Pleumeur-Bodou
Commune du Trégor, Pleumeur-Bodou (3 974 habitants) est située à 7 kilomètres au nord-ouest de Lannion.
Baignée par la Manche sur dix-sept kilomètres, elle a cependant son bourg distant de la mer de trois kilomètres. Densément peuplée, l’Ile-Grande est reliée au continent par un pont. De nombreux autres îlots parsèment la côte (Aganton, Losket, Aval, etc.).
Les nombreux monuments mégalithiques attestent d’une occupation humaine du territoire au Néolithique. Celle-ci se poursuit avec la présence des Gaulois et des gallo-Romains.
Paroisse primitive, qui s’étendait autrefois également sur Trébeurden, Trégastel, Perros-Guirec, Saint-Quay-Perros, Servel et une partie de Lannion, Pleumeur-Bodou trouve son origine dans la venue, au VIe s., du moine breton Bodo.
Plusieurs mottes fortifiées sont établies au Xe ou au XIe s. et, à l’époque féodale, la paroisse, qui dépend de l’ancien diocèse de Tréguier (jusqu’au Concordat de 1801), est sous la coupe de deux seigneuries principales, celle de Keruzec et celle de Kerduel. L’abbaye de Bégard y possède également plusieurs biens.
La paroisse de l’île Grande n’est créée qu’en 1923.
Une légende prétend que le roi Arthur serait enterré sur l’île d’Aval (Avalon).
Baignée par la Manche sur dix-sept kilomètres, elle a cependant son bourg distant de la mer de trois kilomètres. Densément peuplée, l’Ile-Grande est reliée au continent par un pont. De nombreux autres îlots parsèment la côte (Aganton, Losket, Aval, etc.).
Les nombreux monuments mégalithiques attestent d’une occupation humaine du territoire au Néolithique. Celle-ci se poursuit avec la présence des Gaulois et des gallo-Romains.
Paroisse primitive, qui s’étendait autrefois également sur Trébeurden, Trégastel, Perros-Guirec, Saint-Quay-Perros, Servel et une partie de Lannion, Pleumeur-Bodou trouve son origine dans la venue, au VIe s., du moine breton Bodo.
Plusieurs mottes fortifiées sont établies au Xe ou au XIe s. et, à l’époque féodale, la paroisse, qui dépend de l’ancien diocèse de Tréguier (jusqu’au Concordat de 1801), est sous la coupe de deux seigneuries principales, celle de Keruzec et celle de Kerduel. L’abbaye de Bégard y possède également plusieurs biens.
La paroisse de l’île Grande n’est créée qu’en 1923.
Une légende prétend que le roi Arthur serait enterré sur l’île d’Aval (Avalon).
Longue de 8,50 mètres, pour 3,5 m de large et 1,5 m de haut, elle date de la fin du Néolithique (vers 2 300 avant J.-C.). Cinq piliers au nord et cinq autres au sud soutiennent deux grandes tables. Huit autres pierres composent l’ensemble.
Selon la légende, le monument abrite, les nuits de pleine lune, des naines danseuses.
Selon la légende, le monument abrite, les nuits de pleine lune, des naines danseuses.
Dressé vers 4 500 ou 2 500 avant J.-C. sur les hauteurs dominant de nos jours la chapelle Saint-Uzec, ce splendide menhir mesure 5,90 m de haut pour un poids de 80 tonnes.
Suite à une mission du père Maunoir, le menhir est christianisé en 1674 avec l’ajout de bas-reliefs représentant des symboles de la Passion (marteau, clous, tenaille, lance, fouet de la flagellation, aiguière de Ponce-Pilate, crâne, tibias, pièces de monnaie représentant les trente deniers de judas, coq du reniement, glaive de saint Pierre, dés des soldats romains), ainsi qu’une Vierge en prière, entre le Soleil et la Lune (qui étaient initialement peints) et d’une croix à son sommet. Il y avait également autrefois des peintures représentant le Christ en croix.
Suite à une mission du père Maunoir, le menhir est christianisé en 1674 avec l’ajout de bas-reliefs représentant des symboles de la Passion (marteau, clous, tenaille, lance, fouet de la flagellation, aiguière de Ponce-Pilate, crâne, tibias, pièces de monnaie représentant les trente deniers de judas, coq du reniement, glaive de saint Pierre, dés des soldats romains), ainsi qu’une Vierge en prière, entre le Soleil et la Lune (qui étaient initialement peints) et d’une croix à son sommet. Il y avait également autrefois des peintures représentant le Christ en croix.
Agé de 4 500 ans, le monument, en partie enterré dans le talus bordant la route et la grève, mesure 9 mètres de long pour 2 m de large et présente une chambre d’inhumation longue de 7 m.
Haut de 1,85 m et situé dans le placitre du clocher de la chapelle Saint-Samson, ce menhir, élevé vers 3 000 avant J.-C., était doté de pouvoirs magiques selon la tradition. Les femmes s’y frottaient le dos pour soigner la stérilité et les lutteurs les reins pour devenir invincible.
