Saint-Vougay
Toute petite commune du Léon, Saint-Vougay (895 habitants) se trouve à 45 kilomètres au nord-est de Brest.
Démembre de la paroisse primitive de Plouider, elle trouve son origine dans la fondation, au VIe s., d’un oratoire par le prélat irlandais saint Vougay, archevêque d’Armagh.
Dépendant de l’ancien diocèse de Léon, Saint-Vougay doit l’essentiel de sa renommée à la présence sur son territoire d’un magnifique château, chef-d’œuvre de la renaissance bretonne : Kerjean
Le franciscain saint Jean Discalceat, surnommé le « Saint noir », est né à Saint-Vougay vers 1280.
Démembre de la paroisse primitive de Plouider, elle trouve son origine dans la fondation, au VIe s., d’un oratoire par le prélat irlandais saint Vougay, archevêque d’Armagh.
Dépendant de l’ancien diocèse de Léon, Saint-Vougay doit l’essentiel de sa renommée à la présence sur son territoire d’un magnifique château, chef-d’œuvre de la renaissance bretonne : Kerjean
Le franciscain saint Jean Discalceat, surnommé le « Saint noir », est né à Saint-Vougay vers 1280.
L’édifice actuel a été reconstruit en 1823 à l’emplacement d’une chapelle plus ancienne. Les armes des familles Barbier et Kergournadeac’h y sont encore visibles. Jusqu’à la fin du XXe s., un grand pardon, associé à un concours de labour, attirait le 24 juin les habitants de Saint-Vougay et des communes alentour. Les enfants venaient y vendre des oiseaux.
Au chevet de la chapelle est accolée la fontaine Saint-Jean (voir plus bas).
Au chevet de la chapelle est accolée la fontaine Saint-Jean (voir plus bas).
Elevée au XVe s., elle est haute de 3,20 m.
Haute de 3 mètres, elle date du XVIe s.
Haut de 7 mètres, ce calvaire, du au célèbre sculpteur Yan Lar’hantec, a été élevé en 1866 sur commande du recteur Y.-M. Pouliquen et du maire J.-S. Guenegan. La Vierge et saint Jean se tiennent de chaque côté du Crucifix.
De style celtique, elle fut érigée à la fin du XXe s.
Installées à l'extérieur du château, ces trois fourches patibulaires en pierre, symboles de la haute justice seigneuriale, étaient reliées par des traverses en bois destinées à la pendaison des condamnés.
Située dans le parc du château de Kerjean, cette fontaine de style Renaissance fut construite du XVIe s. Enclavée dans une clôture de pierre et couronné d’un vase, elle est décorée de colonnes ioniques.
Accolée au chevet de la chapelle Saint-Jean, elle possède une eau qui avait la réputation de guérir les maladies des yeux.
Cette fontaine de dévotion fut édifiée en 1783. Deux sources s’y rejoignent.
Il date de 1599. Le nombre de boulins dépendait de la taille de la propriété seigneuriale (un boulin par arpent de terre).
Elle se trouve de nos jours à l'entrée du musée du Léon, à Lesneven.