Lannion
Ville du nord-ouest des Côtes-d'Armor, Lannion (19 773 habitants) est située dans le Trégor, sur le Léguer, à 32 kilomètres au nord-ouest de Guingamp.
Situé sur le premier gué du Léguer, le territoire est occupé dès le Néolithique. Les Gaulois puis les Romains poursuivent cette implantation.
Démembrement des paroisses primitives de Louannec, de Pleumeur-Bodou et de Ploulec'h, Lannion est mentionnée pour la première fois en 1150 ou 1163.
Châtellenie du comte de Tréguier, lié aux Penthièvre, Lannion est un prieuré dépendant au Moyen Age de l'abbaye de Saint-Jacut.
Construit vers 1230 par Pierre Mauclerc, le château de Lannion est en état de ruines deux siècles plus tard. Durant la guerre de Succession de Bretagne, la ville est prise et reprise successivement par les Français et les Anglais. Elle est réunie au domaine ducal au XVe s.
Au cours des guerres de religion (fin du XVIe s.), la cité, aux mains des ligueurs, est attaquée à deux reprises par La Fontenelle.
Bien que cité portuaire dès le Moyen Age, enrichi grâce au commerce avec les pays du nord de l'Europe, les premiers quais ne sont construits qu'entre 1762 et 1764.
Sénéchaussée royale, Lannion accueille à partir de 1640 un siège royal d'amirauté. Le XVIIe s. voit l'installation de divers ordres religieux (augustines, capucins, ursulines, etc.) et, au siècle suivant, la création d'hôpitaux et d'écoles.
Jusqu'au Concordat de 1801, la paroisse relève de l'ancien diocèse de Tréguier.
En 1822, la ville s'agrandit de plusieurs villages et, en 1961, elle annexe les communes de Brélévénez, Buhulien, Loguivy-lès-Lannion et Servel.
Situé sur le premier gué du Léguer, le territoire est occupé dès le Néolithique. Les Gaulois puis les Romains poursuivent cette implantation.
Démembrement des paroisses primitives de Louannec, de Pleumeur-Bodou et de Ploulec'h, Lannion est mentionnée pour la première fois en 1150 ou 1163.
Châtellenie du comte de Tréguier, lié aux Penthièvre, Lannion est un prieuré dépendant au Moyen Age de l'abbaye de Saint-Jacut.
Construit vers 1230 par Pierre Mauclerc, le château de Lannion est en état de ruines deux siècles plus tard. Durant la guerre de Succession de Bretagne, la ville est prise et reprise successivement par les Français et les Anglais. Elle est réunie au domaine ducal au XVe s.
Au cours des guerres de religion (fin du XVIe s.), la cité, aux mains des ligueurs, est attaquée à deux reprises par La Fontenelle.
Bien que cité portuaire dès le Moyen Age, enrichi grâce au commerce avec les pays du nord de l'Europe, les premiers quais ne sont construits qu'entre 1762 et 1764.
Sénéchaussée royale, Lannion accueille à partir de 1640 un siège royal d'amirauté. Le XVIIe s. voit l'installation de divers ordres religieux (augustines, capucins, ursulines, etc.) et, au siècle suivant, la création d'hôpitaux et d'écoles.
Jusqu'au Concordat de 1801, la paroisse relève de l'ancien diocèse de Tréguier.
En 1822, la ville s'agrandit de plusieurs villages et, en 1961, elle annexe les communes de Brélévénez, Buhulien, Loguivy-lès-Lannion et Servel.
Haute de 3,20 mètres, cette stèle gauloise est érigée à l’âge du fer, sans doute pour marquer l’emplacement d’une nécropole.
Au XIXe s., elle est désignée comme le « menhir » de Justice, car au moins trois personnes y ont été suppliciées durant la Révolution. La pierre dressée est alors christianisée par quatre statues, dont une Vierge à son sommet. Mais ces quatre statues ont déjà disparu en 1880.
Au XIXe s., elle est désignée comme le « menhir » de Justice, car au moins trois personnes y ont été suppliciées durant la Révolution. La pierre dressée est alors christianisée par quatre statues, dont une Vierge à son sommet. Mais ces quatre statues ont déjà disparu en 1880.
Elevée par les templiers, de la branche de Montjoie (Brélévénez en breton), au sommet de la colline du Crec'h Tanet à la fin du XIIe s. ou au début du XIIIe s., cette église, autrefois appelée Notre-Dame des Neiges, fut modifiée à plusieurs reprises (XIVe, XVe, XVIIe s.). Les mathurins succédèrent aux templiers.
