enfant figure au revers du Crucifix. Une inscription mentionne le nom du recteur Stanguennec.
Située près du bourg, cette fontaine fut édifiée en 1570, à la même époque que la construction de l’église.
Voisine de la chapelle du même nom, elle est construite en 1654. La niche est encadrée de deux colonnettes en nid d’abeilles.
Elle date de 1723. Maintes fois volée au cours des siècles, la statue représentant la sainte britannique, martyre du IVe s., est désormais protégée par une grille.
Elle reçoit l'eau de la fontaine homonyme.
Situé au bourg, le presbytère fut édifié au XVIe s. et reconstruit en 1832. Le porche est de style gothique.
Etablie à la pointe de Lervily, cette tour cylindrique de 12 mètres de haut fut construite dans la deuxième moitié du XIXe s.
Il a été élevé en 1921 sur le placitre de l’église à partir d’une porte triomphale construite en 1611. De style gothique, il comporte une arcade ogivale.
Il s’agit de l’un des deux canons qui étaient installés au poste de guet de la pointe de Pen-Enez. Celui-ci date de 1715 environ.
Les pauvres terres de la paroisse sont protégées du vent et clôturées au moyen de ces murs érigés par les paysans sous l’Ancien Régime (XVIIe-XVIIIe s.). On estime leur longueur totale à cent kilomètres environ.