Brest
Profondément marquée à la fois par son arsenal, ses marins, et depuis une cinquantaine d’années, par son milieu étudiant, la grande ville de l’ouest de la Bretagne (145 000 habitants) possède une longue histoire, mais, paradoxalement, assez peu de bâtiments et monuments plus anciens que le XVIIIe siècle.
Du fort romain de l’Antiquité, il ne reste presque plus rien (quelques pierres dans le château), mais le Moyen Age a fort heureusement laissé deux éléments importants du patrimoine brestois (le château et la Tour Tanguy). Malgré son occupation ancienne, il faut cependant attendre le XVIIe s. pour voir naître une véritable ville avec Richelieu, qui décide d’y créer le grand port français de la façade occidentale. Ville « française » en pays breton, Brest, telle une ville champignon, voit sa population exploser au XVIIIe s., et la cité s’enrichir de nombreux bâtiments.
Malheureusement, la ville va disparaître sous un tapis de bombes durant la Seconde Guerre mondiale et renaîtra avec une reconstruction plus ou moins heureuse.
Du fort romain de l’Antiquité, il ne reste presque plus rien (quelques pierres dans le château), mais le Moyen Age a fort heureusement laissé deux éléments importants du patrimoine brestois (le château et la Tour Tanguy). Malgré son occupation ancienne, il faut cependant attendre le XVIIe s. pour voir naître une véritable ville avec Richelieu, qui décide d’y créer le grand port français de la façade occidentale. Ville « française » en pays breton, Brest, telle une ville champignon, voit sa population exploser au XVIIIe s., et la cité s’enrichir de nombreux bâtiments.
Malheureusement, la ville va disparaître sous un tapis de bombes durant la Seconde Guerre mondiale et renaîtra avec une reconstruction plus ou moins heureuse.
Cette pierre peinte en rouge de moins d’un mètre de haut pourrait être un menhir. Située auparavant au milieu des champs, elle se trouve aujourd’hui accolée à un immeuble de la ville de Brest, à l’angle de la rue Jean-Jaurès et de la rue Maria-Chapdelaine. Au XIXe s., elle faisait d’un périmètre de poteaux rouges qui fixait la limite maximum que les militaires débarquant de navires ou déployés dans des casernes avaient interdiction de dépasser. Le Pilier rouge a donné son nom à l’un des quartiers de Brest.
Il est déplacé d’un mètre lors de la construction du tramway au début des années 2010, mais retrouve sa place initiale le 12 juin 2024.
Il est déplacé d’un mètre lors de la construction du tramway au début des années 2010, mais retrouve sa place initiale le 12 juin 2024.
En raison de la richesse patrimoniale liée au château de Brest, nous nous sommes vus contraints de créer une page spéciale le concernant. Pour y accéder, cliquer ici.
Edifiée au XIVe s. à Recouvrance, face au château, la motte Tanguy surveille l'entrée de la Penfeld depuis sa rive droite. Servant d'abord à la justice seigneuriale, la tour fut abandonnée à la fin du XVIe s.
Passée dans le domaine royal (1786), vendue comme bien national à la Révolution, elle fut même transformée en maison d'habitation. Restaurée après la Seconde Guerre mondiale, elle devint le siège d'un musée historique.
Passée dans le domaine royal (1786), vendue comme bien national à la Révolution, elle fut même transformée en maison d'habitation. Restaurée après la Seconde Guerre mondiale, elle devint le siège d'un musée historique.
Les travaux d’aménagement de la place de la Liberté effectuées dans les années 1990 ont permis de mettre au jour une partie des anciennes fortifications de Brest, aménagées à la fin du XVIIe s. par Vauban. On peut notamment y voir les fondations de la porte principale de la ville (en venant de Paris), située au niveau de l’actuel monument aux morts du square Mathon.