Construit entre le XVIe et le XVIIe s. à l’emplacement d’un manoir plus ancien, le château était sous l’Ancien Régime un important fief disposant d’un droit de haute-justice. Cette seigneurie passa successivement des mains des Kerduel à celles des Hingant, des Loz, des La Fruglaye avant de revenir en 1854 aux Nompère de Champagny, ducs de Cadore. Comprenant deux étages, le principal corps de logis date du XVIIe s. En 1890 est ajoutée la grande tour carrée.
L’édifice actuel a été construit sur l’île Grande entre 1909 et 1910, selon les plans de l’architecte Genest, pour remplacer une ancienne chapelle du début du XVIe s. dédiée à saint Sauveur. La paroisse de l’île de Grande n’est cependant créée que le 12 décembre 1923 par l’évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, Mgr Serrand.
Bâti à l’époque médiévale par les Keruzec, seigneurs de Pleumeur-Bodou, cet édifice fut reconstruit au XVIe s. par la famille de Coëtmen. Autrefois, les possesseurs de chevaux se rendaient à la chapelle pour demander la santé pour leurs bêtes.
De style typiquement Beaumanoir, comme de nombreuses églises et chapelles du Trégor, cette chapelle fut édifiée de 1575 à 1610 sur le fief de Barac’h-Keruzec. Elle possède un chevet plat.
Trois pardons s’y déroulent chaque année (mardi de Pâques, lundi de la Pentecôte, 8 septembre). Assister aux pardons annuels de Saint-Samson permettait de guérir des maux de reins.
Trois pardons s’y déroulent chaque année (mardi de Pâques, lundi de la Pentecôte, 8 septembre). Assister aux pardons annuels de Saint-Samson permettait de guérir des maux de reins.
La chapelle privée du château de Kerduel, bâtie au XVIIe s. par Jean-Baptiste Hingant de Kerisac, a conservé l’une des tours rondes de l’ancien château du XVe s.
Conçu comme chapelle funéraire du château de Kerduel, l’édifice initial, édifié vers le XVe ou le XVIe s., tombe en ruine dans la première moitié du XIXe s. Le bâtiment est reconstruit en 1844 par le vicomte de Champagny dans le style néogothique, sur les plans de l’ingénieur morlaisien Launay et restauré au XXe s.
Elle est située au bourg de l’Ile-Grande.
L’eau de cette fondation de dévotion, construite en 1711, se déverse dans un bassin carré puis dans un lavoir.
Cette fontaine est construite en 1665 sur l’île Grande à la demande du gouverneur de la fabrique, un dénommé Gaffric.
Une légende associée permettait de déterminer si deux fiancés devaient envisager le mariage. Chacun devait jeter un morceau de pain dans l’eau de la fontaine : si ceux-ci se retrouvaient, c’était bon signe, si au contraire ils restaient séparés, les noces étaient à éviter.
Une légende associée permettait de déterminer si deux fiancés devaient envisager le mariage. Chacun devait jeter un morceau de pain dans l’eau de la fontaine : si ceux-ci se retrouvaient, c’était bon signe, si au contraire ils restaient séparés, les noces étaient à éviter.
Construite en 1632 à 100 mètres de la chapelle Saint-Samson, cette fontaine avait la réputation de pouvoir guérir les problèmes de vue et de faciliter la marche des enfants.
Bénéficiant de la politique de décentralisation des années 1960, Pleumeur-Bodou fut désignée comme le grand centre des télécommunications françaises. Construit à partir de 1961, le grand radôme permit la première transmission en « Mondiovision » au monde, dans la nuit du 10 au 11 juillet 1962, entre Pleumeur-Bodou et Andover, aux Etats-Unis. Il resta en activité jusqu’en 1985. Le développement des nouvelles technologies entraîna la fermeture du CTS et de l’IRET SNE en 1999.
Cette grande enveloppe sphérique en dacron de 64 mètres de diamètre, qui abrite une antenne de type cornet-réflecteur, doit être repeinte tous les cinq ans pour conserver ses caractéristiques.
Ce radôme sert de décor dans les premières pages de l’album « Message pour l’éternité » de l’héroïne de bande dessinée Yoko Tsuno.
Cette grande enveloppe sphérique en dacron de 64 mètres de diamètre, qui abrite une antenne de type cornet-réflecteur, doit être repeinte tous les cinq ans pour conserver ses caractéristiques.
Ce radôme sert de décor dans les premières pages de l’album « Message pour l’éternité » de l’héroïne de bande dessinée Yoko Tsuno.
Inauguré en 1922 lors du réaménagement du bourg et du cimetière, il est l’œuvre de l’architecte Georges-Robert Lefort et du sculpteur René Quillivic qui a réalisé les portraits d’un soldat et d’un marin de la Grande Guerre.