Saint-Méen
Petite commune du Nord-Finistère, Saint-Méen (609 habitants) se trouve en Léon, à 24 kilomètres au nord-est de Brest.
Située au croisement de deux voies romaines (Kérilien-Plouguerneau et pointe Saint-Mathieu - Saint-Pol-de-Léon), Saint-Méen est un démembrement de la paroisse primitive de Ploudaniel. Elle faisait autrefois partie de l’archidiaconé de Kemenet-Ily (ancien diocèse de Léon).
La commune s’agrandit en 1846 de territoires cédés par Ploudaniel et en 1954 de onze hameaux de Plouider. En 1902, les habitants s’opposèrent vivement à l’expulsion des Sœurs du Saint-Esprit par la troupe.
Située au croisement de deux voies romaines (Kérilien-Plouguerneau et pointe Saint-Mathieu - Saint-Pol-de-Léon), Saint-Méen est un démembrement de la paroisse primitive de Ploudaniel. Elle faisait autrefois partie de l’archidiaconé de Kemenet-Ily (ancien diocèse de Léon).
La commune s’agrandit en 1846 de territoires cédés par Ploudaniel et en 1954 de onze hameaux de Plouider. En 1902, les habitants s’opposèrent vivement à l’expulsion des Sœurs du Saint-Esprit par la troupe.
Sa construction date de 1838
Dite aussi de Poulopry, cette petite croix chanfreinée (80 cm), élevée au haut Moyen Age, possède en son centre la gravure d’une croix curviligne, une caractéristique qui se retrouve sur trois autres croix de la commune.
Haut de 6 mètres, il date au XVIe s. Le Crucifix et, au revers, une Pietà, sont encadrés par les statues géminées de la Vierge, de saint Jean, de sainte Madeleine et de saint Méen. Un ange recueille le sang du Crucifié. On peut y voir également trois écus (dont celui de la famille Le Moyne de Coz-Castel) et la mention gravée d’une mission en 1880.
Elevé au XVIe s. dans un enclos, autrefois fermé par une grille, ce calvaire fait 5 mètres de haut. Sur le croisillon, encadrée par deux saintes femmes, une Vierge à l’Enfant est surmontée d’une petite croix de réalisation récente. Les éléments de l’autel proviennent de plusieurs missions (1892, 1936, 1950).
Haut de 4,50 m, ce calvaire avait été érigé en 1632 au village de Guennéroc par la famille Abgrall. Cette œuvre du sculpteur sculpteur landernéen Roland Doré présente, outre le crucifix, des statues de la Vierge et de saint Jean sur le croisillon.
Construit en 1505 pour remplacer une maison forte, le manoir passa successivement aux mains des Lesmais, des Kerc’hoent de Coatanfao et des Denis de Kérédern. Tombé en ruines, le manoir fut cédé à la paroisse du Folgoët par sa dernière propriétaire, la comtesse de Gouzillon de Belizal : ses pierres de taille servirent alors à la construction de l’Abri du Pèlerin.