Cette grande promenade publique a été aménagée à partir de 1769 par l’ingénieur militaire Louis Lazare Dajot. Longeant les remparts sur 600 mètres, le cours, alors appelé « de la Réunion », surplombe d’une trentaine de mètres ce qui est au XVIIIe s. la grève de Porstrein, et qui deviendra le port de commerce de Brest au XIXe s.
Malgré son origine militaire, le lieu, bordé par des maisons bourgeoises, devient rapidement un site de promenade d’agrément. Des squares sont aménagés sur chacun des bastions aux extrémités du rempart et des platanes sont plantés.
C’est sur le cours Dajot qu’a lieu chaque année le défilé militaire du 14 juillet de la ville de Brest.
Le 5 juillet 2008, le grand départ du Tour de France cycliste 2008 a été donné depuis le cours Dajot.
Malgré son origine militaire, le lieu, bordé par des maisons bourgeoises, devient rapidement un site de promenade d’agrément. Des squares sont aménagés sur chacun des bastions aux extrémités du rempart et des platanes sont plantés.
C’est sur le cours Dajot qu’a lieu chaque année le défilé militaire du 14 juillet de la ville de Brest.
Le 5 juillet 2008, le grand départ du Tour de France cycliste 2008 a été donné depuis le cours Dajot.
Construite en Saint-Pierre-Quilbignon, de 1778 à 1783, par l’architecte Charles Andrault de Maulévrier, la redoute de Questel-Bras servait à la protection de Brest contre les attaques venant de l’intérieur des terres. Des plateformes d’artillerie étaient autrefois installées sur le rempart. Un pont-levis permettait de franchir le fossé large de 13 mètres.
Située sur la rive gauche de la Penfeld, au Quizac, elle fut construite à la fin du Moyen Age.
Edifiée à Recouvrance à partir de la fin du XVIIe s. et achevée en 1749, Saint-Sauveur est la plus ancienne église de Brest. De style jésuite, elle doit son plan à l’architecte militaire Amédée Frézier. Fortement endommagée en 1944, elle fut restaurée après la Libération.
Ancienne église du village du Vieux-Saint-Marc, l’édifice actuel date de 1837. Elle devient simple chapelle lorsque le bourg de Saint-Marc est transféré sur les hauteurs et une nouvelle église construite. Endommagée lors des bombardements de 1944, la chapelle a été restaurée en 1957.
L’église actuelle de la paroisse de Saint-Pierre-Quilbignon est bâtie en 1856 dans le style Renaissance bretonne selon les plans de l’architecte Joseph Bigot. Fréquentée par les ouvriers de l’arsenal, elle est financée au moyen d’une tombola, dont l’un des lots avait été offert par l’impératrice Eugénie. Elle est endommagée en 1944.
Construite en 1865 sur les plans de Joseph Bigot, elle est en partie endommagée, en particulier le clocher (haut de cinquante-huit mètres), par les combats de la Libération, à l’été 1944. L’édifice est reconstruit entre 1951 et 1952 et restauré en 2009.
Cet édifice moderne fut construit de 1955 à 1957 sur les plans du cabinet brestois Yves Michel pour remplacer l’ancienne église jésuite (XVIIe-XVIIIe s.) détruite durant la guerre.
Inaugurée place des Fusillés le 18 mai 1969, elle a été construite sur les plans des architectes Peron et Weissen. De forme triangulaire, elle dispose d’un clocher, sans cloche (!), haut de 45 mètres.
Construite en béton armé (y compris le clocher) dans la paroisse de Saint-Martin, sur les plans de M.Y. Francès, elle est inaugurée en 1957. Il est prévu de la détruire dans les années 2010.
Présentant un crucifix en bas relief, cette croix monolithique, haute de 2,10 m, est érigée vers le XVe s. à l’angle de la maison de l’aumônier du cimetière des noyés.
Haute de 2,50 m, elle date du XVe s. La croix monolithe à bords chanfreinés présente un Crucifix en relief.
Haut de 6 mètres, il a été érigé au XVIe s. mais profondément modifié en 1871 par Victor Lapierre.
