Le château de Brest
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Bâti sur un éperon rocheux dominant l’entrée de la Penfeld, le château, de forme trapézoïdale, trouve son origine lointaine dans la fondation d’un fort romain à la fin du IIIe s., mais son histoire jusque vers l’an 1000 est inconnue.
Passé aux mains des vicomtes de Léon au haut Moyen Age, le château est renforcé vers 1064-1065. Le duc Jean Ier l’acquiert en 1240 et lance une série de renforcements et de constructions (tours, etc.), qui vont se prolonger sur plusieurs siècles (jusqu’au XVIIIe s.). C’est dans le château qu’est établie au XIe s. la première chapelle (Notre-Dame, dépendant des moines de Saint-Matthieu) servant de paroisse à la ville de Brest.
Durant la guerre de Succession de Bretagne, la forteresse, livrée aux Anglais par Jean de Montfort (1342), est assiégée maintes fois, notamment par Du Guesclin en 1373. Dernière possession anglaise en Bretagne, elle est rachetée par le duc Jean IV en 1397.
Renforcé par Vauban (1685-1693), le château devient sous la Révolution française une prison rebaptisée « Fort-la-Loi », devant laquelle est dressée la guillotine.
Le château est classé monument historique en 1923.
Redevenue prison sous l’occupant allemand, la forteresse est percée de souterrains et violemment touchée par les bombardements.
Après la Seconde Guerre mondiale, la préfecture maritime est installée dans l’enceinte (1953), rapidement suivie par le musée national de la Marine (1955).
Passé aux mains des vicomtes de Léon au haut Moyen Age, le château est renforcé vers 1064-1065. Le duc Jean Ier l’acquiert en 1240 et lance une série de renforcements et de constructions (tours, etc.), qui vont se prolonger sur plusieurs siècles (jusqu’au XVIIIe s.). C’est dans le château qu’est établie au XIe s. la première chapelle (Notre-Dame, dépendant des moines de Saint-Matthieu) servant de paroisse à la ville de Brest.
Durant la guerre de Succession de Bretagne, la forteresse, livrée aux Anglais par Jean de Montfort (1342), est assiégée maintes fois, notamment par Du Guesclin en 1373. Dernière possession anglaise en Bretagne, elle est rachetée par le duc Jean IV en 1397.
Renforcé par Vauban (1685-1693), le château devient sous la Révolution française une prison rebaptisée « Fort-la-Loi », devant laquelle est dressée la guillotine.
Le château est classé monument historique en 1923.
Redevenue prison sous l’occupant allemand, la forteresse est percée de souterrains et violemment touchée par les bombardements.
Après la Seconde Guerre mondiale, la préfecture maritime est installée dans l’enceinte (1953), rapidement suivie par le musée national de la Marine (1955).
Prises depuis Recouvrance, les deux premières photographies présentent le château surplombant l’entrée de la Penfeld. La troisième montre la partie orientale de la forteresse.
Certains éléments du grand fort construit entre les IIIe et le IVe s. sont apparus en divers endroits du château au cours des restaurations, réparations et agrandissements des siècles passés. Ainsi ce vestige de mur constitue de nos jours une partie du rempart sud-est.
Surmontées de mâchicoulis et de toits en poivrière, ces deux puissantes tours semi-circulaires sont construites en 1464 pour protéger l’entrée principale du château, donnant sur l’Est. Devenues inutiles avec l’introduction de l’artillerie dans l’arsenal militaire, ces tours sont utilisées par la suite comme caserne, prison et, aujourd’hui, pour abriter le Musée naval.