Plouzané
Ville du Nord-Finistère, Plouzané (11 742 habitants) est située sur le plateau du Léon, à 13 kilomètres à l’ouest du centre de Brest.
La commune possède de neuf kilomètres de côtes donnant sur le goulet de Brest, la plupart des terrains appartenant à l’Etat et notamment à la Marine nationale (forts). Plouzané abrite également la technopole Brest-Iroise.
A l’origine ermitage de l’Irlandais saint Sané, Plouzané est une paroisse primitive qui englobait également l’ouest de Brest (Saint-Pierre-Quilbignon) et une partie de Saint-Renan. Riche paroisse, elle comptait sous l’Ancien Régime une quarantaine de manoirs. Aux XVIIe et XVIIIe s., quatre forts (Pont du Diable, Dellec, Mengant et Minou) furent construits pour protéger le goulet.
De 1903 à 1932, Plouzané figurait sur le trajet du tramway reliant Brest au Conquet. En 1850, 1970 et 1955, des parties du territoire de la commune furent cédées à Saint-Renan.
La commune possède de neuf kilomètres de côtes donnant sur le goulet de Brest, la plupart des terrains appartenant à l’Etat et notamment à la Marine nationale (forts). Plouzané abrite également la technopole Brest-Iroise.
A l’origine ermitage de l’Irlandais saint Sané, Plouzané est une paroisse primitive qui englobait également l’ouest de Brest (Saint-Pierre-Quilbignon) et une partie de Saint-Renan. Riche paroisse, elle comptait sous l’Ancien Régime une quarantaine de manoirs. Aux XVIIe et XVIIIe s., quatre forts (Pont du Diable, Dellec, Mengant et Minou) furent construits pour protéger le goulet.
De 1903 à 1932, Plouzané figurait sur le trajet du tramway reliant Brest au Conquet. En 1850, 1970 et 1955, des parties du territoire de la commune furent cédées à Saint-Renan.
Erigée par les Celtes de l’âge du fer, cette stèle, haute de 2 mètres, provient en fait de la commune de Milizac. Ce n’est qu’en 1959 qu’elle est déplacée à proximité de la chapelle Notre-Dame-de-Bodennou. Gravée sur la stèle, une inscription en breton peut être ainsi traduite : « Nous fûmes vivants, nous ne resterons pas dans la mort. Priez pour nous le seigneur incarné ».
Plus grande que la précédente, elle date également de l’âge du fer.
Ces deux petites stèles, de forme différente et non christianisées, se trouvent dans le bourg, près de la chapelle de la Trinité.
Construit au XVe s. près du manoir de Keredec, aujourd’hui disparu, l’édifice a été restauré en 1732, 1822-1823 et 1958-1959. Edifiée selon une légende suite à l’apparition de la Vierge à un meunier à l’occasion d’une épidémie de peste, Notre-Dame de Bodennou avait la réputation de protéger de la maladie. Le pardon s’y déroule le deuxième dimanche de septembre.
A l’origine, le bâtiment était plus grand et le clocheton à double flèches plates - peu courant dans la région - situé au milieu de celui-ci. A l’occasion de la restauration du XIXe s., la partie orientale de la chapelle (chœur) a été démolie. Foudroyé en 1931, le clocher a été rénové en 1957. La sacristie, accolée au chevet, comprend l’escalier à vis de l’arc diaphragme.
A l’origine, le bâtiment était plus grand et le clocheton à double flèches plates - peu courant dans la région - situé au milieu de celui-ci. A l’occasion de la restauration du XIXe s., la partie orientale de la chapelle (chœur) a été démolie. Foudroyé en 1931, le clocher a été rénové en 1957. La sacristie, accolée au chevet, comprend l’escalier à vis de l’arc diaphragme.
L’édifice actuel a remplacé au XVIe s. une chapelle plus ancienne, probablement construite au XIVe s. Le clocheton et les fenêtres des façades nord et sud datent de 1876. Gravement endommagé durant les combats de la Libération (été 1944), le bâtiment est restauré et béni en 1952.
Chapelle privée dédiée à Notre-Dame-des-Anges, elle est construite au début du XXe s. près de la pointe du Minou.
Haute de 1,40 m, elle date probablement du haut Moyen Age.
Haut de 4,50 m, il a été érigé au XVIe s. et restauré à la suite des destructions de la Seconde Guerre mondiale.
Située près de la chapelle du même nom, elle est édifiée au XVIe s. à l’emplacement d’un ancien site de culte païen, comme l’atteste la présence de stèles.
Située à l’emplacement de l’ermitage fondé par saint Sané, cette fontaine a été bâtie entre le XVIe et le XVIIe s. Le grand fronton et le lavoir sont des ajouts postérieurs.
Construit de 1684 à 1686 par Vauban, le fort du Léon, comme il était alors appelé, était l’une des pièces de la défense du goulet de Brest, avec la batterie de Cornouaille, sur la rive sud. Prévu pour une trentaine de canons (et 273 hommes en temps de guerre), cette partie basse était protégée de toute attaque terrestre par une seconde batterie située au sommet de la falaise.
Lors de son premier aménagement, à la fin du XVIIe s, il est doté de treize canons. De facture simple à l’origine, il est renforcé par la suite, notamment à la fin du XIXe s.
Situé à l’entrée de la rive nord du Goulet donnant accès à la rade de Brest, il a été allumé le 1er janvier 1848. Haut de 26 mètres, il est accessible depuis le fort du Minou grâce à un pont de pierre en granit. Une seconde tour haute de 13 mètres a été construite à ses côtés en 1961. Le phare du Petit Minou est automatisé depuis 1989.
Dominant le phare, ces éléments du Mur de l’Atlantique, conçu en 1942 par l’occupant allemand (organisation Todt) durant la Seconde Guerre mondiale, défendaient l’entrée de la rade de Brest.
Ces six stèles rappellent la mémoire des aviateurs de la Royal Air Force (cinq Britanniques et un Néo-Zélandais) tués le 1er juillet 1941 dans le crash de leur appareil lors d’un raid sur Brest.
Il est réalisé vers 1930, peut-être par l’atelier landernéen Donnart.