Haut de 6 mètres, il est dressé en 1890 par Poilleu neveu.
Haut de 7 mètres, il est élevé vers 1950.
Cette fontaine du quartier de Recouvrance fut construite en 1761 par le maire Lunven de Kerbizodec. Accolée à l’une des plus anciennes maisons de la ville, elle a été remise en eau en 1992.
Conçu par l’architecte Olivier Guennoc, il est construit en 1884 dans le quartier de Pontaniou, sur la rive droite de la Penfeld. Ne comportant à l’origine qu’une seule aile longue de 30 mètres, le lavoir de la rue Saint-Malo doit être agrandi d’une seconde aile en 1913 en raison de la forte fréquentation du site (jusqu’à 1 300 personnes par semaine). Endommagé par les bombardements de 1944, il est rebâti de 1949 à 1953.
Alimentés par la seule source du bourg de Saint-Pierre, ces lavoirs sont mentionnés dès le début du XIXe s. Agrandis en 1900, ils sont couverts en 1921.
Aménagée de 1805 à 1810 par les architectes Trouille et Tarbé de Vauxclairs dans les bâtiments d’une ancienne fonderie, la prison de Pontaniou, située sur la rive droite de la Penfeld, en haut de Recouvrance, était initialement destinée aux marins et ouvriers de l’arsenal.
Utilisée à des fins civiles à partir de 1952, elle a été fermée en 1990, avec l’ouverture de la nouvelle prison de l’Ermitage. Près de vingt ans après sa fermeture, rien ne semble avoir changé…
Utilisée à des fins civiles à partir de 1952, elle a été fermée en 1990, avec l’ouverture de la nouvelle prison de l’Ermitage. Près de vingt ans après sa fermeture, rien ne semble avoir changé…
Construit en 1961 sur les plans d’un architecte parisien, l’hôtel de ville présente, côté place de la Liberté, de grandes fenêtres en longueur. A l’origine, le siège de la municipalité brestoise était situé au bas de la ville, sur les quais de la Penfeld.
Edifiée au XVIIe s., la première préfecture maritime de Brest était située dans la rue de Siam. Détruite par les bombardements, elle fut reconstruite dans l’enceinte du château de 1950 à 1953, sur les plans des architectes Niermans et Guth.
Bâtie à partir de 1887, la grande école pour garçon du quartier de Bel-Air ouvre ses portes à ses premiers élèves en 1889. Pouvant accueillir jusqu’à 700 élèves, elle comprenait 14 classes à l’origine.
Réalisé selon les plans de l’architecte Bouvier, le bâtiment est construit entre 1911 et 1912 par la municipalité Delobeau afin de respecter une promesse de campagne. Accueillant 240 élèves pour en faire en trois ans de parfaites femmes au foyer, l’édifice comprend une rotonde centrale et deux façades.
Construit à partir de 1929 selon les plans des architectes Harmant et Maurice, cet ensemble est inauguré le 30 mai 1936 en président du président Lebrun. Le bâtiment principal mesure 280 mètres de long. Abandonné en 1940, gravement touché par les bombardements durant la guerre, le site de l’Ecole navale est transféré à Lanvéoc-Poulmic dès 1945.
l abrite de nos jours le Centre d’instruction naval.
l abrite de nos jours le Centre d’instruction naval.
Il est construit en 1949 selon les plans de l’architecte Ouchacoff.
Construit de 1936 à 1937 sur les plans de l’architecte Urbain Cassan, le bâtiment actuel a remplacé la vieille gare bâtie sous le Second Empire. Evoquant la Bretagne, le relief du campanile, réalisé en granit rose, est du à Lucien Brasseur, Grand Prix de Rome. Les bombardements de la Libération ont détruit la partie supérieure de l’œuvre.
Dominant la côte nord du goulet de Brest, cette tour octogonale, haute de 35 mètres, est construite en 1848 sur un terrain appartenant à l’armée. Il est électrifié en 1953 et automatisé en 1994.