Au XVIIIe s., l'église de la Trinité remplace comme paroisse l'église du Rusquet.
Au XVIIIe s., l'église de la Trinité remplace comme paroisse l'église du Rusquet.
Chapelle nobiliaire privée construite à Servel entre la fin du XIVe et le XVe s., elle est restaurée vers 1760 et au milieu du XIXe s.
L’origine de cette chapelle du XVe ou XVIe s. n’est pas avérée avec certitude. Selon une théorie, elle aurait été construite par les habitants de Lannion à la suite d’un vœu émis lors d’une épidémie, tandis que pour l’autre version sa fondation comme chapelle funéraire familiale serait due aux seigneurs du Cruguil.
Perdue dans une vallée à 5 km à l’ouest du centre de Lannion, cette petite chapelle a été bâtie au XVe s. A l’état de ruine au XVIIIe s., avec un clocher effondré, elle est reconstruite en 1757.
Une coquille Saint-Jacques est gravée en creux dans le seuil du portail.
Une coquille Saint-Jacques est gravée en creux dans le seuil du portail.
Voir à La Roche-Derrien.
Construit au XVe s. ce portail était autrefois doté d'une porte, qui ne s'ouvrait qu'à certaines occasions, en particulier les enterrements. Au quotidien, les paroissiens entraient dans l'enclos paroissial en passant au-dessus des échaliers du mur.
Elle a été réalisée en 1898 par l'atelier du sculpteur lannionais Hernot. Le fût présent des écots.
Composée d'une grande vasque surmontée d'une colonne couronnée d'un dôme, cette fontaine de style Renaissance est installée en 1577 dans l'enclos paroissial. Selon la tradition, son eau permettait de guérir les coliques chez les jeunes enfants.
Elle est construite en 1681 à Servel, sur la source de Trofeunten, par les Trogoff, seigneurs de Goas-Guen. Les Cinq Plaies sont symbolisées par les cinq trous percés dans la dalle d'où s'écoule l'eau. Celle-ci avait la réputation de guérir les maladies des yeux. Les statues qui ornaient autrefois la fontaine ont disparu.
Cette fontaine de dévotion réalisée au XVIe s. est adossée au mur extérieur de l’enclos paroissial de l’église de Loguivy. Elle est alimentée par l’eau provenant de la fontaine intérieure de style Renaissance. La statue représente Saint Ivy en évêque.
Réalisée en 1727 sur la route de Ploubezre, cette fontaine surmontée d’une croix présente un fronton triangulaire, un bassin rectangulaire, un banc et une niche abritant la statue de la sainte. Autrefois, les femmes enceintes venaient prier la patronne des accoucheuses pour s’assurer une bonne délivrance.
Construite au XVIe s. sur l’une des principales voies d’accès à la ville close (rue de la porte au gruau), cette maison présente sur sa façade divers personnages dans des postures et des costumes différents. Le propriétaire et son épouse s’y sont fait représenter encadrant des individus de rang inférieurs ou ridicules. On peut y voir aussi un animal hybride (mi-dragon, mi-canard !), ainsi que des croix de Saint-André et deux écussons (dont l’un est illisible).
Ce bâtiment est construit vers 1865 dans le style napoléonien pour remplacer l’auditoire de 1615 qui tombait en ruine. Ornée d’un fronton semi-circulaire, la partie supérieure de l’auditoire a été réutilisée pour servir de support à l’horloge.
Situé en face de l'église de Brélévénez, ce portail est l'unique vestige du manoir. Construit au XVIe s., il comporte deux entrées, un passage pour les piétons et un autre pour les cavaliers. Celles-ci sont surmontées d'un fronton triangulaire.
Composé de cent quarante marches, il mène à l'église de Brélévénez depuis le bas de la ville de Lannion. Les maisons qui la bordent ont été construites au XIXe s.
Une tradition rapporte qu'il y avait autrefois autant de marches que de jours dans l'année, mais, en très mauvais état, l'escalier a été refait dans les années 1920.
Une tradition rapporte qu'il y avait autrefois autant de marches que de jours dans l'année, mais, en très mauvais état, l'escalier a été refait dans les années 1920.
Il comprend deux stèles dédiées aux soldats tombés pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale.
Installée dans le cimetière, elle rappelle la mort d'un artificier tué le 18 octobre 1944.