Plouagat
Ancienne commune de l’ouest des Côtes-d’Armor, Plouagat (2 844 habitants) est située dans le Goëlo, entre Guingamp (à 14 km) et Saint-Brieuc (à 20 km).
Grande paroisse primitive formée à l’arrivée des Bretons (VIe s.), Plouagat comprenait également à l’origine les territoires de Saint-Fiacre, Saint-Péver, Lanrodec, Senven-Lehart, Boquého et Saint-Jean-Kerdaniel.
En 1202, l’église de Plouagat est octroyée aux moines de Beauport par le comte de Goëlo. Confisquée aux Penthièvre par le duc de Bretagne, la seigneurie de Plouagat est donnée au chambellan Pierre Eder en 1422. Le baron d’Avaugour la récupéra par la suite.
Jusqu’à la Révolution, la paroisse relève du diocèse de Tréguier, de la subdélégation de Guingamp et du ressort de Saint-Brieuc. Son seigneur est le duc de Rohan-Soubis.
En 1790, la commune devient chef-lieu de canton.
Devenus seigneurs de Plouagat, l’importante famille Quélen de La Ville-Chevalier est très influente à l’époque de la Restauration (1815-1830), y compris au niveau national avec un archevêque et pair de France (Hyacinthe de Quélen).
La résistance a été très active dans la région durant la Seconde Guerre mondiale : en été 1944, les Allemands incendièrent le bureau de tabac en représailles au déraillement d’un train et à l’embuscade d’un convoi.
En 2019, la commune de Plouagat fusionne avec celle de Châtelaudren pour former la commune nouvelle de Châtelaudren-Plouagat.
Grande paroisse primitive formée à l’arrivée des Bretons (VIe s.), Plouagat comprenait également à l’origine les territoires de Saint-Fiacre, Saint-Péver, Lanrodec, Senven-Lehart, Boquého et Saint-Jean-Kerdaniel.
En 1202, l’église de Plouagat est octroyée aux moines de Beauport par le comte de Goëlo. Confisquée aux Penthièvre par le duc de Bretagne, la seigneurie de Plouagat est donnée au chambellan Pierre Eder en 1422. Le baron d’Avaugour la récupéra par la suite.
Jusqu’à la Révolution, la paroisse relève du diocèse de Tréguier, de la subdélégation de Guingamp et du ressort de Saint-Brieuc. Son seigneur est le duc de Rohan-Soubis.
En 1790, la commune devient chef-lieu de canton.
Devenus seigneurs de Plouagat, l’importante famille Quélen de La Ville-Chevalier est très influente à l’époque de la Restauration (1815-1830), y compris au niveau national avec un archevêque et pair de France (Hyacinthe de Quélen).
La résistance a été très active dans la région durant la Seconde Guerre mondiale : en été 1944, les Allemands incendièrent le bureau de tabac en représailles au déraillement d’un train et à l’embuscade d’un convoi.
En 2019, la commune de Plouagat fusionne avec celle de Châtelaudren pour former la commune nouvelle de Châtelaudren-Plouagat.
Haute de 1,50 m, cette stèle a été érigée par les hommes de l’âge du fer (entre 800 et 500 avant J.-C.). Les habitants du haut Moyen-Age y ont gravé l’inscription « Vormuini » à la signification inconnue. Elle était autrefois située dans le cimetière paroissial et c’est à ses pieds qu’étaient enterrés les enfants morts avant d’avoir pu être baptisés.
A l’origine prieuré-cure relevant de l’abbaye de Beauport (à partir de 1207), l’église est entièrement reconstruite en 1760, sur les plans d’Anfray, avec le réemploi d’éléments de la fin du XVe s. (fenêtres jumelées, sablières, etc.). Sous la Révolution, l’édifice sert d’atelier de salpêtre et doit être restauré au début du XIXe s. Menaçant de s’écrouler, la longère nord a été reconstruite en 1821 et le clocher est remplacé plus tard dans le siècle.