Roscanvel
Petite commune du centre Finistère, Roscanvel (1 036 habitants) fait partie de la presqu’île de Crozon. Le territoire lui-même de la commune est une presqu’île à part entière, à l’entrée du goulet de Brest, entre l’Atlantique et la rade de Brest.
Démembrement de la paroisse primitive de Crozon, Roscanvel fut d’abord une possession de l’abbaye de Landévennec (VIe s.), puis, dominée par les seigneurs de Crozon, elle fut cédée en 1173 par le vicomte de Léon aux moines de Daoulas, qui y installèrent un prieuré-cure. Point stratégique pour la défense de Brest, la presqu’île de Roscanvel se couvrit de forts à partir du XVIe s. En 1594, un contingent espagnol fut assiégé plusieurs mois à l’extrémité de la presqu’île, désormais connue sous le nom de « pointe des Espagnols ».
Jusqu’au Concordat de 1801, Roscanvel dépendit de l’ancien diocèse de Cornouaille.
A la fin du XIXe s., la plupart des forts, désormais inutiles, se transformèrent en prisons (bagnards, communards, détenus en instance de déportation). Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands refortifièrent la presqu’île.
Démembrement de la paroisse primitive de Crozon, Roscanvel fut d’abord une possession de l’abbaye de Landévennec (VIe s.), puis, dominée par les seigneurs de Crozon, elle fut cédée en 1173 par le vicomte de Léon aux moines de Daoulas, qui y installèrent un prieuré-cure. Point stratégique pour la défense de Brest, la presqu’île de Roscanvel se couvrit de forts à partir du XVIe s. En 1594, un contingent espagnol fut assiégé plusieurs mois à l’extrémité de la presqu’île, désormais connue sous le nom de « pointe des Espagnols ».
Jusqu’au Concordat de 1801, Roscanvel dépendit de l’ancien diocèse de Cornouaille.
A la fin du XIXe s., la plupart des forts, désormais inutiles, se transformèrent en prisons (bagnards, communards, détenus en instance de déportation). Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands refortifièrent la presqu’île.
Situé près du hameau de Kerviniou, le fort de Cornouaille participait autrefois à la défense du goulet de Brest, le fort du Mengant lui faisant face sur la rive nord (commune de Plouzané).
Construit au niveau de la mer de 1690 à 1695 sur les plans de Vauban, la batterie basse pouvait accueillir 35 canons.
D’autres fortifications furent aménagées par la suite sur la falaise, dont une tour de l’époque napoléonienne (1813), des batteries de la fin du XIXe s. ainsi que des batteries allemandes (DCA et lance-torpilles) lors de la Seconde Guerre mondiale.
Construit au niveau de la mer de 1690 à 1695 sur les plans de Vauban, la batterie basse pouvait accueillir 35 canons.
D’autres fortifications furent aménagées par la suite sur la falaise, dont une tour de l’époque napoléonienne (1813), des batteries de la fin du XIXe s. ainsi que des batteries allemandes (DCA et lance-torpilles) lors de la Seconde Guerre mondiale.
Ces fortifications ont été construites à la fin du XVIIe s. pour barrer totalement l’accès à la presqu’île de Roscanvel (à son point le plus étroit), qui défend l’entrée du goulet de Brest.
L’ensemble comprend des douves surmontées de redents et de bastions. Deux portes (de Camaret et de Crozon) permettaient de contrôler l’entrée de la péninsule. Fermées la nuit, celles-ci ont été détruites lors de la Seconde Guerre mondiale pour faciliter le passage de gros transports routiers.
Les lignes de Quélern, surnommées autrefois la « cachette des renards », demeurent un terrain militaire dont l’accès est interdit. Deux routes permettent cependant de passer d’un côté ou de l’autre.
L’ensemble comprend des douves surmontées de redents et de bastions. Deux portes (de Camaret et de Crozon) permettaient de contrôler l’entrée de la péninsule. Fermées la nuit, celles-ci ont été détruites lors de la Seconde Guerre mondiale pour faciliter le passage de gros transports routiers.
Les lignes de Quélern, surnommées autrefois la « cachette des renards », demeurent un terrain militaire dont l’accès est interdit. Deux routes permettent cependant de passer d’un côté ou de l’autre.
Conçue suivant le modèle établi par Napoléon Ier, cette tour est construite en 1811 pour défendre le goulet de Brest. Durant la Seconde Guerre mondiale, l’occupant allemand supprima la partie supérieure du fort pour permettre l’installation d’un poste de surveillance antiaérien.
Cette tour est construite en 1813 sur le plateau afin de protéger la batterie basse située au ras de la mer. Equipée de quatre canons de 16 ou de 24, elle abritait une garnison de 60 hommes.
Il a été construit en 1846.
Construite au XVIIe s., elle est modifiée (chevet) au XVIIIe s. par les seigneurs de Quélern. Ravagée par un incendie en septembre 1956, elle est restaurée l’année suivante selon les plans d’un architecte de Crozon, Philippe, qui fait supprimer les bas-côtés.
Elle est construite en 1666. Son édicule abrite une statue du saint. L’eau qui s’écoule de la fontaine alimente un lavoir.