Guérande
Ville du nord-ouest de la Loire-Atlantique, Guérande (15 356 habitants) est située dans la presqu’île du même nom, entre la côte Atlantique et le parc naturel de Brière, à 18 kilomètres au nord-ouest de Saint-Nazaire.
Les nombreux marais salants du « pays paludier » assurent depuis longtemps la prospérité guérandaise. Le célèbre sel de Guérande bénéficie de chartes de qualité et d’un Label rouge. Dominant les marais, la ville culmine à 60 mètres sur le Coteau.
La présence de monuments mégalithiques, dont le menhir de Bissin (les autres ayant disparu), témoigne d’une occupation humaine du territoire au Néolithique.
Occupée par les Celtes, Guérande se trouvait à la frontière des peuples vénètes et namnètes. A la fin du VIIe s., les Bretons enlevèrent la presqu’île de Guérande aux Francs et fondèrent la cité actuelle. Rattachée à la Marche de Bretagne au milieu du VIIIe s., la cité fut reprise par Nominoë moins d’un siècle plus tard. Un éphémère diocèse de Guérande fut établi entre 848 et 857 (rattachement à l’évêché de Nantes).
Au XIe s. fut formée la châtellenie de Guérande, sous la tutelle directe des ducs de Bretagne. Cité prospère, disposant d’une flotte de rouliers, Guérande voit la construction de remparts et d’une nouvelle collégiale entre le XIIe et le XIIIe s.
Au printemps 1342, la ville aurait été mise à sac par les troupes espagnoles et génoises et la population massacrée. Deux traités visant à régler la guerre de Succession de Bretagne furent signés à Guérande, les 12 avril 1365 et 4 avril 1381. Etablie en 1365, la sénéchaussée de Guérande s’étendait de Mesquer à Saint-Nazaire et d’Herbignac au Croisic.
En 1404, un couvent de dominicains s’implanta dans la ville, tandis que des foires annuelles y étaient instaurées.
Au XVIe s. Guérande fut l’une des premières villes bretonnes évangélisées par les huguenots.
Le château de Guérande fut démantelé en 1614.
Du XIIe au XIXe s., Guérande, après Nantes, fut la seconde ville la plus riche du comté Nantais, puis du département de la Loire-Atlantique. L’économie reposait essentiellement sur la production du sel, mais dépendait également de l’industrie textile, de l’orfèvrerie et de l’agriculture (notamment un vin exporté jusqu’en Angleterre). Au XIXe s., la cité déclina au profit de la ville nouvelle de Saint-Nazaire, mais cette perte d’activité fut compensée à la fin du siècle par l’apparition du tourisme et l’arrivée du chemin de fer (1879).
Le 19 mars 1793, Guérande fut mise à sac par des centaines de paysans révoltés contre la levée en masse et, le 7 juillet 1815, des royalistes attaquèrent la ville. En 1865, une partie de son territoire (Trescalan) fut détachée pour former la commune nouvelle de La Turballe.
Située dans la poche de Saint-Nazaire à partir d’août 1944, la commune de Saint-Molf ne fut libérée que le 11 mai 1945.
Avancée la plus méridionale de la langue bretonne, le pays guérandais vit disparaître ses derniers locuteurs dans les années 1960.
Les nombreux marais salants du « pays paludier » assurent depuis longtemps la prospérité guérandaise. Le célèbre sel de Guérande bénéficie de chartes de qualité et d’un Label rouge. Dominant les marais, la ville culmine à 60 mètres sur le Coteau.
La présence de monuments mégalithiques, dont le menhir de Bissin (les autres ayant disparu), témoigne d’une occupation humaine du territoire au Néolithique.
Occupée par les Celtes, Guérande se trouvait à la frontière des peuples vénètes et namnètes. A la fin du VIIe s., les Bretons enlevèrent la presqu’île de Guérande aux Francs et fondèrent la cité actuelle. Rattachée à la Marche de Bretagne au milieu du VIIIe s., la cité fut reprise par Nominoë moins d’un siècle plus tard. Un éphémère diocèse de Guérande fut établi entre 848 et 857 (rattachement à l’évêché de Nantes).
Au XIe s. fut formée la châtellenie de Guérande, sous la tutelle directe des ducs de Bretagne. Cité prospère, disposant d’une flotte de rouliers, Guérande voit la construction de remparts et d’une nouvelle collégiale entre le XIIe et le XIIIe s.
Au printemps 1342, la ville aurait été mise à sac par les troupes espagnoles et génoises et la population massacrée. Deux traités visant à régler la guerre de Succession de Bretagne furent signés à Guérande, les 12 avril 1365 et 4 avril 1381. Etablie en 1365, la sénéchaussée de Guérande s’étendait de Mesquer à Saint-Nazaire et d’Herbignac au Croisic.
