Fréhel
Petite commune du nord-est des Côtes-d'Armor, Fréhel (1 551 habitants) est située sur la Manche, à l'entrée de la pointe de Fréhel (dont le cap est en Plévenon), à quarante kilomètres au nord-est de Saint-Brieuc et à trente-sept km à l'ouest de Saint-Malo.
La présence de mégalithes témoigne d'une occupation du territoire dès le Néolithique. Au IIe s., une village gallo-romaine est construite à l'emplacement de l'actuelle station des Sables-d'Or-les-Pins.
Au Moyen Age, les moines de Saint-Jacut et ceux de Saint-Aubin-des-Bois y sont possessionnés. Relevant du diocèse de Saint-Brieuc, la paroisse dépendait sous l'Ancien Régime de la subdélégation de Lamballe et du ressort de Jugon.
Le centre de la paroisse, dit Vieux-Bourg, était autrefois situé à Pléherel, sur la côte, mais en 1862 (ou 1870) il est déplacé dans les terres, au village de l'Abbaye. La station balnéaire des Sables-d'Or-les-Pins est quant à elle créée en 1924.
En 1972, les villages de Pléhérel et Plévenon fusionnent pour donner naissance à la commune de Fréhel. Cette réunion prend fin en 2004, le nom de Fréhel étant toutefois conservé pour la partie du territoire situé à l'ouest, là où se trouvait autrefois l'ancienne commune de Pléhérel.
La présence de mégalithes témoigne d'une occupation du territoire dès le Néolithique. Au IIe s., une village gallo-romaine est construite à l'emplacement de l'actuelle station des Sables-d'Or-les-Pins.
Au Moyen Age, les moines de Saint-Jacut et ceux de Saint-Aubin-des-Bois y sont possessionnés. Relevant du diocèse de Saint-Brieuc, la paroisse dépendait sous l'Ancien Régime de la subdélégation de Lamballe et du ressort de Jugon.
Le centre de la paroisse, dit Vieux-Bourg, était autrefois situé à Pléherel, sur la côte, mais en 1862 (ou 1870) il est déplacé dans les terres, au village de l'Abbaye. La station balnéaire des Sables-d'Or-les-Pins est quant à elle créée en 1924.
En 1972, les villages de Pléhérel et Plévenon fusionnent pour donner naissance à la commune de Fréhel. Cette réunion prend fin en 2004, le nom de Fréhel étant toutefois conservé pour la partie du territoire situé à l'ouest, là où se trouvait autrefois l'ancienne commune de Pléhérel.
L'édifice actuel a été achevé en 1536, probablement sur le site d'une ancienne fondation des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. La porte du pignon occidental est de style gothique tandis que le portail sud se rattache au roman (remploi de la construction précédente ?). Restaurée entre 1970 et 1995, la chapelle fait l'objet de nombreux pardons au cours des siècles, saint Sébastien étant invoqué contre la peste. Deux pèlerinages sont notamment effectués chaque année le 20 janvier et le deuxième dimanche de mai.
Dite aussi chapelle du Vieux-Bourg, elle date du XIVe ou du XVe s. et est alors l'église de la paroisse. En partie reconstruite (choeur) en 1786, elle tombe dans un état de grand délabrement au XIXe s. et devient une simple chapelle lors du transfert du centre communal du bourg de Pléhérel au Tertre-de-l'Abbaye (1870).
Cette chapelle privée du château de la Ville-Roger est construite par la famille de La Marre en 1601 et restaurée en 1900.
Construit en 1643 à l'emplacement d'un manoir mentionné dès le XIVe s., il est transformé en 1689 par Simon Garengeau, ingénieur de Vauban. Propriété des Goyon-Vaurouault, branche cadette de la célèbre famille Goyon-Matignon, qui disposait d'un droit de moyenne justice, le château abrite des soldats républicains sous la Révolution, le seigneur de l'époque ayant émigré et ses trois fils ayant rejoints la chouannerie.
Les bâtiments, abandonnés au XIXe s., se dégradèrent rapidement mais furent restaurés au XXe s. Le château comprend une chapelle privée, Notre-Dame-de-la-Joie, édifiée en 1643.
Les bâtiments, abandonnés au XIXe s., se dégradèrent rapidement mais furent restaurés au XXe s. Le château comprend une chapelle privée, Notre-Dame-de-la-Joie, édifiée en 1643.
Construite à Pléhérel en 1601 par François de La Marre et agrandie en 1735 par la famille de Cognetz, cette demeure appartint au XIXe s. au pair de France Louis, marquis de la Moussaye.
Le château dispose d'une chapelle privée dédiée à saint Yves
Le château dispose d'une chapelle privée dédiée à saint Yves
Propriété successive des Cognetz (XVe s.), des Trémereuc (XVIIe s.) et des La Villirouët (XVIIIe s.), cette demeure date de la seconde moitié du XVe s. Remanié au XVIe s. (fenêtres renaissance et lucarne), le corps de logis a conservé une porte ogivale surmontée d'une archivolte. Un logement attenant au manoir a été construit à la fin du XIXe s.
Edifiée en 1612 par un ancêtre de Châteaubriand à l'emplacement d'un précédent manoir mentionné au début du XVIe s., cette demeure a été remaniée au XVIIIe s. et reconstruite au milieu du XIXe s.
Les bâtiments agricoles (granges, étables, porcherie, hangar) attenant au logis principal datent de la fin du XIXe s.
Les bâtiments agricoles (granges, étables, porcherie, hangar) attenant au logis principal datent de la fin du XIXe s.
Construit en 1710 à l'emplacement d'un édifice plus ancien par la famille Gesril, le manoir fut réquisitionné par les soldats républicains et pillé pendant la Révolution.
Bâti au XIIIe s. par Olivier de Tournemine, seigneur de la Hunaudaye, le manoir précédent a été remplacé par cette demeure en 1728.
Cette demeure, construite en 1750 par François Guerrin, fut plusieurs fois investie par les chouans durant la Révolution française.
Egalement appelé manoir Saint-Michel, il date probablement du XVIIIe s.
Construite au milieu du XVIIe s., restaurée et agrandie à la fin du XXe s., cette demeure servit un temps de presbytère.
Construite en 1738 pour le procureur fiscal de Pléhérel et agrandie d'une dépendance à la fin du XIXe s., la maison a été restaurée après avoir été ravagée par un incendie à la fin du XXe s.
Située au village de Sainte-Aide, elle date du XVIIIe s.
Construite en 1738 par un procureur fiscal de Pléhérel, Pierre Droguet, cette demeure s'est vue adjoindre une dépendance agricole au début du XIXe s.
Elle date du XVIIIe s.
Construite vers 1840, cette maison, appelée « Ville Oie », fut achetée en 1850 par le médecin Antoine Jobert. Chirurgien personnel de Napoléon III, il fut le premier, en Europe, à opérer sous anesthésie générale. La maison fut transformée en 1927.
Le bâtiment, qui abritait l'hôtel des Arcades et des commerces, est édifié en 1924, peu après l'ouverture de la station. Mais les arcades ne seront jamais achevées, couvrant uniquement deux des quatre côtés.