En 1987 est installé à sa base un poste de sémaphore avec vigie, qui se trouvait auparavant à la pointe du Minou (sur la deuxième photo, le phare est vu depuis la pointe des Espagnols, sur la presqu’île de Crozon).
En 1987 est installé à sa base un poste de sémaphore avec vigie, qui se trouvait auparavant à la pointe du Minou (sur la deuxième photo, le phare est vu depuis la pointe des Espagnols, sur la presqu’île de Crozon).
Construit en 1892 suivant les plans de l’ingénieur Louis Harel de La Noé, concepteur de nombreux ouvrages d’art des Côtes-d’Armor, ce viaduc franchit le Spernot à Pen-ar-Valy. Mesurant 110 mètres de long, il permettait le passage du chemin de fer reliant Brest à Ploudalmézeau, en service de 1893 à 1938.
Jusqu’au Second Empire, Brest dut se contenter de barques pour la traversée de la Penfeld. Reliant le château à Recouvrance, le pont construit entre 1856 et 1861 fut détruit en 1944 et un nouvel ouvrage d’art fut inauguré en juillet 1954. A cette date, il est le plus haut pont levant d’Europe.
Sa travée centrale mobile est longue de 88 mètres et pèse 525 tonnes.
Sa travée centrale mobile est longue de 88 mètres et pèse 525 tonnes.
En raison du grand nombre de bâtiments historiques et monuments liés à l'Arsenal, nous nous sommes vus contraints de créer une page spéciale le concernant. Pour y accéder, cliquer ici.
Fondée vers 1837 par Dubois et Le Cléau à Lambézelec, sur la route de Bohars, la « Grande Brasserie » de Brest poursuivit son activité jusqu’en 1981. Employant plusieurs centaines d’ouvriers, elle produisait de la bière et de la limonade.
Suite aux destructions réalisées sur le site en 1992, seules demeurent de nos jours la malterie et la grande cheminée en brique rouge, édifiée en 1941.
Suite aux destructions réalisées sur le site en 1992, seules demeurent de nos jours la malterie et la grande cheminée en brique rouge, édifiée en 1941.
L’une des plus anciennes demeures de la ville de Brest, elle est construite à Recouvrance au XVIIIe s. pour servir de logement à l’aumônier du cimetière des noyés. Elle tient son nom de la fontaine Lunven, accolée à l’un de ses pignons, tandis qu’une vieille croix figure à l’un de ses angles.
Le nom de cette maison, édifiée au XVIIIe s., rappelle qu’à l’époque médiévale Recouvrance relevait de la famille noble du Chastel. Le dernier étage est rajouté en 1895.
Vestiges de l’habitat populaire de la rive droite de la Penfeld, ces maisons en ruines datent de la fin du XVIIIe s. et, surtout, du XIXe s. Située à Pontaniou, à proximité des ateliers de l’Arsenal et au pied de l’ancien monastère des capucins, cette petite rue (une centaine de mètres) méconnue de Brest est importante pour la connaissance des conditions de vie des familles des anciens ouvriers de Brest.
Epargnée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, la rue Saint-Malo, vétuste et délabrée fut néanmoins abandonnée par ses habitants au cours des années 1950.
Epargnée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, la rue Saint-Malo, vétuste et délabrée fut néanmoins abandonnée par ses habitants au cours des années 1950.
Cette maison de rapport a été construite en 1899 par l’entreprise Salaun selon un procédé autrefois courant dans le quartier Saint-Martin. L’attique désigne le fait d’avoir un étage supérieur en retrait du reste du bâtiment, avec un balcon ouvragé.
Située à l’angle du cours Dajot et de la rue Traverse, elle est édifiée en 1900 dans le style Art nouveau par son propriétaire, Sylvain Crosnier. Elle est l’une des trois seules maisons du cours Dajot à n’avoir pas été détruite durant la guerre (bien qu’elle ait été endommagée par un obus).
Il est bâti vers 1900.