En 1404, un couvent de dominicains s’implanta dans la ville, tandis que des foires annuelles y étaient instaurées.
Au XVIe s. Guérande fut l’une des premières villes bretonnes évangélisées par les huguenots.
Le château de Guérande fut démantelé en 1614.
Du XIIe au XIXe s., Guérande, après Nantes, fut la seconde ville la plus riche du comté Nantais, puis du département de la Loire-Atlantique. L’économie reposait essentiellement sur la production du sel, mais dépendait également de l’industrie textile, de l’orfèvrerie et de l’agriculture (notamment un vin exporté jusqu’en Angleterre). Au XIXe s., la cité déclina au profit de la ville nouvelle de Saint-Nazaire, mais cette perte d’activité fut compensée à la fin du siècle par l’apparition du tourisme et l’arrivée du chemin de fer (1879).
Le 19 mars 1793, Guérande fut mise à sac par des centaines de paysans révoltés contre la levée en masse et, le 7 juillet 1815, des royalistes attaquèrent la ville. En 1865, une partie de son territoire (Trescalan) fut détachée pour former la commune nouvelle de La Turballe.
Située dans la poche de Saint-Nazaire à partir d’août 1944, la commune de Saint-Molf ne fut libérée que le 11 mai 1945.
Avancée la plus méridionale de la langue bretonne, le pays guérandais vit disparaître ses derniers locuteurs dans les années 1960.
Très bien conservée, l’enceinte de la cité médiévale, a été élevée entre le XIIIe et le XVe s.. Longue de 1,4 kilomètre, elle comprend six tours et quatre portes fortifiées.
Au milieu du XVIIIe s., le duc d’Aiguillon fit aménager la promenade entourant les remparts, en comblant une partie des douves (elles ont été conservées entre les portes Bizienne et Vannetaise).
Consolidée dans les années 1970, l’enceinte est classée monument historique depuis 1877
Au milieu du XVIIIe s., le duc d’Aiguillon fit aménager la promenade entourant les remparts, en comblant une partie des douves (elles ont été conservées entre les portes Bizienne et Vannetaise).
Consolidée dans les années 1970, l’enceinte est classée monument historique depuis 1877
Construit vers 1450-1460 et restauré au XVIIe s., ce logis-châtelet monumental est flanqué de deux tours encadrant les portes pour piétons et charrettes. Elle porte les armoiries de la cité. D’abord logis du capitaine de la ville, il abrita après 1532 la demeure du gouverneur de Guérande. Entrée principale de la cité fortifiée, la porte donnait sur la route de Nantes, à l’est. Depuis 1928, on y trouve un musée d’Arts et de Traditions populaires.
Elle date de la construction de la première enceinte de la ville, élevée au XIIIe s. Formant l’entrée nord de la ville close à l’époque médiévale, elle est fermée à l’époque moderne et n’est rouverte qu’en 1778.
Reconstruite à la fin du XVe ou au début du XVIe s., la porte sud de la ville close de Guérande, de forme quadrangulaire, a conservé ses mâchicoulis et les rainures de l’ancien pont-levis. Le mur le surmontant est détruit en 1764.
S’ouvrant les faubourgs situés à l’ouest de la Vieille ville, cette porte est aménagée en 1542. Tombant en ruines au début du XIXe s., elle est profondément remaniée, ce qui entraîne la disparition des éléments défensifs médiévaux. Elle est restaurée en 1983. Jusqu’au XVIIIe s., le lendemain du jour de Pâques, les vendeurs de poissons qui voulaient entrer dans la ville devaient verser au seigneur de Kermano un jalon de vin ou un pain. S’ils refusaient, ils devaient sauter nus dans les douves depuis le pont de cette porte.
L’édifice dépendait à l’origine de l’hôpital établi au XIIe s. dans la ville close par l’ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. En activité jusqu’au milieu du XIXe s., cet hôpital est transformé en école en 1853.
L’ancienne chapelle abrite de nos jours un musée de la Poupée et du Jouet ancien.
L’ancienne chapelle abrite de nos jours un musée de la Poupée et du Jouet ancien.
Construite par Jean IV de Montfort en 1348, l’église paroissiale de la Ville close de Guérande a été le lieu de signature du second traité de Guérande (4 avril 1381). Autrefois entouré d’un cimetière, utilisé comme lieu de réunion durant la Révolution puis vendu comme bien national (1796), l’édifice a été restauré de 1850 à 1853.
Edifié à Guérande au XVIe s. (restauré en 1992), il fut démonté en 1903 et reconstruit en 1925 dans les dunes s’étendant entre Batz-sur-Mer et Le Croisic dans les années 1920.
Voir à Batz-sur-Mer.
Voir à Batz-sur-Mer.
Situées en face de la collégiale Saint-Aubin, elles ont été reconstruites en 1912 à l’emplacement d’un bâtiment plus ancien (1686).