Le Folgoët
Gros bourg du Léon (Nord-Finistère), limitrophe de Lesneven, la commune du Folgoët (3 045 habitants) est située à 30 kilomètres au nord-est de Brest.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouevelleo ou de celle de Plouider, Le Folgoët porte à l’origine le nom d’Elestrec. En 1409, le duc Jean V y fonda la chapelle Notre-Dame. Anne de Bretagne s’y rendit à plusieurs reprises. Transféré en XVIIIe s. à la chapelle privée du manoir de Guicquelleau le centre paroissial revient au Folgoët le 23 août 1829.
L’histoire du Folgoët est également marquée par la légende de Salaün, le « fou du bois » (fol ar coat) qui aurait vécut en ce lieu au XIVe s. Peu après sa mort, en 1358, on aurait découvert un lys prenant racine dans sa bouche et sur laquelle était écrit en lettres d’or « Ave Maria ». Selon certains, le nom du Folgoët viendrait de ce fol ar coat ; pour d’autres du latin folum « feuillage » et du breton coat « bois ».
Démembrement de la paroisse primitive de Plouevelleo ou de celle de Plouider, Le Folgoët porte à l’origine le nom d’Elestrec. En 1409, le duc Jean V y fonda la chapelle Notre-Dame. Anne de Bretagne s’y rendit à plusieurs reprises. Transféré en XVIIIe s. à la chapelle privée du manoir de Guicquelleau le centre paroissial revient au Folgoët le 23 août 1829.
L’histoire du Folgoët est également marquée par la légende de Salaün, le « fou du bois » (fol ar coat) qui aurait vécut en ce lieu au XIVe s. Peu après sa mort, en 1358, on aurait découvert un lys prenant racine dans sa bouche et sur laquelle était écrit en lettres d’or « Ave Maria ». Selon certains, le nom du Folgoët viendrait de ce fol ar coat ; pour d’autres du latin folum « feuillage » et du breton coat « bois ».
Construit au XVe s., le manoir a notamment appartenu à un seigneur brigand, Jean Marhec, qui sévit dans la région de Lesneven à partir de 1514. Le « monstre du Folgoët » fut exécuté à Lesneven en 1527 pour le meurtre de son suzerain, Henri de Penmarc’h. La rivalité entre les manoirs voisins de Guicquelleau et de Penmarc’h (situé en Saint-Frégant) a été au cœur des discussions pendant des siècles. L’une des deux ailes du manoir d’origine a disparu.
Cette ancienne chapelle privée du manoir de Guicquelleau est située à l’emplacement d’un premier établissement religieux fondé par l’ermite gallois saint Vellé au VIe ou VIIe s. Remplacé vers le Xe s., l’édifice devient l’église paroissiale du Folgoët à la suite de l’incendie de l’église d’Elestrec vers 1530.
La chapelle actuelle date de 1675. L’enclos comprend alors un cimetière et un ossuaire, tous deux disparus. Mais, trop éloignée du bourg et trop petite, l’église est remplacée en 1829 par la collégiale Notre-Dame lors du rattachement au Folgoët de la commune de Guicquelleau, créée sous la Révolution.
La chapelle Saint-Vellé est restaurée en 1834. Tombée en ruines au XXe s., elle est reconstruite en 1986.
La chapelle actuelle date de 1675. L’enclos comprend alors un cimetière et un ossuaire, tous deux disparus. Mais, trop éloignée du bourg et trop petite, l’église est remplacée en 1829 par la collégiale Notre-Dame lors du rattachement au Folgoët de la commune de Guicquelleau, créée sous la Révolution.
La chapelle Saint-Vellé est restaurée en 1834. Tombée en ruines au XXe s., elle est reconstruite en 1986.
Dit aussi chapelle des Pardons, il fut construit de 1922 à 1923 dans un style néogothique. On y célèbre les offices du grand pardon annuel du 8 septembre.
Ce calvaire de 4,50 mètres de haut, érigé au XVe s., a probablement été sculpté par les mêmes artistes ayant travaillé à la réalisation de l’église Notre-Dame du Folgoët.
Dressé sur trois degrés octogonaux, le fût présente une banderole avec une inscription illisible. Une Vierge à l’Enfant figure au revers du crucifix à fleurons carrés.
Dressé sur trois degrés octogonaux, le fût présente une banderole avec une inscription illisible. Une Vierge à l’Enfant figure au revers du crucifix à fleurons carrés.
Haut de 6 mètres, il est élevé au XVe s. Une Vierge à l’Enfant figure au revers du Crucifix.
Erigée au Moyen Age, cette croix à chanfrein et partiellement pattée mesure 1,50 m de haut.
Cette petite croix de 80 centimètres de haut date du XVIe s.
Construite au XVe s., la fontaine prend sa source sous le maître-autel de la basilique et s’écoule sous le mur et la grande rosace du chevet. Couronnée d’un fleuron gothique, l’arcade à triple voussure et à choux frisés a été restaurée en 1999.
Selon la légende, Salaün aimait à s’y baigner. Les jeunes filles désireuses de se marier venaient autrefois y jeter des épingles le jour du pardon (8 septembre) : si celle-ci flottait, le mariage aurait lieu dans l’année.
Selon la légende, Salaün aimait à s’y baigner. Les jeunes filles désireuses de se marier venaient autrefois y jeter des épingles le jour du pardon (8 septembre) : si celle-ci flottait, le mariage aurait lieu dans l’année.
Autrefois également appelé hôtel de Notre-Dame, de Charité ou des Pèlerins, ce manoir gothique est construit vers 1426 par Jean de Kergoal, premier doyen du Folgoët dont les armoiries sont présents sur la façade. La duchesse Anne de Bretagne y aurait séjourne lors de son second séjour dans la paroisse, en 1505.
Le bâtiment est restauré au XIXe s. pour servir de presbytère. Il est flanqué d’une tour et d’une tourelle de portes sculptées, de fenêtres à meneaux et, à l’arrière d’une grosse tour d’escalier.
Le bâtiment est restauré au XIXe s. pour servir de presbytère. Il est flanqué d’une tour et d’une tourelle de portes sculptées, de fenêtres à meneaux et, à l’arrière d’une grosse tour d’escalier.
Destiné à accueillir les pèlerins participant au pardon du 8 septembre, ce bâtiment a été construit avec les pierres provenant du manoir en ruines de Morizur, à Saint-Méen. Parmi les éléments récupérés figurent notamment des portes et des fenestrages gothiques.
Dans la tribune, les écussons figurent les armes de la Bretagne et celles de deux évêques de Quimper et Léon, Mgr Fauvel et Mgr Favé. Béni en 1929 par Mgr Duparc, l’édifice abrite aujourd’hui un musée.
Dans la tribune, les écussons figurent les armes de la Bretagne et celles de deux évêques de Quimper et Léon, Mgr Fauvel et Mgr Favé. Béni en 1929 par Mgr Duparc, l’édifice abrite aujourd’hui un musée.
Relevant du manoir voisin, il date du XVe s.
Réalisée en 1902 grâce à une souscription, cette œuvre du sculpteur lannionais Hernot représente Mgr Freppel, à la fois évêque Angers et député du Finistère. Le prélat, portant la mitre et la crosse, est représenté présidant la cérémonie du Couronnement de Notre-Dame du Folgoët, en 1888.
Elles abritent les sépultures de deux aviateurs de la R.A.F., dont l’appareil a été abattu le 15 août 1943.
Il porte les noms des victimes des deux Guerres mondiales, des conflits d’Indochine et d’Afrique du Nord.