L’architecte a construit pour lui en 1904 ce bâtiment situé dans le quartier Sanquer, au 34, rue de la République.
Située square L'Herminier, cette porte est tout ce qu'il reste du grand séminaire jésuite, construit au cœur de Brest à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe s., et rasé durant la Seconde Guerre mondiale.
Appelée à l’origine porte de Castelnau, elle est édifiée lors de la seconde phase de fortification de l’Arsenal, de 1778 à 1782.
Inutile depuis des décennies et gênant la circulation, elle manque de peu d’être détruite, mais grâce à la mise en place d’un comité de défense, elle est démontée et remontée en 1974 à une centaine de mètres de son emplacement initial.
Inutile depuis des décennies et gênant la circulation, elle manque de peu d’être détruite, mais grâce à la mise en place d’un comité de défense, elle est démontée et remontée en 1974 à une centaine de mètres de son emplacement initial.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, aucun monument n’avait été érigé pour honorer la mémoire des soldats de Lambézellec tombés pour la France. Dans les années 1930, une association privée parvint à recueillir des fonds pour ce monument, œuvre du sculpteur Eugène Quentric, inauguré en 1938.
C’est le seul monument aux morts brestois à avoir survécu à la Seconde Guerre mondiale.
C’est le seul monument aux morts brestois à avoir survécu à la Seconde Guerre mondiale.
Haut de 19 mètres, il est érigé en 1958 entre la place de la Liberté et le haut de la rue de Siam. Il a été réalisé par les sculpteurs Raymond Delamarre et Roger Veysset et par l’architecte Jean-Baptiste Mathon. L’une des faces présente une inscription en breton, « D'hor bugale maro evit ar vro » (« La ville de Brest à ses enfants morts pour la France »).
Conçu par l’architecte Poilleu sous la forme d’un obélisque, ce monument en granite de l’Aber Ildut fut inauguré dans le cimetière Saint-Martin en 1865, à la mémoire des 26 administrateurs du département, condamnés à mort et exécutés le 22 mai 1794 pour fédéralisme (ils étaient partisans des Girondins contre les Montagnards).
Quatre plaques de marbre recensent les noms des victimes, parmi lesquelles figuraient l’évêque constitutionnel Louis-Alexandre Expilly et l’ancien maire de Brest François Malmanche.
Quatre plaques de marbre recensent les noms des victimes, parmi lesquelles figuraient l’évêque constitutionnel Louis-Alexandre Expilly et l’ancien maire de Brest François Malmanche.
Inauguré en 1924 dans le cimetière de Kerfautras, il rend particulièrement hommage aux soldats et marins de la garnison de Brest tombés pour leur pays.
Haute de 50 mètres, cette tour fut érigée de 1930 à 1932 sur le cours Dajot et le rempart dominant le port de Brest par la Commission des monuments de guerre, une agence fédérale américaine, pour rappeler le rôle joué par Brest durant la Première Guerre mondiale (de 1917 à 1918, plus de 800 000 soldats américains transitèrent par Brest, par l’immense camp de Pontanézen). Le 4 juillet 1941, les Allemands firent sauter le monument, qui fut reconstruit à l’identique en 1958.
Située sur le cours Dajot, près du château, cette œuvre de Raymond Delamarre est dédiée au contre-amiral et compositeur brestois Jean Cras (1879-1932), qui, à l’âge de 15 ans, dirigeait en l’église Saint-Marc une messe à quatre voix qu’il venait de composer. Inauguré en 1935, le monument fut détruit en 1944. La reconstitution fut confiée au même artiste en 1959.
Il a été élevé près du château à la mémoire des marins disparus en mer.
Ces deux sculptures, réalisées par André Arbus, sont dévoilées dans le centre de la ville en juillet 1963.
