Plestin-les-Grèves
Gros bourg du nord-ouest des Côtes-d’Armor, en Trégor, Plestin-les-Grèves (3 615 habitants) est située entre Morlaix (à 20 kilomètres) et Lannion (à 17 km).
Séparée du Finistère par le Douron, baignée par la Manche, la commune dispose de côtes à falaise, de criques mais aussi de belles plages, notamment à la Lieue de Grève, qui s’étend sur quatre kilomètres jusqu’à Saint-Michel-en-Grève.
Occupé par les Gallo-Romains, Plestin tient son nom d’un certain saint Gestin, un ermite qui y aurait vécu au Ve ou VIe s. Au Moyen Age (vers le XIe s.), les moines du Mont-Saint-Michel y possèdent un prieuré
Paroisse rattachée au diocèse de Tréguier avant la Révolution française, Plestin fut touchée par les guerres des Religions (dix-sept de ses miliciens furent tués par les royalistes de Tonquédec et soixante maisons brûlées en juillet 1590) et par la révolte du Papier timbré (1675).
Du XVIIIes au XIXe s., Plestin renoue avec la prospérité : ses productions (céréales, chanvre, lin) sont exportées par le port de Toul-an-Héry.
Séparée du Finistère par le Douron, baignée par la Manche, la commune dispose de côtes à falaise, de criques mais aussi de belles plages, notamment à la Lieue de Grève, qui s’étend sur quatre kilomètres jusqu’à Saint-Michel-en-Grève.
Occupé par les Gallo-Romains, Plestin tient son nom d’un certain saint Gestin, un ermite qui y aurait vécu au Ve ou VIe s. Au Moyen Age (vers le XIe s.), les moines du Mont-Saint-Michel y possèdent un prieuré
Paroisse rattachée au diocèse de Tréguier avant la Révolution française, Plestin fut touchée par les guerres des Religions (dix-sept de ses miliciens furent tués par les royalistes de Tonquédec et soixante maisons brûlées en juillet 1590) et par la révolte du Papier timbré (1675).
Du XVIIIes au XIXe s., Plestin renoue avec la prospérité : ses productions (céréales, chanvre, lin) sont exportées par le port de Toul-an-Héry.
Elevée par les Celtes de l’âge du fer, cette pierre fut réutilisée par la justice d’Ancien Régime. On y attachait probablement les condamnés.
Construit vers 50 après J.-C. et agrandie à la fin du Ier siècle, cet édifice privé, situé en bord de mer, témoigne de la présence romaine sur le territoire de Plestin-les-Grèves. Il faisait partie d’un ensemble de villas, de temples et de fortifications qui parsemaient la côte. Mais son existence même comme thermes fut de courte durée : transformé en habitation à la fin du IIe s., occupé par des pêcheurs au IIIe, le bâtiment fut abandonné au IVe s. Il ne fut redécouvert qu’en 1892.
Je vous invite à me suivre sur les pas des nobles romains.
Je vous invite à me suivre sur les pas des nobles romains.
Située à proximité immédiate du petit port de Toul an Hery, cette petite chapelle dédiée à la patronne des gardes-côtes fut au début du XVe s., puis remaniée en 1609 (clocheton) et réparée en 1732.
Edifiée à la fin du XVe s. sur la colline de Run an Deñved (« colline aux moutons »), elle est plusieurs fois restaurée.
Elle fut édifiée en 1607 comme chapelle privée du manoir de Leslac’h par Jean Kermoysan. Elle comprend un clocher-mur avec chambre de cloche.
La chapelle actuelle a été construite en 1883 à l’emplacement d’un précédent édifice édifié au XVe s., et qui avait lui-même déjà remplacé un bâtiment plus ancien, qui avait accueilli la dépouille de saint Efflam (mort en 512).
Surmontée d’un dôme, cette fontaine miraculeuse a été construite à la fin du XVIe s. ou au début du XVIIe s. Les deux niches situées au-dessus du bassin abritaient autrefois les statues de saint Efflam et de son épouse Enora.
La fontaine avait la réputation de révéler l’avenir, en jetant trois bouts de pain dans l’eau : si les deux premiers rejoignaient le morceau symbolisant le saint, la réponse à la question était positive. A l’inverse, selon la tradition, les fiancés jetaient dans l’eau deux bouts de pain les représentant et un troisième pour le saint ; si ce dernier ne venait pas séparer les premiers morceaux, l’union serait heureuse.
La fontaine avait la réputation de révéler l’avenir, en jetant trois bouts de pain dans l’eau : si les deux premiers rejoignaient le morceau symbolisant le saint, la réponse à la question était positive. A l’inverse, selon la tradition, les fiancés jetaient dans l’eau deux bouts de pain les représentant et un troisième pour le saint ; si ce dernier ne venait pas séparer les premiers morceaux, l’union serait heureuse.
Edifié au XVe s. par la famille Le Splan, il fut agrandi aux XVIe et XVIIe s., plusieurs styles se mêlant à l’occasion des divers rajouts. Confisqué sous la Révolution et transformé en ferme, le manoir de Leslac’h fut racheté et restauré en 1900 par le baron Pierre de Schonen.
Cette demeure, qui mêle architecture orientale, Art nouveau (ferronneries) et Art déco (mosaïques) a été construite en béton armé - matériau peu utilisé à l’époque - à Saint-Efflam en 1928 sur les plans de son propriétaire, l’inventeur Vendôme. Par la suite, la maison fut acquise par le clown américain Freddy Trenkler.
Devenue très riche grâce à son mariage avec le « roi du nickel » Sir Robert Mond, Marie-Louise Le Manac’h, fille d’un meunier de Belle-Isle-en-Terre, fit édifier cette villa en 1930 à Saint-Efflam, sur la Lieue-de-Grève. Les pierres de trois chapelles gothiques du Trégor furent utilisées pour sa construction. Lady Mond repose dans le mausolée qu’elle a fait construire à Belle-Isle-en-Terre.
La statue représente un poilu de la Grande Guerre.