Erigée près de la Tour Tanguy, cette œuvre en bronze a été réalisée en 2016 par l’artiste brestois Jérôme Durand. Commandée par l’Association les Amis de Recouvrance, elle évoque des personnages que l’on retrouve dans deux chansons différentes, Fanny de Lanninon (de Pierre Mac Orlan) et La Complainte de Jean Quéméneur (d’Henri Ansquer)
Abritant presque exclusivement des victimes de la Première Guerre mondiale, le carré militaire du cimetière de Kerfautras comprend également les tombes des aviateurs de la RAF tués en bombardant Brest dans les années 1940. On y trouve des Britanniques, mais également des Canadiens, des Australiens, des Néo-Zélandais, etc.
Inauguré dans le cimetière de Kerfautras, il rappelle le drame du 3 juillet 1940, au cours duquel 1 297 marins français furent tués dans le port algérien de Mers el-Kébir en tentant de forcer le blocus de la Royal Navy britannique. L’une des plaques énumère le nombre de tués par navire, le cuirassé Bretagne comptant à lui seul plus de la moitié des victimes. Dans le même cimetière, une tombe abrite la dépouille du marin inconnu tué à Mers el-Kébir (voir plus bas).
Comme plusieurs autres monuments rendant hommage aux victimes des Première et Seconde Guerres mondiales, il est situé dans le cimetière de Kerfautras, le long du mur est.
Ces éléments du Mur de l’Atlantique défendaient l’accès au goulet de la Rade de Brest.
Près de l’une des portes de l’arsenal (celle de Tourville) et au pied du pont de Recouvrance, ce grand abri souterrain, construit de 1941 à 1942 sous le centre-ville, connut l’un des plus grands drames de la Seconde Guerre mondiale : long de 560 mètres, il accueillait lors du siège de Brest nombre des 2 000 derniers habitants de la ville ainsi que plusieurs centaines de soldats allemands. Dans la nuit du 8 au 9 septembre, l’explosion accidentelle d’un dépôt de carburants et de réserves de munitions entraîna la mort de 373 Français et d’environ 650 Allemands.
L’entrée de l’abri a été creusée dans le mur de l’enclos de l’église.
Le docteur Auguste Penquer (1809-1882) fut le premier maire de Brest de la IIIe République (1871-1881). Offert par le conseil municipal en 1884, le monument, installé cimetière Saint-Martin, a la forme d’un obélisque.
Le médaillon en blanc représentant le défunt est du au célèbre sculpteur Auguste Bartholdi.
Le médaillon en blanc représentant le défunt est du au célèbre sculpteur Auguste Bartholdi.
De nombreux soldats blessés sur les divers fronts de la Première Guerre mondiale furent soignés à Brest. Les malheureux qui succombèrent sont enterrés ici.
Parmi ces tombes militaires de la Première Guerre mondiale figurent également la tombe d’un marin inconnu de la seconde boucherie du XXe s (voir ci-dessous) et des Tombes du Commonwealth (voir plus haut).
Le cimetière militaire de Kerfautras abrite une seule dépouille d’un militaire français tué pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce marin a perdu la vie lors de la bataille de Mers el-Kebir en 1940 (on trouve d’ailleurs un monument dédié à ce drame dans le même cimetière ; voir plus haut).
Descendant du cours Dajot à travers les remparts, ces escaliers furent bâtis en 1867 pour permettre un accès plus rapide au tout nouveau port en construction sous le Second Empire.
Ils apparaissent dans plusieurs scènes du film Remorques, réalisé en 1939 par Jean Grémillon, avec Jean Gabin et Michèle Morgan.
Ils apparaissent dans plusieurs scènes du film Remorques, réalisé en 1939 par Jean Grémillon, avec Jean Gabin et Michèle Morgan.
Il a été construit en béton armé dans les années 1950 pour remplacer un précédent kiosque à musique érigé en 1890 sur la même place, alors appelée « du Champ de Bataille », et détruit en 1944.
Situé près de l’église, il a été planté le 14 juillet 1881 à l’emplacement d’un ancien bois devenu par la suite un lieu appelé « le Champ de bataille ».